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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 18:53

Le mois dernier, une ancienne collègue m'a, après un délai irrespectueux, enfin rendu des livres m'appartenant. Sans doute pour adoucir quelque peu sa négligence, elle m'a offert ce roman de Milena Agus que vous êtes déjà si nombreux à avoir lu.

 

 

Une jeune femme retrace l'histoire de sa grand-mère née au début du siècle. Une vie en Sardaigne où les dogmes en cours ne sont adaptés ni à son tempérament, ni à ses rêves et encore moins à ses aptitudes d'écriture. Elle sera considérée comme folle par sa famille, objet sexuel par son mari, mère indifférente par son fils. Seule sa petite fille l'aime et surtout semble savoir qui elle était  réellement.

 

 

Avec ma peine qui rend difficile toute lecture, je voulais choisir un roman qui ne pourrait que m'étourdir. J'ai donc ouvert celui-ci qui au vue de toutes vos excellentes critiques me faisait presque croire au chef-d'oeuvre.

Et je le referme pas vraiment conquise. Je vais mettre cela sur le compte de ma difficulté à me concentrer, mais l'histoire m'a semblée, par moment, confuse. Déjà par le fait qu'aucun personnage ne soit désigné par son prénom, ensuite par la construction même de l'intrigue: mélange des époques, paragraphes mal délimités. Difficile de me laisser bercer quand rien n'est évident.

Par contre, j'ai aimé les personnages. Cette femme qui vit à travers ses fictions, qui s'handicape avec sa sensibilité et son romanesque extrêmes, qui souffre dans son corps me donnait l'envie de rencontrer un jour une telle grand-mère. Les scènes où ses voisines l'entourent, la chouchoutent m'ont semblé les plus belles de ce récit. Et puis, tous ces plats préparés en commun, ces repas partagés représentent l'Italie telle que je me l'imagine...

Je partage l'opinion de tous sur la réussite du dernier chapitre...

Pour des avis plus objectifs: Clarabel, Cuné, Gachucha, Laure et Papillon ont été exaltées, Gambadou, Lilly , Philippe et Sylire aussi, mais un tout petit peu moins.

 

(Liana Levi)

Crédit couverture: Editions Liana Levi et Fnac.fr

 

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commentaires

G
Moi, c'est pareil mais encore plus inquiétant... Je me dis, au fait, comment finit le bouquin que j'ai lu la semaine dernière ?
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G
A quoi ça sert un blog alors ? lol
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G
Je suis tout à fait d'accord avec tes 2 premiers paragraphes de billets. Par contre, je n'ai même pas réussi à être touchée par le personnage de la grand mère, sauf, un tout petit peu, quand elle rencontre le Rescapé...
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A
<br /> Je ne peux pas te répondre, je ne me souviens plus de grand chose de cette histoire !<br /> <br /> <br />
C
Il est vrai que l'atmosphère de l'Italie est bien décrite... et juste à partir d'impressions, de scènes courtes et signifiantes... C'est le fait que rien ne soit clair qui m'a séduit dans ce roman, toujours l'impression d'être à côté de la réalité de la vie... J'ai trouvé cela extrêmement touchant, d'ailleurs ça m'a touchée et cela fait partie des lectures qui seront pour moi inoubliables. J'en ai fait la critique sur mon blog personnel : http://wordsbyclairette.canalblog.com/archives/2008/05/19/9242222.html
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S
Comme tu l'as souligné ce n'est pas le gros coup de coeur pour moi non plus même si je l'ai apprécié.
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A
Ah, te voilà revenue ;-)

Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone