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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 08:36
Dans les romans, j'aime bien les beaux sentiments, les jolies phrases, les tourments qui mouillent les yeux. Mais quelquefois j'ai aussi envie de retrouver les émotions fortes de ma période "thrillers".
C'est ce qui a motivé mon choix pour ce livre écrit par Solenn Colléter: le billet de Laure me laissait espérer quelques sensations extrêmes.  



 



Laure et son petit ami Martin sont admis en prépa dans un établissement réputé.
Bizutage obligatoire...







Bien sûr, le sujet ne m'a pas laissée de marbre. Je me souviens, encore aujourd'hui, de l'émotion que j'avais éprouvée devant tous ces témoignages de bizutage. Je me rappele du dégoût devant ces récits. Ma révolte de les savoir indispensables pour faire voter une loi contre une coutume qui n'aurait jamais du exister.

J'ai retrouvé dans ce roman cette même répugnance, mais émotionnellement rien! A vrai dire, passés les 100 premières pages, je me suis plutôt ennuyée. Chaque chapitre répète inlassablement les mêmes cérémonies humiliantes et seules quelques phrases bien senties me sortaient de ma léthargie.
Je n'ai pas trouvé le dénouement de "l'intrigue" très convaincant : un trauma psychologique, au goût de déjà lu.

Malgré tout, l'avant-dernier chapitre m'a récompensée de mon entêtement à finir ce roman. Il explique pourquoi certains proviseurs sont convaincus du bien-fondé du bizutage, comment chaque sévices est pensé pour aboutir à une manipulation psychologique de l'étudiant. Manipulation qui lui restera non seulement obscure, mais dont il se félicitera.


Cuné et Stéphanie n'ont pas mon coeur de pierre. Quant à Laure, plusieurs mois après, il lui reste un souvenir fort de ce roman.

Gambadou a un avis mitigé sur l'écriture, mais son coeur a, quand même, réagi au sujet.

Edition Albin Michel   
Crédit couverture: Edition Albin Michel et Fnac.fr
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commentaires

E
je n'ai pas réussi à le lire... trop de répétitions, certes, mais surtout un tel malaise que vraiment, je n'ai pas pu. J'ai du lire le premier chapitre, puis en diagonale par ci par là, et puis le dernier chapitre, pour voir... et je l'ai rendu à Stéphanie sans en parler parce que je ne pouvais vraiment pas !Je ne suis jamais passé par la case bizutage, je n'ai jamais été dans ce genre d'école et je ne connais personne qui y soit passé... et je trouve ça vraiment horrible...
Répondre
A
<br /> Un malaise c'est au moins quelque choses de ressenti...<br /> J'ai parlé de ce bouquin avec mon flis de 23 ans qui a plusieurs copains passés par une prépa, un en fac de médecine. Aucun n'a subi ce genre de cérémonie d'intégration.<br /> <br /> <br />
M
Je m'épargne ça...
Répondre
A
<br /> Il faut toujours prendre de soi ;-)))<br /> <br /> <br />
B
j'ai le mêm avis qu'en sortant de la bouquinerie ..;ces histoires de bizutage me degoutent et le fameux dernier chapitre m'interesserait bien quand même!
Répondre
A
<br /> Il va alors prendre le même chemin que "Les gourmandises sur l'étagère" ;-) <br /> <br /> <br />
S
@Anne : Je crois que je passe même si le sujet m'intéresse. J'ai vu de nombreux reportages sur le sujet et l'idée qu'un de mes enfants soit confronté à cela me fait flipper.
Répondre
A
<br /> Il y a vraiment de quoi flipper ;-(...<br /> D'un autre côté, c'est bien de savoir;  pour en parler avec les enfants qui s'aprêtent à intégrer une grande école. Prévenus il seront peut-être aptes à se révolter plutôt qu'à<br /> subir...<br /> <br /> <br />
C
je l'ai reçu en cadeau à Noël mais je n'arrive pas à dépasser les premiers chapitres...Peut être irais-je donc directement à l'avant-dernier :)
Répondre
A
<br /> Coeur de pierre???<br /> <br /> <br />

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone