4 juin 2006
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De Stéphanie Janicot, j’avais beaucoup aimé « Non, ma mère n’est pas un problème », mais avec ce roman mon avis est plus modéré. Non que l’écriture ne soit pas convaincante ou que les personnages restent inconsistants, mais le thème est trop commun sans que rien de nouveau n’y soit apporté.
Un jeune homme allemand, lourd de culpabilité collective, lors d’études en France loge chez une femme juive et sa petite fille. Le grenier regorge de reliques familiales, à partir desquels il va reconstituer l’histoire de leur lignée.
J’ai eu l’impression au fil des pages de relire « Rue des Rosiers » de Jacques Lanzmann, que dit au passage, j'ai trouvé bien supérieur.
De plus, vers le milieu de l'histoire j’avais deviné la fin et ne pas être surprise suffit pour gâcher l’opinion que je peux avoir d’une lecture.
Je sais que pour Amandine ce fut une « lecture coup de cœur », ce qui prouve encore une fois combien chaque livre peut avoir sa chance, peut trouver ses lecteurs.
(Livre de poche)