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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 09:33
Sylire et Jëlle ont lu et rencontré Marie Sizun. Leurs billets admiratifs m'ont donné très envie de la lire. C'est son premier roman que j'ai déniché en bouquinerie.







Quand la petite fille est née, son papa était déjà absent, prisonnier de guerre. En 1944, il revient et l'appartement cocon de maman devient incommode sous son autorité.
Pourtant la petite et son papa aimeraient s'apprivoiser...






Ce roman est un condensé d'émotions fortes: tantôt cinglantes, tantôt tendres. 

Le texte est bouleversant quand la maman et sa fillette, rivales pour accaparer l'amour de l'homme, deviennent féroces, impitoyables. Saisissant aussi, quand est abordée la cruauté de l'enfance, exacerbée par des secrets beaucoup trop lourds à porter.

Heureusement, les bouffées de tendresse ne manquent pas pour alléger l'histoire lourde et difficile. Les scènes d'amour entre la fillette et sa maman, puis celles avec son papa sont belles, émouvantes. Brèves, elles en deviennent précieuses; comme des perles cachées dans de la boue.


Le style de Marie Sizun, m'a semblé proche de celui de Jeanne Benameur: des phrases courtes, des mots percutants. En somme, juste l'essentiel. Suffisant, bien suffisant pour que naisse un très bon roman.


Editions Arléa 1er Mille ou Arléa poche   
Crédit couverture: Edition Arléa poche et Fnac.fr
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commentaires

M
<br /> Je suis allée voir bien sûr ! sylire est incontournable pour cet auteur, elle l'a déjà rencontrée, interviewée et elle en parle toujours avec beaucoup d'émotion...<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Je viens de lire ce roman et j'ai beaucoup aimé. Tiens, c'est amusant la comparaison entre Marie Sizun et Jeanne Benameur. Je n'y avais pas pensé, mais ce rapprochement est très juste. Même si j'ai<br /> une préférence Pour Jeanne Benameur...   <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Si tu as aimé Marie Sizun tu peux aller voir le blog de Sylire. Elle l'a rencontré et parle de tous ses livres.<br /> <br /> <br />
F
Oups, désolée Anne! Bien sûr c'est "Le père de la petite", j'étais un peu dans les vaps quand j'ai écrit mon comm! ;)
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A
<br /> Etre dans les vaps, ça fait du bien parfois! Bonne redescente sur terre ;-D<br /> <br /> <br />
F
Je viens de lire "La femme de l'Allemand" et j'aidécouvert un livre magnifique et émouvant!J'ai très envie de lire "La femme de la petite".
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A
<br /> C'est "Le père de la Petite"!!!<br /> D'après le com' de Sylire, il vaut mieux laisser un peu de temps entre ces 2 titres.<br /> <br /> <br />
S
Je me doutais bien que tu aimerais. Ta comparaison avec Benameur me semble juste. Il faudra que tu lises aussi "la femme de l'allemand" qui a eu le Prix ELLE. Mais je te conseille d'attendre un peu car les thèmes sont proches.
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A
<br /> Je dois avoir de quoi lire un peu, en attendant d'entamer ce titre-là ;-)<br /> <br /> <br />

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone