20 juin 2008
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Je commence les romans sélectionnés pour le Prix Landerneau par celui de Véronique Ovaldé, puisque j'avais envie de découvrir cette auteure depuis déjà un bon moment.

Lancelot est fou amoureux de sa seconde femme Irina.
Par une froide nuit d'hiver, le téléphone sonne pour lui annoncer l'accident mortel de sa bien aimée en un lieu où elle n'était pas sensée être.
Mais alors qui, donc, a-t-il chéri?
Si mon coeur à moi aussi était transparent vous y verriez combien j'ai pu aimer ce livre!
Une merveille!
Si mon enthousiasme ne peut se modérer, c'est la faute de Lancelot. Jamais personnage ne m'a renvoyé une image si juste de moi!
Je suis le féminin de cet homme: amoureuse naïve qui, quand elle est heureuse, occulte le monde environnant, amoureuse dont l'imagination génère des soupçons fantasmes, amoureuse toujours un peu trop rêveuse...
Je suis, peut-être, moins inerte que Lancelot (quoique si la vie m'en laissait le choix...) mais tout aussi capable de devenir belliqueuse devant l'épreuve.
Cet homme me ressemble tant que sa douleur, quand il perd son amour, fut mienne. J'ai eu mal, j'en ai pleuré.
Et puis, le côté romantique de Lancelot m'a fait fondre d'attendrissement. Il surnomme sa belle "Ma mie" comme Rodolphe dans "Les gens de Mogador": à l'époque où cette saga me faisait rêver, je considérai ce surnom comme le summum du romantisme!
Et l'intrigue me direz-vous? Quand on me conte si bien une fable, je trouve, forcément, l'histoire intéressante. Je me suis laissée alpaguer, ne me suis pas posé de questions, suis devenue crédule et n'ai vu venir aucune des révélations distillées au fils des pages.
Un bémol? S'il fallait en trouver un, je dirais que ce roman fait si bien l'apologie de l'escarpin qu'il est honteusement culpabilisant pour les femmes qui portent des talons plats!
Ceux qui n'ont pas encore lu "Et mon coeur transparent" trouveront d'autres raisons que les miennes d'en avoir envie chez Amanda, Antigone, Bel Gazou, Clarabel, Clochette, Cuné et Florinette.
L'unanimité rendrait la blogosphère bien tristounette, merci donc Bellesahi pour ton avis mitigé ;-)
Editions de L'Olivier
Crédit photo: Editions de L'Olivier et Fnac.fr

Lancelot est fou amoureux de sa seconde femme Irina.
Par une froide nuit d'hiver, le téléphone sonne pour lui annoncer l'accident mortel de sa bien aimée en un lieu où elle n'était pas sensée être.
Mais alors qui, donc, a-t-il chéri?
Si mon coeur à moi aussi était transparent vous y verriez combien j'ai pu aimer ce livre!
Une merveille!
Si mon enthousiasme ne peut se modérer, c'est la faute de Lancelot. Jamais personnage ne m'a renvoyé une image si juste de moi!
Je suis le féminin de cet homme: amoureuse naïve qui, quand elle est heureuse, occulte le monde environnant, amoureuse dont l'imagination génère des soupçons fantasmes, amoureuse toujours un peu trop rêveuse...
Je suis, peut-être, moins inerte que Lancelot (quoique si la vie m'en laissait le choix...) mais tout aussi capable de devenir belliqueuse devant l'épreuve.
Cet homme me ressemble tant que sa douleur, quand il perd son amour, fut mienne. J'ai eu mal, j'en ai pleuré.
Et puis, le côté romantique de Lancelot m'a fait fondre d'attendrissement. Il surnomme sa belle "Ma mie" comme Rodolphe dans "Les gens de Mogador": à l'époque où cette saga me faisait rêver, je considérai ce surnom comme le summum du romantisme!
Et l'intrigue me direz-vous? Quand on me conte si bien une fable, je trouve, forcément, l'histoire intéressante. Je me suis laissée alpaguer, ne me suis pas posé de questions, suis devenue crédule et n'ai vu venir aucune des révélations distillées au fils des pages.
Un bémol? S'il fallait en trouver un, je dirais que ce roman fait si bien l'apologie de l'escarpin qu'il est honteusement culpabilisant pour les femmes qui portent des talons plats!
Ceux qui n'ont pas encore lu "Et mon coeur transparent" trouveront d'autres raisons que les miennes d'en avoir envie chez Amanda, Antigone, Bel Gazou, Clarabel, Clochette, Cuné et Florinette.
L'unanimité rendrait la blogosphère bien tristounette, merci donc Bellesahi pour ton avis mitigé ;-)
Editions de L'Olivier
Crédit photo: Editions de L'Olivier et Fnac.fr