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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 18:09
Indécise devant une PAL, somme toute, pas très fournie (!!!!) j'ai fixé mon choix sur ce roman de Caroline Thivel. Je l'avais acheté un jour parce que la 4ème explique que cette auteure  "a collaboré à des films d'Eric Rohmer, Alain Resnais et Jacques Rivette": des réalisateurs que j'apprécie particulièrement.


Myriam a divorcé de Richard très peu de temps après la naissance de Cécile. L'enfant voit très peu son père, alors elle l'idéalise.
Elle a 12 ans quand, en mal d'amour, il l'enlève. Dans un joli chalet de haute montagne leur tête à tête est tendre.
Cécile aime beaucoup son papa!....trop...beaucoup trop...


Des phrases courtes qui marquent, blessent, bousculent notre probité.
Des mots beaux, déchirants, doux ou durs qui crispent.
Des sentiments amoureux, excessifs qui font perdre toute mesure.
Une histoire qui ne peut être jugée qu'immorale.

Alors j'ai honte d'avoir aimé ce texte.
Je rougis de l'avoir trouvé de plus en plus envoutant jusqu'au dénouement final.
Je suis gênée d'avoir, non pas approuvé mais malgré tout, compris cet amour impur.

Je me sentirais indécente de vous le conseiller...

Edition Denoël  
Crédit photo: Edition Denoël et Fnac.fr
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commentaires

K
J'arrive en retard dans ce débat, mais dans tous les cas, je suis d'accord avec Lily... Il ne doit pas y avoir de tabous en littérature, à nous de savoir si on tente ou pas la lecture. Si l'écriture est belle et pas vulgaire, ce serait dommage que la littérature s'interdise certains thèmes. Mais je comprends parfaitement que des lecteurs soient réticents...
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P
Bonsoir, je vous convie à la découverte de mon blog consacré au rire et à mes ouvrages. Pascal Djemaa.
Répondre
L
Tenter de comprendre avant de condamner, ou même de juger. Comme tu as raison Anne !! Je te rejoins mille fois !Je ne pense pas qu'il y ait de sujets tabous en littétature, elle peut tout aborder, et c'est ça justement qui est merveilleux.Après,  tout est question de style, de sensibilté. Si ce livre t'a touché Anne, je le note, bien sûr !
Répondre
A
<br /> Je pense comme toi, qu'il ne doit pas avoir de tabous en littérature; après à chacun de choisir de lire ou pas.<br /> <br /> <br />
M
Dans le genre, "j'abandonne aux chiens l'exploit de nous juger" de Paul M Marchand (grasset). Je trouve très intéressant de donner voix à un discours très impolitiquement correct puisqu'il représente une petite frange d'une certaine réalité mais qui existe bel et bien.(De la même façon, on parle tjs des pères abuseurs, alors qu'il s'avère que les cas de mères abuseuses sont très fréquents mais moins punis car moins révélés car inenvisageables dans nos représentations mentales.)J'aime ce qui dérange nos consciences, je note ce livre. 
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A
<br /> Moi aussi j'aime être dérangée: c'est une façon, je crois, d'éviter d'être obtue. Ce qui n'empêche nullement de conserver sa moralité.<br /> <br /> <br />
B
Bonne journée Anne. Bises !
Répondre

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone