Florinette savait que ce roman de Françoise Lefèvre me faisait envie, alors elle me l'a prêté. Tout gentiment: ce qui, bien sûr, n'étonnera personne!
A l'intérieur Cécile est remplie de vides: vide d'un amour perdu, vide d'un enfant mort, vide d'espoir vain. Tous ces vides prennent beaucoup, beaucoup de place, alors à l'extérieur elle est obèse...
Les premiers mots lus, c'était trop tard, je me suis trouvée prise dans la spirale du livre qu'on ne peut pas lâcher. Hier je suis arrivée tout juste à l'heure au boulot, j'ai remplacé ma pause thé (pourtant sacrée!) par un moment lecture solitaire et me suis levée de bonne heure ce matin pour le finir!
Ce roman est une petite merveille. Des mots toujours au bord des larmes, mais que la tendresse sauve. Des mots jolis comme ceux des poèmes que je ne lis jamais. Une histoire de détresse, de vie gâchée, d'ostracisme et pourtant une belle histoire colorée par une amitié pure et suave.
Beau, ce roman reste pourtant un conte cruel. Alors forcément le monde sombre, les personnages méchants sont les plus forts. Je le referme le coeur lourd mais...l'esprit émerveillé.
Je sais que ceux qui aiment l'écriture de Sylvie Germain doivent le noter sans hésiter.
Merci encore Florinette pour ce moment d'émotions.
Clarabel l'a lu aussi...ce qui n'étonnera personne!
(Babel)
Crédit couverture: Editions Babel et Fnac.fr