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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 08:15

Je viens de refermer définitivement ce roman norvégien de Lars Saabye Christensen, 300 pages avant la fin. Alors que le premier tiers me passionnait, j'ai complètement décroché ensuite: et je n'arrive pas à le finir tant je m'ennuie . C'est désapointée que j'abandonne. Je pense que ce livre est de bonne littérature: couronné par le Prix littèraire du conseil nordique, encensé par Papillon, Cuné et Chimère, et je ne comprends pas pourquoi je n'arive pas y prendre ma part de plaisir! Qu'est-ce qui m'a échappé, qu'est-ce que je n'ai pas compris?

Je fais quand même un petit résumé:

Le narrateur Barnum raconte sa vie peu commune à Oslo dans les années 60. Sa famille est quelque peu excentrique: 3 générations de femmes intransigeantes, un demi-frère au caractére mêchant, un père aux absences mystérieuses. De ce dernier il a hérité d'une petite taille: une caractéristique qui l'explose aux railleries des autres enfants, et le fait se sentir très seul.

Tout ce côté du roman sur le regard des autres, les histoires que Barnum s'invente pour oublier quelques instants sa différence m'aurait peut-être plu si je ne m'étais pas perdue dans la saga familliale. Avec les récits entremêlès j'avais l'impression de faire un pas en avant et deux en arrière...

 

Ai-je abordé ce livre au mauvais moment? Le blues "retour de vacances" demandait sans doute une autre lecture...

(Livre de poche)

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commentaires

S
ON me l'a offert et le résumé m'avait bien plu; je vais rester sur les avis de celles/ceux qui ont aimé!
Répondre
A
Oui, Sophie, garde plutôt les bonnes critiques puisqu'elles sont majoritaires. Nous attendons ton avis...<br /> Quand je n'ai pas aimé un roman qui fait l'unanimité je me sens complétement frustrée, comme quand on assiste à une fête où tout le monde s'amuse et que l'on reste à l'écart.Non, c'est même pire... puisque là  je ne peux pas me rabattre sur le buffet!
C
Ben justement, Anne, tu en as peut-être trop entendu parler, tu avais trop d'attentes vis à vis de ce roman, ça arrive parfois !Et puis, tout est affaires de circonstances, aussi, souvent. Faut pas t'en faire ! :-D
Répondre
P
Ce qui me surprend, c'est que tu te soies ennuyée dans ce bouquin !?!!  Mais, tu as raison : peut-être un trop gros pavé pour un retour de vacances. J'espère que tu vas bientôt en attaquer un autre qui te réjouiras :-))))
Répondre

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone