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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 11:05

Ce roman de Nancy Mitford, je l'aurais peut-être acheté pour la couverture que je trouve très attirante ou parce que l'un d'entre vous me l'aurait fait noter...Peut-être...Je ne le saurais jamais puisque je l'ai gagné!

 

 

Fanny, la narratrice, est très proche de sa cousine Linda. Toutes deux  anglaises vivent dans l'après-première guerre une enfance espiègle, une adolescence rêveuse et romantique et enfin une vie d'adulte en décalage avec les principes moraux de la génération précédente. Puis, la seconde guerre se profile...

 

 

 

 

"Nancy Mitford : c'est du waouh !! ;-)" Voilà le commentaire que m'avait laissé Clarabel quand je vous avais dit avoir reçu ce livre! ...Et je vais vous confier pourquoi, pour moi aussi, c'est "Waouh"!

. Parce que les héroïnes sont des aristocrates anglaises drôles et attachantes. Comment pourrait-il en être autrement puisqu'elles croient tout fort en l'amour, que leur vision de la France est celle de la Comtesse de Ségur, qu'elles préfèrent notre élégante mode parisienne à leur piteux style londonien, et qu'elles aiment nos lainages souples plutôt que leur tweed rêche!

. Parce que la futilité n'est pas la seule veine de ce livre. La façon de vivre outre-Manche, en début de siècle, est décrite par l'auteure avec une certaine ironie. Via la voix d'un oncle bourru, on comprend que les moeurs désuets sont coriaces, que la fierté chauvine est très forte (les italiens sont des "macaronis", les français des "grenouilles") et que la guerre d'Espagne puis mondiale avait une toute autre dimension pour les insulaires.

. Et enfin parce que dans ce roman l'ironie n'est pas mesquine. Au contraire; elle est attendrie! Il en résulte un humour délicieux tout en finesse auquel j'ai été très sensible. Cette lecture fut vraiment  un régal! 

D'après la 4ème, Nancy Mitford est "sans contexte l'héritière de Jane Austen", les nombreuses "spécialistes" pourront juger...

 Caro[line] a moins aimé.

 (10/18)

Crédit photo couverture: Edition 10/18 et Fnac.fr

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commentaires

L
Miam ! Je craque ! Je suis dans une phase exclusivement anglo-saxonne après avoir délaissé trop longtemps ces auteurs... je note ce livre et pourquoi pas, l'achèterai très vite ? (c'est pas zuste, moi ze gagne zamais des 10/18, nah!):o)
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A
Moi, j'ai gagné cette fois-là, mais ce n'est pas dit que la chance se représentera une seconde foi ;-)<br /> Bonne lecture!
B
Je m'empresse d'en noter le titre, ce livre m'a l'air tout à fait bien, merci pour cet excellent avis.( Molwenna m'a taggé.....et à cours d'idée et trouvant ton blog excellent je me suis permise de te tagger à mon tour, je devais te prévenir)
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A
Je viens juste de l'être par Gachucha! Mais merci quand même de ta visite!
L
Je l'ai, et avec vos commentaires, je vais vite me pencher dessus. Si ça ressemble à Jane Austen en plus...
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L
Mille fois d'accord avec toi et Clarabel, c'est Whaaou !!Bon, ça fait très longtemps que je ne l'ai pas lu, mais j'avais dévoré au moins plusieurs romans d'elle à la suite,  'Pas un mot à l'ambassadeur", "Le cher ange" "L'amour dans un climat froid"... C'est tout dire !!Je crois me souvenir que sa vie était assez passionnante...Bon, je vais m'y replonger ! ;)Bon week end Anne !
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F
Du coup, je me suis inscrite à la newsletter de 10-18... :)))
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A
Alors peut-être auras-tu la même chance que moi de gagner quelques titres ;-)

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

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Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone