28 septembre 2008
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J'ai, comme beaucoup d'entre vous, accepté l'offre de Violaine de Chez lesFilles.com, à savoir découvrir le roman de Rawi Hage. Bien loin de ce que je lis habituellement, j'ai vu là l'occasion de découvrir une autre littérature.

Bassam, le narrateur et Georges son ami d'enfance vivent à Beyrouth. Ou plutôt survivent dans cette ville en guerre, en imaginant un exil pour Rome ou Paris.
De menus larcins en actes guerriers, de petits conflits en engagements politiques, l'engrenage vers une inévitable violence s'amorce.
Le premier chapitre m'a, immédiatement, plongée dans le quotidien du peuple libanais vivant sous la menace incessante des bombes. Intéressant.
Mais très vite l'histoire se concentre plutôt autour du narrateur, un homme froid, blindé. Parallèlement, l'écriture devient de plus en plus difficile: phrases longues, dialogues inclus dans le texte. J'ai commencé à m'ennuyer.
Puis l'atrocité devient omniprésente: les scènes de combats entre milices s'enchainent, les personnages, paumés mais belliqueux, perdent toutes leurs chances d'acquérir une âme susceptible de m'émouvoir. J'ai abhorré cette ambiance sordide, cette surenchère de violence.
Un ultime effort pour continuer ma lecture, m'a amenée vers une description de tortures, réaliste à me donner la nausée. Il me reste encore une centaine de pages à lire, mais je déclare forfait: j'arrête! Ce roman n'est vraiment pas fait pour moi!
J'ai quelques remords d'avoir osé accepter une offre qui me correspondait si peu...Toutes mes excuses aux éditions Denoël.
Cathulu, Saxaoul et Tamara (entre autres!) ont perçu ce roman d'une toute autre façon.
Clarabel n'a pas réussi à l'aimer. Alice, non plus, mais de façon moins radicale que moi.
Editions Denoël
Crédit couverture: Editions Denoël et Fnac.fr

Bassam, le narrateur et Georges son ami d'enfance vivent à Beyrouth. Ou plutôt survivent dans cette ville en guerre, en imaginant un exil pour Rome ou Paris.
De menus larcins en actes guerriers, de petits conflits en engagements politiques, l'engrenage vers une inévitable violence s'amorce.
Le premier chapitre m'a, immédiatement, plongée dans le quotidien du peuple libanais vivant sous la menace incessante des bombes. Intéressant.
Mais très vite l'histoire se concentre plutôt autour du narrateur, un homme froid, blindé. Parallèlement, l'écriture devient de plus en plus difficile: phrases longues, dialogues inclus dans le texte. J'ai commencé à m'ennuyer.
Puis l'atrocité devient omniprésente: les scènes de combats entre milices s'enchainent, les personnages, paumés mais belliqueux, perdent toutes leurs chances d'acquérir une âme susceptible de m'émouvoir. J'ai abhorré cette ambiance sordide, cette surenchère de violence.
Un ultime effort pour continuer ma lecture, m'a amenée vers une description de tortures, réaliste à me donner la nausée. Il me reste encore une centaine de pages à lire, mais je déclare forfait: j'arrête! Ce roman n'est vraiment pas fait pour moi!
J'ai quelques remords d'avoir osé accepter une offre qui me correspondait si peu...Toutes mes excuses aux éditions Denoël.
Cathulu, Saxaoul et Tamara (entre autres!) ont perçu ce roman d'une toute autre façon.
Clarabel n'a pas réussi à l'aimer. Alice, non plus, mais de façon moins radicale que moi.
Editions Denoël
Crédit couverture: Editions Denoël et Fnac.fr