Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
  • Contact

je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

Recherche

Archives

Cette semaine

23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 08:37

J'avais lu tellement d'avis enthousiastes sur ce roman de Khaled Hosseini, c'était évident que je me laisserais tentée. Et j'ai bien fait de céder à vos tentations!

Dans les années 1970 Amir vit à Kaboul avec son père un riche commerçant. Il grandit avec Hassan le fils du serviteur. Tout deux sans mère, ces enfants sont même frères de lait. Ils partagent leurs jeux, leurs rêves. La différence de classe sociale, le tempérament jaloux de l'un et trop doux de l'autre, la carence affective maternelle, le racisme ambiant en Afghanistan: tout ces facteurs vont inévitablement mener au drame. Ironie de la vie, l'espoir de réparation  viendra grâce aux tragiques évènements politiques.

 

Au début de ma lecture, j'ai eu un peu peur de m'ennuyer avec ce thème déjà maintes fois traité: l'amitié  impossible à long terme entre un maître et son serviteur. Et puis au bout d'une cinquantaine de pages l'intrigue m'a alpaguée. Elle s'imbrique dans l'histoire de l'Afghanistan et ce pays lui donne une couleur toute particulière. L'amour de l'auteur pour sa terre natale transparait dans ses descriptions de Kaboul et de son peuple. Et sous une plume que l'on devine attendrie, les moeurs, le "savoir vivre",  l'honneur des afghans sont décrits avec une pointe d'humour fort plaisante. Ecriture narrative qui nous "envoie là-bas" et écriture cocasse donc, mais aussi pour la dernière partie une écriture très poétique, très douce: le coeur tout attendri j'ai du mal à quitter Amir et Sohrab.

Avec ce livre je n'ai pas pu me contenter d'une simple lecture. Je l'ai complétée par de nombreuses recherches sur Internet. J'ai beaucoup appris et plus jamais je n'écouterais l'actualité afghane "comme avant". Je porte souvent sur ce pays un jugement incisif, mais, tout n'est pas si simple... Quel gâchis ces guerres, ces conflits religieux, ces régimes dictatoriaux...

L'avis de Hervé

Je vous offre cet extrait, prenez "C'est cadeau"!. "Les enfants ne sont pas des livres de coloriage. Tu ne peux pas les peindre avec tes couleurs préférées".

(10/18)

Partager cet article
Repost0

commentaires

A
En effet c'est un très très bon livre. On le quitte différent (e)...
Répondre
A
Excellent, je confirmeAucune hésitation à avoir, plongez dans ce Kaboul attiré par le ciel
Répondre
A
Merci de ta visite chez moi....
G
Bonjour  Anne, pas mal fu tout l'extrait très révélateur, j'ai acheté le livre je le lirais très bientôt.AmitiéArmando
Répondre
A
Tu ne regretteras pas ton achat...bonne lecture!
G
J'ai aussi beaucoup aimé ce livre. Pour les recettes, tu peux aller sur le site de marmiton.org et taper "afghan" dans les recherches de recettes. Ils en ont quelques une....
Répondre
A
Hervé, j'avais lu la critique du livre "Le photographe" sur ton blog. Je suis peu attirée par les BD, mais là je la note et j'irai voir à la médiathèque si je peux la trouver.<br /> Pour les plats afghans, je vais suivre la suggestion de Gambadou (merci à toi) et rechercher quelques recettes.<br /> Je "monte" à Paris quelquefois, je te redemanderais l'adresse du resto à ce moment-là.
H
Anne: je ne me rappelle plus des noms des plats. J\\\'ai mangé afghan en voyageant au Pakistan (où beaucoup de réfugiés afghans séjournent) mais je montrais le plat de mon voisin pour avoir la même chose!! C\\\'était très basic.<br /> Par ailleurs si tu veux continuer à découvrir ce pays je te recommande largement la BD le photographe mais aussi pour le Pakistan la BD La tentation Carnet de voyages au Pakistan. <br /> A lire aussi ce sont les récits de voyage de Nicolas Bouvier et de Ella Maillart sur cette région absolument extraordinaire<br /> Pour ce qui est de la condition de la femme, je ne peux que t\\\'approuver. Mais là encore un pays comme l\\\'Iran est très paradoxal. C\\\'est le seul pays arabe visité où les femmes dans les grandes villes t\\\'accostent pour discuter avec toi!<br /> Pour ce qui est du resto afghan si cela t\\\'intéresse j\\\'en connais un à Paris..
Répondre

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone