Je viens de refermer définitivement ce roman norvégien de Lars Saabye Christensen, 300 pages avant la fin. Alors que le premier tiers me passionnait, j'ai complètement décroché ensuite: et je n'arrive pas à le finir tant je m'ennuie . C'est désapointée que j'abandonne. Je pense que ce livre est de bonne littérature: couronné par le Prix littèraire du conseil nordique, encensé par Papillon, Cuné et Chimère, et je ne comprends pas pourquoi je n'arive pas y prendre ma part de plaisir! Qu'est-ce qui m'a échappé, qu'est-ce que je n'ai pas compris?
Je fais quand même un petit résumé:
Le narrateur Barnum raconte sa vie peu commune à Oslo dans les années 60. Sa famille est quelque peu excentrique: 3 générations de femmes intransigeantes, un demi-frère au caractére mêchant, un père aux absences mystérieuses. De ce dernier il a hérité d'une petite taille: une caractéristique qui l'explose aux railleries des autres enfants, et le fait se sentir très seul.
Tout ce côté du roman sur le regard des autres, les histoires que Barnum s'invente pour oublier quelques instants sa différence m'aurait peut-être plu si je ne m'étais pas perdue dans la saga familliale. Avec les récits entremêlès j'avais l'impression de faire un pas en avant et deux en arrière...
Ai-je abordé ce livre au mauvais moment? Le blues "retour de vacances" demandait sans doute une autre lecture...
(Livre de poche)