8 octobre 2008
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J'ai accepté l'offre commerciale du Livre de Poche et j'ai lu ce roman de l'iranienne Zoyâ Pirzâd.
Arezou a quitté son mari et la France pour revenir s'installer, avec sa petite fille de 3 ans, à Téhéren.
Quelques années plus tard, son père meurt. Elle reprend la direction de son agence immobilière, affronte l'adolescence de sa fille, combat l'autorité de sa mère, partage une complicité sans égale avec sa meilleure amie.
Un certain équilibre de vie qu'un homme va perturber...
Si je fais abstraction des prénoms un peu compliqués à mémoriser, j'ai lu ce livre comme je dévorais les Harlequin à l'adolescence.
Tous les ingrédients y sont: l'amoureux riche parfait sous tous rapports, l'amie déçue par les hommes et jalouse du béguin de sa copine, la gamine insupportable de l'héroïne, la famille très conventionnelle, les vieux domestiques fidèles...
Sauf que j'ai un peu murie depuis mes 15 ans, alors forcément j'ai eu peu d'émois avec cette romance à la lecture un peu trop facile.
Je me serais, peut-être même, ennuyée si l'histoire ne se passait pas en Iran. Parce que forcément ce contexte donne une toute autre dimension aux aventures, aux sentiments des personnages.
Les différences de moeurs entre les générations sont certainement plus marquées qu'en Europe et donnent lieu à beaucoup de contradictions. Les jeunes filles sortent, flirtent, surfent sur le Net, convoitent les grandes marques de vêtements, mais ne se mêlent pas aux hommes dans un bus.
Dans le roman je n'ai lu aucune scène lascive (même pas un tout petit bisou entre les 2 amoureux de plus de 40 ans!), mais par contre j'ai pu assister, pendant quelques pages, à la conversation impudique de jeunes femmes sur leurs moyens de contraception.
Cette lecture me fut, malgré son manque d'intensité, très agréable. Parce que je n'ai fait que manger, sans prendre un gramme!
Et vas-y que je prends le thé avec tout plein de gâteaux fourrés aux amandes, que je déjeune au resto pour me régaler de kébabs ou divers riz pilaf, que je suis invitée à diner par une cuisinière experte en ragoût d'agneau! Un régal ces multiples agapes!
Pas étonnant que l'héroïne se plaigne de ne pas réussir à garder la ligne! Et oui, mesdames, en Iran aussi cette préoccupation existe...
Les avis de Tamara et Brize présentent quelques similitudes avec le mien.
Les impressions d'Alice ressemblent aux miennes. Avec son billet, vous trouverez d'autres liens.
Editions Zulma et Livre de poche
Crédit couverture: Edition Livre de poche et Fnac.fr
Arezou a quitté son mari et la France pour revenir s'installer, avec sa petite fille de 3 ans, à Téhéren.
Quelques années plus tard, son père meurt. Elle reprend la direction de son agence immobilière, affronte l'adolescence de sa fille, combat l'autorité de sa mère, partage une complicité sans égale avec sa meilleure amie.
Un certain équilibre de vie qu'un homme va perturber...
Si je fais abstraction des prénoms un peu compliqués à mémoriser, j'ai lu ce livre comme je dévorais les Harlequin à l'adolescence.
Tous les ingrédients y sont: l'amoureux riche parfait sous tous rapports, l'amie déçue par les hommes et jalouse du béguin de sa copine, la gamine insupportable de l'héroïne, la famille très conventionnelle, les vieux domestiques fidèles...
Sauf que j'ai un peu murie depuis mes 15 ans, alors forcément j'ai eu peu d'émois avec cette romance à la lecture un peu trop facile.
Je me serais, peut-être même, ennuyée si l'histoire ne se passait pas en Iran. Parce que forcément ce contexte donne une toute autre dimension aux aventures, aux sentiments des personnages.
Les différences de moeurs entre les générations sont certainement plus marquées qu'en Europe et donnent lieu à beaucoup de contradictions. Les jeunes filles sortent, flirtent, surfent sur le Net, convoitent les grandes marques de vêtements, mais ne se mêlent pas aux hommes dans un bus.
Dans le roman je n'ai lu aucune scène lascive (même pas un tout petit bisou entre les 2 amoureux de plus de 40 ans!), mais par contre j'ai pu assister, pendant quelques pages, à la conversation impudique de jeunes femmes sur leurs moyens de contraception.
Cette lecture me fut, malgré son manque d'intensité, très agréable. Parce que je n'ai fait que manger, sans prendre un gramme!
Et vas-y que je prends le thé avec tout plein de gâteaux fourrés aux amandes, que je déjeune au resto pour me régaler de kébabs ou divers riz pilaf, que je suis invitée à diner par une cuisinière experte en ragoût d'agneau! Un régal ces multiples agapes!
Pas étonnant que l'héroïne se plaigne de ne pas réussir à garder la ligne! Et oui, mesdames, en Iran aussi cette préoccupation existe...
Les avis de Tamara et Brize présentent quelques similitudes avec le mien.
Les impressions d'Alice ressemblent aux miennes. Avec son billet, vous trouverez d'autres liens.
Editions Zulma et Livre de poche
Crédit couverture: Edition Livre de poche et Fnac.fr