Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
Après plusieurs bons billets lus sur ce livre de Didier Decoin, faible que je suis, j'ai accepté la proposition de Stéphanie (agence Inmediactic) de me l'envoyer.
Une nuit de mars 1964, Kitty Genovese se fait assassiner, dans une rue de Manhattan.
Elle crie, réveille les habitants du quartier.
Aucun ne réagit.
Triste et révoltant fait divers dont Didier Decoin va tirer ce roman.
Ce bouquin m'a terriblement ennuyée...
La structure de l'histoire est brouillonne. Simplette à saisir, aucun problème de compréhension ne découle de cette construction, mais elle inhibe toute émotion.
Je n'ai pas du tout apprécié, non plus, l'étalage de détails sordides. Mal intégrés dans le récit, je trouve qu'ils ne lui apportent rien. Du coup, j'ai eu l'impression d'une gratuité et en ai été gênée.
Finalement seules les 6 pages de l'épilogue m'ont, un tant soit peu, intéressée.
Elles analysent la passivité des témoins d'agression, via une étude d'un psychosociologue sur le sujet. Etonnant...
Je sais que certains peuvent être troublés par cette question: "Et moi, qu'aurais-je fait?".
Les circonstances font que je n'ai plus à me la poser: cela peut-il expliquer mon désintérêt pour ce livre?
Dans cette collection "Ceci n'est pas un fait divers" j'avais lu "L'enfant d'octobre" de Philippe Besson.
Ce livre sur "l'affaire Grégory" avait fait polémique lors de sa sortie, mais moi il m'avait complètement bouleversée.
Je suis le vilain (très vilain et très méchant) petit canard aux côtés d'Alice, Clarabel, Jules, Lily, Lou et Praline.
Editions Grasset
Crédit photo: Editions Grasset et Fnac.fr