6 octobre 2009
2
06
/10
/octobre
/2009
18:00
J'ai lu, avec plaisir, quelques livres de Stefan Zweig. J'ai frémis, comme rarement, avec "Le joueur d'échec" et ai été émue aux larmes avec "La confusion des sentiments". Sans conteste mes 2 titres préférés.
Il y a quelques jours, "on" m'a offert cette nouvelle et il ne fut pas question de la faire passer par ma PAL.

Un matin, un romancier renommé reçoit la lettre d'une femme avec cet en-tête: "A toi qui ne m'a jamais connue".
Au fil des feuillets, une femme lui exprime, avant d'expirer, tout cet amour qu'elle a tenu secret des années.
Je le dis tout de suite, ce texte ne détrônnera pas mes 2 favoris.
Je l'ai lu avec plaisir, apprécié quelques jolies tournures de phrases. Voilà. C'est tout.
Nombre d'entre vous* ont pourtant été extrêmement touchés par cet amour unilatéral, mais moi non.
Le "trop" m'a gênée. Trop de servitude, trop d'abnégation, trop de douleur, trop de passion. Je n'arrive pas à imaginer que toute personne "normalement constituée" puisse aimer à ce point-là. Cette pauvre femme me semblait être un cas pathologique plutôt qu'une véritable amoureuse.
Je n'ai pas pu (ou pas su) être une lectrice empathique ou compatissante. Quelquefois même j'ai frôlé l'agacement. Comme une envie de la secouer, de lui ouvrir les yeux à cette amoureuse transie!
Je crois qu'en moi le féminisme est plus fort que le romantisme. Effet (beaucoup! )plus de 40 ans????
(*En autres: Alice, Bellesahi, Caroline, Kalistina...)
Un grand merci à "on". Parce que je suis toujours heureuse de recevoir et de lire les cadeaux plein d'amitié. Et ce quel que soit mon ressenti pour le livre offert.
Edit du 7 octobre: Leiloona a publié un billet qui rejoint le mien.
Editions Stock (La Cosmopolitique)
Crédit couverture: Editions Stock et Fnac.fr
Il y a quelques jours, "on" m'a offert cette nouvelle et il ne fut pas question de la faire passer par ma PAL.

Un matin, un romancier renommé reçoit la lettre d'une femme avec cet en-tête: "A toi qui ne m'a jamais connue".
Au fil des feuillets, une femme lui exprime, avant d'expirer, tout cet amour qu'elle a tenu secret des années.
Je le dis tout de suite, ce texte ne détrônnera pas mes 2 favoris.
Je l'ai lu avec plaisir, apprécié quelques jolies tournures de phrases. Voilà. C'est tout.
Nombre d'entre vous* ont pourtant été extrêmement touchés par cet amour unilatéral, mais moi non.
Le "trop" m'a gênée. Trop de servitude, trop d'abnégation, trop de douleur, trop de passion. Je n'arrive pas à imaginer que toute personne "normalement constituée" puisse aimer à ce point-là. Cette pauvre femme me semblait être un cas pathologique plutôt qu'une véritable amoureuse.
Je n'ai pas pu (ou pas su) être une lectrice empathique ou compatissante. Quelquefois même j'ai frôlé l'agacement. Comme une envie de la secouer, de lui ouvrir les yeux à cette amoureuse transie!
Je crois qu'en moi le féminisme est plus fort que le romantisme. Effet (beaucoup! )plus de 40 ans????
(*En autres: Alice, Bellesahi, Caroline, Kalistina...)
Un grand merci à "on". Parce que je suis toujours heureuse de recevoir et de lire les cadeaux plein d'amitié. Et ce quel que soit mon ressenti pour le livre offert.
Edit du 7 octobre: Leiloona a publié un billet qui rejoint le mien.
Editions Stock (La Cosmopolitique)
Crédit couverture: Editions Stock et Fnac.fr