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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 08:57

Ce roman est le 4ème que je lis de Philippe Besson, mais c'est le premier qu'il a écrit. Pas étonnant que d'autres publications ont suivies: ce livre est d'une intensité rare et reflète déjà le talent de l'auteur que l'on connaît.

 

En opposition avec le titre, ce roman nous met en présence de 3 hommes en 1916: Vincent le narrateur, un adolescent arrogant, Arthur le jeune soldat et Marcel l'écrivain vieillissant. Les deux premiers vont vivre une histoire d'amour intense, charnelle pendant que le troisième jouera le rôle du confident.

Quelle peut être l'issue d'une relation homosexuelle le temps d'une courte permission de 7 jours? Qu'est-ce que 7 petites nuits sensuelles peuvent représenter dans une vie?

 

Le début de la première partie m'a semblé un peu difficile à lire, les dialogues étant présentés sous forme narrative, mais très vite l'histoire emporte, les mots trouvent le chemin du coeur. La deuxième phase, épistolaire, "repose" un peu sans perdre son intensité et la conclusion apportée par le dernier chapitre, si elle parait osée, reste crédible et nous emmène au summun du bouleversement.

Voilà comment j'ai navigué sur ces 214 pages: bousculée et relevée, puis renversée et remise à flots, puis définitivement chavirée. Tout est magnifique sous la plume de Philippe Besson: la douleur est digne, les scènes érotiques sont pudiques, l'amour d'une mère est généreux, la tolèrance devient évidente. Seules la guerre et la mort gardent leur noirceur...

Toi, Lo, qui commence juste à découvrir cet auteur, si tu savais ce qui t'attend...  ;-)

 

(Pocket)

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commentaires

A
Je viens de le finir et je dois dire que c'est un super bouquin que je ne suis pas prette d'oublier. Il est GEANT ...
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A
<br /> Tant mieux, j'en suis ravie! C'est un roman qui m'a beaucoup marquée.<br /> <br /> <br />
B
C'était ton premier Besson ? Il y en a d'autres qui valent le déplacement mais "Un instant d'abandon", je n'ai pas pu le finir et, finalement, je ne connaîs qu'une ou deux personnes qui l'ont aimé donc j'attendrai ton avis avec impatience !! Je n'ai pas lu "L'enfant d'octobre" et reste perplexe...En revanche, je te conseille vivement : "Les jours fragiles" (magnifique) et "L'arrière-saison" (ambiance feutrée sans pareille). Je n'ai pas lu "Son frère" mais l'adaptation de Chéreau était superbe donc j'imagine que le livre vaut le déplacement. J'ai moins aimé "Un garçon d'Italie" et "En l'absence des hommes".Bonnes découvertes !
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A
J'ai lu "L'arrière-saison", "Son frère" et "Un garçon d'Italie". Ce dernier étant aussi celui que j'ai le moins aimé.<br /> Je reste également perplexe devant le sujet de "L'enfant d'octobre". Je ne pensais pas que P.Besson aurait envie d'écrire ce genre de livre. La polémique qui en découle me donne encore moins envie de m'y plonger. Attendons de voir si quelques blogs en parlent...
C
Pourquoi il est tout moche mon commentaire ???
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A
Je crois que les commentaires sont "moches" quand le temps consacré à les écrire est trop long.<br /> Mais malgré les //// ton passage chez moi m'a fait plaisir!
C
J\\\'ai lu ton billet avec beaucoup d\\\'attention. En effet j\\\'ai lu Un garçon d\\\'Italie et Son frère, que j\\\'ai beaucoup aimés, et tout le monde me dit : ah ! le meilleur c\\\'est En l\\\'absence des hommes ! Je l\\\'ai donc depuis quelque temps sous le coude.... Promis, je le lis après les romans de la rentrée littéraire :-)
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T
Anne, <br /> Encore un billet qui va me faire craquer... Bon, sur ma LAL... et bientôt dans ma PAL ! Merci et à bientôt pour le feed-back !
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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone