23 juillet 2008
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Sylire et Jëlle ont lu et rencontré Marie Sizun. Leurs billets admiratifs m'ont donné très envie de la lire. C'est son premier roman que j'ai déniché en bouquinerie.

Quand la petite fille est née, son papa était déjà absent, prisonnier de guerre. En 1944, il revient et l'appartement cocon de maman devient incommode sous son autorité.
Pourtant la petite et son papa aimeraient s'apprivoiser...
Ce roman est un condensé d'émotions fortes: tantôt cinglantes, tantôt tendres.
Le texte est bouleversant quand la maman et sa fillette, rivales pour accaparer l'amour de l'homme, deviennent féroces, impitoyables. Saisissant aussi, quand est abordée la cruauté de l'enfance, exacerbée par des secrets beaucoup trop lourds à porter.
Heureusement, les bouffées de tendresse ne manquent pas pour alléger l'histoire lourde et difficile. Les scènes d'amour entre la fillette et sa maman, puis celles avec son papa sont belles, émouvantes. Brèves, elles en deviennent précieuses; comme des perles cachées dans de la boue.
Le style de Marie Sizun, m'a semblé proche de celui de Jeanne Benameur: des phrases courtes, des mots percutants. En somme, juste l'essentiel. Suffisant, bien suffisant pour que naisse un très bon roman.
Editions Arléa 1er Mille ou Arléa poche
Crédit couverture: Edition Arléa poche et Fnac.fr

Quand la petite fille est née, son papa était déjà absent, prisonnier de guerre. En 1944, il revient et l'appartement cocon de maman devient incommode sous son autorité.
Pourtant la petite et son papa aimeraient s'apprivoiser...
Ce roman est un condensé d'émotions fortes: tantôt cinglantes, tantôt tendres.
Le texte est bouleversant quand la maman et sa fillette, rivales pour accaparer l'amour de l'homme, deviennent féroces, impitoyables. Saisissant aussi, quand est abordée la cruauté de l'enfance, exacerbée par des secrets beaucoup trop lourds à porter.
Heureusement, les bouffées de tendresse ne manquent pas pour alléger l'histoire lourde et difficile. Les scènes d'amour entre la fillette et sa maman, puis celles avec son papa sont belles, émouvantes. Brèves, elles en deviennent précieuses; comme des perles cachées dans de la boue.
Le style de Marie Sizun, m'a semblé proche de celui de Jeanne Benameur: des phrases courtes, des mots percutants. En somme, juste l'essentiel. Suffisant, bien suffisant pour que naisse un très bon roman.
Editions Arléa 1er Mille ou Arléa poche
Crédit couverture: Edition Arléa poche et Fnac.fr