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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 09:03

J'avais beaucoup aimé "L'invitation à la vie conjugale", mais pas du tout "Tendres silences", si bien que j'avais laissé tomber les romans d'Angela Huth. Jusqu'au jour où une bloggeuse, via un avis enthousiasme, m'a donné l'envie de retenter une lecture.

 

Quand Viola passe une audition pour une pièce de théâtre New-yorkaise, Harry le metteur en scène tombe sous le charme de cette compatriote anglaise. Rentrés tous deux en Angleterre, il lui déclare sa flamme sans trouver aucun écho chez la jeune femme. Exacerbée, sa passion devient obsession. Viola se retrouve victime d'un harcèlement, de plus en plus pesant...

 

 

Quand, à la fin de ma lecture,  je suis allée sur le site de la Fnac pour copier la photo de couverture, je fus très surprise de lire des avis défavorables sur ce roman. Parce que moi cette intrigue m'a complètement emportée! Si j'avais pu, je vous assure que j'aurais avalé les 400 pages sans m'arrêter!  

Le suspense est très prenant, par contre, la description de ce harcèlement n'est pas perturbante, allégée par cet humour anglais bien particulier. Dispatché judicieusement entre les lignes, il ne laisse aucun doute sur la nationalité de l'auteure. D'ailleurs, on trouve bien la vieille fille "col blanc-collet montée", personnage typique des romans britanniques.

Bien sûr, en bonne française tempétueuse, j'ai quelquefois été agacée par cette "politesse-oblige" qui rend Viola trop laxiste devant l'adversaire, mais lire c'est, aussi, prendre conscience des différences. Me voilà, donc maintenant prête à accepter l'éducation "english"....heu...par contre pas leur gastronomie. Parce que le dîner préparé par le frère de Viola, un poulet en daube avec une sauce à la menthe et au citron servi avec du champagne (quel gâchis!), moi je dis "Non merci!".

(Folio)

 

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commentaires

Y
au moins c'est clair, c'est le nom de l'auteur qu'il faut noter... voilà c'est fait ! ce sera surement en 2007 mais j'ai très envie de la lire...
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E
Je n'ai jamais lu de romans d'Angela Huth mais je pense, à la lecture de ton billet, que je devrais sérieusement m'y mettre! Celui là m'a l'air très intéressant mais peut-être devrais-je commencer par "L'Invitation à la vie conjugale". Lequel as-tu préféré?
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A
Les 2!
L
Visiblement la gastronomie anglaise a traumatisé pas mal de monde... Heureusement qu'ils ont de bons écrivains !
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C
... Anne, disons que je suis "posée" mais il ne faut pas me marcher sur les pieds non plus ! :-))) <br /> A propos de cuisine anglaise, moi j'ai toujours eu beaucoup de chance et je me suis à chaque fois régalée ! Allez comprendre !?! ;-))
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F
J'aime bien l'humour si particulier des anglais...mais sûrement pas leur gastronomie si l'on peut employer ce terme...j'aime trop la notre et encore plus celle du sud-ouest, d'accord il y a peut-être un peu de chauvinisme dans mes goûts culinaires !!! :0055:
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A
Je te promets que la gastronomie bretonne n'est pas mal non plus!

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Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

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Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
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Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone