25 septembre 2008
4
25
/09
/septembre
/2008
10:45
Quand Antigone a lu ce roman de Sandro Veronesi, elle a pensé qu'il ne pouvait que me plaire, et elle me l'a offert.
La fin d'un été: Lara meurt.
Pietro se retrouve seul avec leur fille de 10 ans.
Quand quelques jours plus tard il l'accompagne pour la rentrée des classes, il reste, là, sur le trottoir face à l'école. Pour que la petite soit rassurée. Ou plutôt pour construire une bulle, un "chaos calme" autour d'eux: pour que ne les affectent ni la douleur du deuil, ni la laideur du monde, ni la mesquinerie de la nature humaine.
Voilà un bien piètre résumé que je vous ai rédigé! Parce que ce roman est tellement, tellement autre chose encore.
Dans 500 pages se trouvent concentrées toutes nos préoccupations d'adultes, toutes nos interrogations sur nous, sur la direction que nous donnons à nos vies.
Et aussi ce poids de l'enfance et en contradiction la maturité que l'on repousse désespérément mais vainement. Et aussi cet amour paternel si fort qu'il aveugle parfois.
Et aussi une analyse du monde professionnel qui peut s'avérer cruel et destructeur pour nos personnalités.
Et aussi....Et aussi...
Mes doigts tapent à toute vitesse sur le clavier, tant je voudrais en dire et en redire avant d'oublier. Mais suis-je bête! Je ne pourrais pas l'oublier ce livre! Trop intense...
Pendant 10 jours, ma lecture m'a enfermée dans la même bulle que Pietro. Son atmosphère mi-réaliste m'a subjuguée. Etrangement les propos parfois violents (et même pour un chapitre franchement "hard") n'ont en rien entamé la douceur qui se dégage de cette histoire et qui m'apaisait dès que j'ouvrais mon livre.
J'aimerais savoir lire l'italien, pour être sûre d'avoir aspiré tout le suc de cette merveille.
Et voilà, Sandro Veronesi m'a offert beaucoup et pourtant j'en voudrais encore plus! Insatiable nature humaine...
Merci, merci ma Antigone.
Avec Cuné, pour le coup, nous partageons le exactement-tout-pareil avis. Mais avec Bellsahi pas du tout!
Un tel coup de coeur mérite bien un extrait. Oh, juste une phrase! Pour nous chuchoter qu'il faut savoir laisser murir, enfin, l'enfant qui est en nous...
"Le ballon que nous avons lancé en jouant dans le parc est retombé depuis un bout de temps. Nous devons cesser de l'attendre."
Edition Grasset
Crédit couverture: Editions Grasset et Fnac.fr
La fin d'un été: Lara meurt.
Pietro se retrouve seul avec leur fille de 10 ans.
Quand quelques jours plus tard il l'accompagne pour la rentrée des classes, il reste, là, sur le trottoir face à l'école. Pour que la petite soit rassurée. Ou plutôt pour construire une bulle, un "chaos calme" autour d'eux: pour que ne les affectent ni la douleur du deuil, ni la laideur du monde, ni la mesquinerie de la nature humaine.
Voilà un bien piètre résumé que je vous ai rédigé! Parce que ce roman est tellement, tellement autre chose encore.
Dans 500 pages se trouvent concentrées toutes nos préoccupations d'adultes, toutes nos interrogations sur nous, sur la direction que nous donnons à nos vies.
Et aussi ce poids de l'enfance et en contradiction la maturité que l'on repousse désespérément mais vainement. Et aussi cet amour paternel si fort qu'il aveugle parfois.
Et aussi une analyse du monde professionnel qui peut s'avérer cruel et destructeur pour nos personnalités.
Et aussi....Et aussi...
Mes doigts tapent à toute vitesse sur le clavier, tant je voudrais en dire et en redire avant d'oublier. Mais suis-je bête! Je ne pourrais pas l'oublier ce livre! Trop intense...
Pendant 10 jours, ma lecture m'a enfermée dans la même bulle que Pietro. Son atmosphère mi-réaliste m'a subjuguée. Etrangement les propos parfois violents (et même pour un chapitre franchement "hard") n'ont en rien entamé la douceur qui se dégage de cette histoire et qui m'apaisait dès que j'ouvrais mon livre.
J'aimerais savoir lire l'italien, pour être sûre d'avoir aspiré tout le suc de cette merveille.
Et voilà, Sandro Veronesi m'a offert beaucoup et pourtant j'en voudrais encore plus! Insatiable nature humaine...
Merci, merci ma Antigone.
Avec Cuné, pour le coup, nous partageons le exactement-tout-pareil avis. Mais avec Bellsahi pas du tout!
Un tel coup de coeur mérite bien un extrait. Oh, juste une phrase! Pour nous chuchoter qu'il faut savoir laisser murir, enfin, l'enfant qui est en nous...
"Le ballon que nous avons lancé en jouant dans le parc est retombé depuis un bout de temps. Nous devons cesser de l'attendre."
Edition Grasset
Crédit couverture: Editions Grasset et Fnac.fr