9 novembre 2009
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07:30
C'est aujourd'hui que les lycéens vont désigner leur Prix Goncourt.
Parmi les livres en compétition: ce roman de Justine Lévy. Je dis "roman" puisque c'est ainsi qu'il est présenté. Le doute est-il pourtant possible quand on connait un peu la vie de son auteure?
Peu importe! Roman ou non, cette histoire m'a entrainée dans un sillage d'émotions. Le reste m'est égal.
Alice, la maman de Louise, est en phase terminale de son cancer.
Louise est enceinte.
Alice meurt.
Louise accouche d'une petite Angèle.
Cycle de la vie normal en soi.
Sauf que Louise est une femme fragilisée par une enfance chaotique où aimer une maman excentrique n'était pas simple.
Faire son deuil rongée par une culpabilité constante tout en essayant de se sentir mère...il y avait bien de quoi en faire un roman...
Autant j'ai reproché à Eric Fottorino d'avoir laissé entrevoir son père comme un être trop exceptionnel, autant ici cette critique ne peut être de mise! Ce serait plutôt l'inverse.
Alice n'a jamais su être responsable ni de sa vie, ni de sa fille. C'est ainsi. C'était elle. Elle ne savait pas être autrement.
Justine Levy le sait, le reconnait.
Pourtant quel que soit le tempérament d'une maman et sa façon d'aimer, sa fille culpabilisera toujours. A jamais cette question en elle: "Et si c'était plutôt moi qui suis une mauvaise fille?".
Cette tourmente, qui touche l'une de mes cordes très sensibles, est certainement la raison pour laquelle ce livre de Justine Levy m'a plu.
Plu oui, mais quand même moins que les précédents "Premier rendez-vous" et "Rien de grave". Trop dans leur continuité son thème, son écrirure intimiste et pleine d'autodérision sont privés de l'effet de surprise.
Antigone a vu dans ce récit un hymne d'amour d'une fille à sa mère.
Editions Stock
Crédit photo: Editions Stock et Fnac.fr
Parmi les livres en compétition: ce roman de Justine Lévy. Je dis "roman" puisque c'est ainsi qu'il est présenté. Le doute est-il pourtant possible quand on connait un peu la vie de son auteure?
Peu importe! Roman ou non, cette histoire m'a entrainée dans un sillage d'émotions. Le reste m'est égal.
Alice, la maman de Louise, est en phase terminale de son cancer.
Louise est enceinte.
Alice meurt.
Louise accouche d'une petite Angèle.
Cycle de la vie normal en soi.
Sauf que Louise est une femme fragilisée par une enfance chaotique où aimer une maman excentrique n'était pas simple.
Faire son deuil rongée par une culpabilité constante tout en essayant de se sentir mère...il y avait bien de quoi en faire un roman...
Autant j'ai reproché à Eric Fottorino d'avoir laissé entrevoir son père comme un être trop exceptionnel, autant ici cette critique ne peut être de mise! Ce serait plutôt l'inverse.
Alice n'a jamais su être responsable ni de sa vie, ni de sa fille. C'est ainsi. C'était elle. Elle ne savait pas être autrement.
Justine Levy le sait, le reconnait.
Pourtant quel que soit le tempérament d'une maman et sa façon d'aimer, sa fille culpabilisera toujours. A jamais cette question en elle: "Et si c'était plutôt moi qui suis une mauvaise fille?".
Cette tourmente, qui touche l'une de mes cordes très sensibles, est certainement la raison pour laquelle ce livre de Justine Levy m'a plu.
Plu oui, mais quand même moins que les précédents "Premier rendez-vous" et "Rien de grave". Trop dans leur continuité son thème, son écrirure intimiste et pleine d'autodérision sont privés de l'effet de surprise.
Antigone a vu dans ce récit un hymne d'amour d'une fille à sa mère.
Editions Stock
Crédit photo: Editions Stock et Fnac.fr