Au début de « Dix neuf secondes », la vie est «normale» :dans le RER, des gens, chacun avec leurs problèmes quotidiens, se côtoient pour quelques instants. Seulement, ils ne leur restent plus que dix-neuf secondes à subir peines de coeur , problèmes existentiels. Un attentat...et tout est résolu pour eux.
Sur le quai, le narrateur attendait sa femme. Elle n'est pas descendue de la rame... Le drame est aussi pour lui, qui reste.
Pierre Charras m'a offert quelques heures de lectures troublantes. Dans la première partie, les personnages nous ressemblent et l'intrigue très crédible nous rappelle le fragilité de la vie. Pas le temps de se remettre, et on assiste à un autre bouleversement: la douleur du deuil mène le narrateur à la folie.
Un livre qui m'a donné quelques frissons dans le dos.