Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
  • Contact

je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

Recherche

Archives

Cette semaine

17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 09:47

Depuis plus d'un an de blog, combien d'avis enthousiastes ai-je pu lire sur cette littérature québécoise dont j'ignore tout?! Je me suis promis de découvrir Michel Tremblay ou Jacques Poulain mais, hasard de mes achats en bouquinerie, c'est par ce roman de Mélanie Vincelette que je fais mon baptème canadien. Clarabel, Florinette, Laure, Cathulu, Allie, Malice l'avaient lu et m'avaient tentée.

 

 

Emile, 12 ans, vit dans un village perdu au nord du Québec. Elle habite dans un motel désaffecté avec son père cultivateur de pavots et taxidermiste, sa mère cartomancienne et enceinte. Ses amis sont d'un genre un peu particulier: une copine paumée, un vieil artiste original, une mémé "surfeuse",  un vicaire lascif, une bonne-soeur sexy, des stripteaseuses. Le temps d'un été leurs destins vont s'entremêler.

 

 

Mon avis va complètement dénoté, puisque je n'ai pas du tout aimé ce roman! Comme il est court, je l'ai terminé mais je suis ennuyée de bout en bout. D'abord l'intrigue m'a semblée ténue, l'atmosphère insipide. Puis tous ces personnages déjantés et invraisemblables m'ont laissé de marbre; contrairement aux blogeuses précitées qui avaient trouvé la jeune adolescente plutôt attendrissante. Je pressentais bien l'humour derrière certains passages, simplement  je n'ai pas su y être réceptive...même pas une ébauche de sourire.

Dommage ou tant mieux puisqu'il me reste, certainement, à découvrir le meilleur de la plume québécoise...

 

(Robert Laffont)

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
Salut Anne, et ben je te rejoins totalement dans ta critique, j'ai lu ce bouquin il y a quelques semaines, et je m'y suis ennuyée au point d'avoir la flemme d'écrire une note dessus... Vraiment, grosse déception!! J'apprécie nettement plus Tremblay, bien que je n'aie lu qu'un seul de ses livres!!
Répondre
A
Les avis ont l'air de concordés, et ça me donne encore plus envie de découvrir Tremblay qui, lui, fait l'unanimité...
A
J'ai trouvé ce roman un peu bizarre... Moi je te suggère plutôt Jacques Poulin... Il écrit tellement de beaux livres! ♥
Répondre
A
Cela arrive quelquefois que l'on ne ressente pas la même chose qu'une majorité !
Répondre
F
Oh dommage !!! mais bon il en reste tellement d'autres à découvrir ! ce n'est que partie remise avec la lecture canadienne ! ;-)
Répondre
K
Ah, le lézard a-t-il sauvagement avalé la libellule? Il est tout mimi malgré tout!<br /> J'ai noté depuis longtemps ce titre. Je vais le souligner afin de harceler la bibliothèque!
Répondre
A
Je te rassure la libellule a eu le temps de s'envoler avant que le lézard ne prenne sa place... Heureusement je n'aurais pas à continuer cette série photo sur la chaine alimentaire. D'ailleurs, qui aurait mangé le lézard ?<br /> Frédéric (le Chéri de l'Insatiable lectrice)

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone