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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 17:21
Ce roman d'Antoni Casas Ros est le 3ème livre sélectionné pour le Prix Landerneau que je lis.





A 20 ans, après un grave accident de voiture, Antoni se retrouve défiguré.
Véritable "monstre" il vit depuis 15 ans dans la solitude.
S'imaginant devenir le héros d'un film d'Almodovar, puis rencontrant Lisa, un transsexuel, il sort peu à peu de son isolement.




J'annonce tout de suite la couleur: je n'ai pas aimé du tout ce livre et s'il n'avait pas été si court je ne l'aurais jamais terminé.

L'histoire (en partie vraie?) d'Antoni le narrateur n'est pas vraiment la base de l'intrigue. Elle sert de support pour énoncer toute une série de réflexions sur la vie, la solitude, la différence.
C'est certain, les pages sont fournies de belles citations que nous avons envie de recopier dans un carnet du genre "Pensées pour savoir apprécier le présent". Ce ne fut pas suffisant pour m'accrocher.

Page 83, non seulement je n'étais toujours accrochée, mais là j'ai carrément décroché!
Le cerf responsable de l'accident revient dans l'histoire, suit Antoni. Lequel va l'installer dans son appart' au 7ème étage. L'animal s'installe sur le canapé, mange des marrons glacés, fit ses pipis-cacas sur le balcon! Je suis beaucoup trop pragmatique pour m'engouffrer dans ce genre d'histoire. J'ai bien cru saisir quelques représentations symboliques, mais insuffisantes pour ne pas avoir trouvé ce récit ridicule.

Comme on ajoute un bémol à un coup de coeur, je donne un bon-point à ce texte pour son hymne au talent d'Almodovar. J'aime lire du bien des artistes que j'admire.

Avec ce roman, Cathulu a éprouvé des sentiments diamétralement opposés aux miens!
Elle et moi, ça nous arrive quelquefois...

Editions Gallimard
Crédit couverture: Editions Gallimard et Fnac.fr


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commentaires

K
Ca a l'air tellement bizz que j'ai le goût de lire juste pour voir à quel point c'est weird!!!  Et non, la Karine d'avant, ce n'était pas moi!  Je suis revenue juste hier! :)
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A
<br /> Aïe, le quiproquo!<br /> Ce roman-là Cathulu l'a bien aimé et lui a même donné son prix Landerneau alors essaie!<br /> <br /> <br />
L
voilà je l'ai lu :))Et bien, j'ai pas mal aimé (ceci dit, pas facile d'aligner deux mots qui se tiennent à son sujet... bouh...)
Répondre
A
<br /> Je suis curieuse d'aller lire ces 2 mots-là !<br /> <br /> <br />
S
Avec le prix Landerneau, j'ai beaucoup entendu parlé de ce livre sans savoir véritablement les avis des lecteurs... Vu l'histoire, il me semble que mes impressions se rapprochent des tiennes au niveau de la vraissemblance de l'intrigue... Ca ne m'empêchera sans doute pas d'essayer ^^ Bonne fin de semaine à toi !
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A
<br /> Peut-être qu'à ton âge, on a plus de facultés à rêver...<br /> <br /> <br />
C
oh.h... en voyant le titre sur netvibes, je croyais que c'était un truc sur le cinéaste espagnol...!
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A
<br /> <br /> Mon billet aurait été, alors, beaucoup plus élogieux que ça ;-D<br /> <br /> <br /> <br />
B
Le titre du livre me plaît, les billets contradictoires m'intriguent... il faudra quand même qu'un de ces jours j'essaie au moins de commencer à le lire, pour me faire mon opinion !
Répondre
A
<br /> Et ton opinion permettra d'étoffer nos billets...<br /> <br /> <br />

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone