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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 10:14
J'ai, comme beaucoup d'entre vous, accepté l'offre de Violaine de Chez lesFilles.com, à savoir découvrir le roman de Rawi Hage. Bien loin de ce que je lis habituellement, j'ai vu là l'occasion de découvrir une autre littérature.



Bassam, le narrateur et Georges son ami d'enfance vivent à Beyrouth. Ou plutôt survivent dans cette ville en guerre, en imaginant un exil pour Rome ou Paris.
De menus larcins en actes guerriers, de petits conflits en engagements politiques, l'engrenage vers une inévitable violence s'amorce.





Le premier chapitre m'a, immédiatement, plongée dans le quotidien du peuple libanais vivant sous la menace incessante des bombes. Intéressant.

Mais très vite l'histoire se concentre plutôt autour du narrateur, un homme froid, blindé. Parallèlement, l'écriture devient de plus en plus difficile: phrases longues, dialogues inclus dans le texte. J'ai commencé à m'ennuyer.

Puis l'atrocité devient omniprésente: les scènes de combats entre milices s'enchainent, les personnages, paumés mais belliqueux, perdent toutes leurs chances d'acquérir une âme susceptible de m'émouvoir. J'ai abhorré cette ambiance sordide, cette surenchère de violence.

Un ultime effort pour continuer ma lecture,  m'a amenée vers une description de tortures, réaliste à me donner la nausée. Il me reste encore une centaine de pages à lire, mais je déclare forfait: j'arrête! Ce roman n'est vraiment pas fait pour moi!

J'ai quelques remords d'avoir osé accepter une offre qui me correspondait si peu...Toutes mes excuses aux éditions Denoël.

CathuluSaxaoul et  Tamara (entre autres!) ont perçu ce roman d'une toute autre façon.
Clarabel  n'a pas réussi à l'aimer. Alice, non plus, mais de façon moins radicale que moi.


Editions Denoël 
Crédit couverture: Editions Denoël et Fnac.fr
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commentaires

G
Dans mon billet sur "De Niro's game", j'explique que j'ai personnellement apprécié ce roman, parce que j'ai vécu des scènes très proches. Vivre dans une ville dont certains quartiers sont pilonnés est une expérience douloureuse. Et ce que j'ai aimé, c'est le fait que malgré quelques scènes violentes, Rawi Hage centre son propos sur l'évolution de Bassam et Georges. Il y a une nuance intéressante chez Hage, ces personnages ne sont ni bons, ni mauvais, ils se cherchent sous une pluie de bombes. Il y a espoir et desespoir.Vu sous cet angle, on comprend le chemin de l'exil, mais on intègre aussi l'option de la folie meurtrière.J'ai aimé ce roman.
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A
<br /> Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'enrichir mon billet avec ce com' passionnant.<br /> <br /> <br />
R
Coucou,Je te rassure, je n'ai pas aimé non plus et je voudrais bien que ceux qui ont aimé m'expliquent :) ça m'a laissé froide en fait :)bisous :)
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A
<br /> Ceux qui aiment expliquent pourquoi dans des billets élogieux, mais je n'arrive à comprendre pour autant!<br /> Merci de ta visite.<br /> <br /> <br />
C
Ma recherche (laborieuse!) de blogs n'ayant pas accroché sur ce roman, me fait découvrir le votre. J'ai vraiment bien aimé ce roman, ce qui n'est pas très original semblerait-il, mais tend à confirmer votre hypothèse qu'il s'agit là d'un roman pour hommes! ;-)
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A
<br /> Pourtant beaucoup de blogueuses ont aimé aussi...<br /> Pas étonnant que votre recherche fut labourieuse ;-)<br /> <br /> <br />
K
Je l'ai moi aussi reçu et vient d'attaquer la lecture. Et pour l'instant, je partage ton avis. J'en dirais plus quand je l'aurais terminé...
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A
<br /> Ah? Vais-je me sentir moins seule? ;-)<br /> <br /> <br />
Y
J'ai beaucoup aimé ce livre -encore un qui aime !-, le style de l'auteur, la rapidité de l'ouvrage ont emporté mon adhésion.
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A
<br /> Je me sens un peu seule ;-(<br /> <br /> <br />

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone