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  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 10:50
Pauvre Emmanuelle Pagano, qui a eu l'affligeant privilège de se retrouver entre mes mains la semaine où mon esprit, mon coeur, mes tripes n'étaient qu'un ramassis de confusions et d'angoisses!
Elle avait bien peu de chance de réussir à me faire entrer dans son roman.

Et effectivement, les premières pages furent relues plusieurs fois: impossible de me concentrer.

Puis, peu à peu, l'héroïne a pris forme, le paysage s'est dessiné. J'ai senti le froid du vent s'engouffrant dans les gorges. J'ai vu ces routes sinueuses enneigées et dangereuses. J'ai tremblé pour ces enfants dans le car scolaire.

Emmanuelle Pagano est forte, très forte.

Elle a fini par me capturer avec son histoire d'Adèle, conductrice de transport scolaire et ex petit-garçon!

Et pourtant pas de suspense intense.
Mais dans son écriture, il y a toute une sensibilité qui transparait.  
Une poésie dans la description des montagnes, une indulgence pour la différence, une certaine tendresse pour le milieu rural qui émeuvent.

Je fus beaucoup moins secouée qu'avec "Le tiroir à cheveux", mais le sujet est aussi moins sensible. 
De toute façon,me transporter, actuellement, loin de mon quotidien est déjà un exploit en soi!


Pour en savoir plus sur l'histoire (je suis conscience du piteux "de quoi ça cause" que je publie!), vous pouvez lire le billet de Clarabel.
Et pour savoir ce que ressent une lectrice à l'esprit plus réceptif, vous pouvez rendre visite à Antigone.

Edition POL
Crédit photo: Edition POL et Fnac.fr
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 09:10

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai accepté de recevoir ce livre proposé par "Chez les filles". *Je n'avais lu aucun titre d'Irène Frain (dans mon p'tit esprit parfois confus, je l'ai toujours assimilée à Danièle Steel!) et je me suis dit que ce serait l'occasion de la connaitre. 

 





En 2004, le directeur de l'UNESCO, demande à Max Guérout (vice -président du Groupe de Recherche en Archéologie Navale) de reconstituer l'histoire d'esclaves abandonnés sur une île suite à un naufrage.
L'aventure de ses hommes méritait d'être racontée, et un roman est né.




Je pense qu'il est inutile que j'en raconte plus: beaucoup de billets détaillés ont été publiés. Ceux qui sont intéressés auront donc déjà lu le résumé.

Les histoires de marins, les romans historiques, je n'en lis jamais. C'est typiquement le genre de sujets qui ne m'attire pas du tout.
Mais j'ai, malgré tout, réussi à prendre un certain plaisir à entrer dans cette histoire.

Passées les premières pages franchement beaucoup trop chargées de détails géographiques, l'aventure humaine prédomine et m'a emmenée sans ennui jusqu'à la dernière page.
Il faut bien le dire, sans émotions non plus.
Je crois que ce récit est trop romancé pour être un document et pas assez pour être un bon roman. Ne pas savoir vraiment dans quelle catégorie se situe le livre, m'a déroutée.

Bref, une lecture classée comme très moyenne. Mais vous savez bien, moi quand je ne suis pas toute chamboulée....

J'ai lu les avis de Cathulu, Delphine, Kathel, Lou et Thaïs . Ils vont de l'abandon de lecture à l'enthousiaste...


Edition Michel Lafon
Crédit photo: Edition Michel Lafon et Fnac.fr

* Edit de fin d'après-midi. Via le blog de Sylire, j'ai lu le billet de Laurence sur les offres promotionnelles. Justement, un peu lassée, je m'interrogeais...
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 08:15
J'ai reçu ce roman d'Eva Rice  paru en poche ce mois-ci, dans le cadre d'une offre promotionnelle. Mais les assidus de nos blogs l'auront déjà compris ;-)





1954: l'Angleterre émerge de ses difficiles années après-guerre et la jeunesse veut s'amuser, s'ébrouer.
La musique pop rock américaine va supplanter le jazz, les restrictions sont supprimées.
Pénélope et Charlotte, 2 amies de 18 ans, vont enfin pouvoir commencer réellement à vivre.




Sûr que les romans légers, la littérature britannique ne sont pas franchement mes tasses de thé(!), et pourtant j'ai vraiment pris plaisir à lire ce livre.
J'y ai trouvé une ambiance de "Grease" à l'anglaise: une comédie musicale parsemée de scones, de tasses en porcelaine, de vieilles demeures aristocratiques.

Il n'aurait pu être question que d'une romance de 2 adolescentes gaies, vives mais pas du tout. Les personnages secondaires sont nombreux et cependant jamais négligés. La personnalité de chacun d'eux est clairement définie, approfondie; je trouve que c'est suffisamment rare pour être souligné.
Tous se battent pour réussir à faire cohabiter leurs rêves, leurs ambitions avec leur quotidien.
Tous, aussi, sont Amoureux avec un grand A, et forcément on aime ça nous les faibles lectrices!

Sous un ton drôle, résolument optimiste, j'ai trouvé la trame bien menée.
Les intrigues s'entrecroisent, ne faiblissent pas et l'épilogue est parfaitement réussi.

Par contre, encore une fois, un "coup de gueule" après la 4ème: elle évoque une interrogation qui ne se présentera à l'héroïne qu'à la page 460! Franchement c'est abusé!

Des avis similaires au mien chez Alice, Clarabel, CunéJoelle, Lou et Praline

Editions Flammarion et Livre de poche
Crédit couverture: Editions Livre de poche et Fnac.fr
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 11:20
Parcourir des kilomètres pour Elle.

La voir enfin.

Réfléchir. Hésiter.
Ou, peut-être, savoir tout de suite.

Douter, sans doute.
Mal dormir, certainement.

La revoir encore.


Et puis, le coeur battant, se décider...

Edit de mercredi
Un obstacle important à franchir avant de pouvoir en dire plus....mais j'ai quand même répondu aux com'.
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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 08:38

Denis Lachaud fait partie de ces auteurs que je lis systématiquement. De son dernier roman je ne parcoure pas la 4ème, ne recherche aucunes critiques, je me le procure c'est tout. En toute confiance.







Quand 2 hommes sont les seuls survivants d'un crash aérien, est-ce le signe qu'ils sont destinés à rester liés? 
Pour autant, doivent-ils s'aimer?
Pour l'un, c'est "oui": comme une évidence. 
Il faut que l'autre le comprenne, l'assimile, l'accepte.






Ceci n'est pas franchement un résumé, et cela ne sera pas un billet tentateur.
Je ne veux pas écrire "Ce roman est un coup de coeur, lisez-le!".

Denis Lachaud, personne ne doit vous l'imposer. Vous devez le rencontrer vous-même.
Prenez l'un de ses livres, lisez les premières pages ou quelques extraits. Il ne s'adresse qu'aux tréfonds de l'intime. Si vous sentez comme une chaleur en vous, vous saurez....

Jusqu'à aujourd'hui, mon titre préféré de Denis Lachaud était "La forme profonde". "Prenez l'avion" lui vole la place.                       Sa poésie, sa musique sensuelle en font, à mon coeur, un texte d'une force émotionnelle intense.
Un texte exceptionnel.

Beaucoup moins égoïste que moi, ICB a accepté de parler un peu plus de ce livre. Il a choisi quelques extraits, partagé ses émotions et mis un lien vers une interview de l'auteur. Quand j'ai lu ses réponses aux questions, j'ai compris pourquoi que je ne pouvais qu'être en osmose avec sa plume.


Editions Actes Sud
Crédit photo: Editions Actes Sud et Fnac.fr

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 14:10

J'ai été gentiment conviée à participer à ce tag "aucun rapport avec les livres"  mais sympathique par Saxaoul et Bel Gazou.

Beaucoup l'ont déjà fait, mais je rappelle quand même les règles pour les autres:

* Nommer la personne qui vous a tagué

* Ouvrir le dossier IMAGES le plus récent de votre PC et prendre la sixième photo ..

ou

* Ouvrir le sixième dossier IMAGES de votre PC et prendre la sixième photo.

* Et désigner à votre tour six autres personnes.

Contrairement à certaines (je ne dénonce pas, mais je n'en pense pas moins...) je ne triche pas et publie réellement la 6ème photo de mon 6ème dossier...
Bon, si elle n'avait pas été montrable (comme quelques unes...), j'admets que j'aurais, peut-être, triché, aussi ;-(

Mon 6ème dossier se nomme "2007".
Cette année-là, Eléonore était comme ça:



C'était une belle journée de janvier.
Toutes les 2, nous avions profité d'un déplacement de Monsieur, pour passer un moment-entre-nanas, à Challans en Vendée.

Je m'en souviens parfaitement.
Une chaleureuse boutique déco et un cadeau...
Les halles: du pain croustillant, du jambon, un chèvre et un ananas pour faire un pique-nique...
Trognon, encore là, qui aboie après les cygnes de l'étang...
Des magasins de dégriffés: un jean, un joli pantalon noir...
Le rendez-vous de Monsieur qui finit trop vite, à notre goût....

Quand j'ai demandé l'autorisation de son droit d'image à Mademoiselle, elle m'a dit "C'était bien cette journée!" (mon p'tit coeur a fait un bon de joie.).
Et, a ajouté: "Mais qu'est-ce que j'ai vieilli!" (J'ai souri. Je lui ai dit qu'elle est encore très belle aujourd'hui.)

Je ne désigne personne: ce sera ma tricherie à moi ;-)
Mais il existent forcément 6 volontaires qui meeeeeurent d'envie d'être taguées!

Crédit photo: Moi
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 09:45

De Marie Sizun j'avais déjà apprécié "Le père de la Petite", un récit autobiographique. 
Un tout autre genre que ce titre, puisqu'il est une pure fiction. Mais, hélas, de tels faits divers se voient aussi dans la "vraie vie"...





Ce roman est l'histoire d'un engrenage infernal.
A sa base: un chagrin d'amour, une maternité plus subie que voulue. Presque du banal.
Mais quand ces afflictions touchent un soi fragilisé, des fondements affectifs bien fragiles, le séisme du quotidien se déclenche...





J'ai commencé ce roman en attendant un rendez-vous du genre "donne mal au ventre" et malgré cela, l'histoire a réussi à capter mon attention. Un exploit que seuls quelques livres exceptionnels sont capables de réaliser.

Passées les premières pages, mon engouement ne s'est absolument pas tempéré, est resté intact jusqu'au dernier mot. Tout m'a plu...

J'ai trouvé, dans ce livre, le style d'écriture percutant que l'on repère de plus en plus souvent dans les nouveaux romans et qui me convient parfaitement.
Ces phrases courtes, sans construction grammaticale conventionnelle, remuent au fond de moi des émotions "coup de poing". Beaucoup mieux que ces laïus interminables, entrecoupés de virgules qui m'embrouillent et freinent mes émois...

L'intrigue est parfaite: pas d'invraisemblance, un suspense tendu sans aucun temps mort et un dénouement qui ne s'enlise pas, bien au contraire...
Pour résumer, le genre de bouquin très difficile à lâcher. Très, très difficile...

Restent les personnages: Marthe et Alice.
Finalement, avant même le style ou la trame, ce sont ces 2 femmes les véritables responsables de mon coup de coeur pour ce roman.
Elles sont si attachantes avec leurs failles, si émouvantes quand elles perdent le contrôle de leur vie.
Différentes l'une de l'autre et pourtant chacune bouscule nos a priori, nos jugements hâtifs, nos arrangements de conscience.
Marthe et Alice m'ont quittée trop vite: j'aurais tant aimé les écouter quelques pages de plus...
Si vous faites leur connaissance, vous comprendrez...

Oh là là: mon post est déjà tant qu'assez long!
Et je n'ai pas encore parlé du bébé, de la petite maison bretonne, des jolies descriptions de l'amour maternel....
Tant pis...

Pour en apprendre un peu plus vous pouvez lire le beau billet de Sylire ou celui beaucoup plus détaillé d'Amanda.

Editions Arléa 1er/mille
Crédit photo: Editions Arléa et Fnac.fr

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 07:50

C'est toujours avec plaisir que j'ouvre un livre de Jeanne Benameur, je sais que sa sensibilité s'accordera avec la mienne

 




L'auteur raconte son enfance.
En 1958, l'Algérie expulse ceux qui sont mi-Arabes, mi-Français. Ils vont surtout réaliser qu'ils ne sont pleinement ni l'un ni l'autre.
Papa, maman et les 4 enfants vont quitter le soleil, leurs racines pour La Rochelle et la vie ne ressemblera plus jamais au bonheur.
Aucun d'eux ne sera indemne après l'exil.




A travers le regard de Jeanne la petite dernière, c'est  la souffrance de toute une famille qui est exprimée.
Souffrance qui incitera à des actes ou des comportements blâmables.
Pourtant aucun pathos dans ce récit. Au contraire il est lucide et presque froid parfois.
Comme si la distance aux choses était indispensable pour continuer à vivre.

Les phrases sont courtes, percutent le coeur.
Quelques unes semblent insignifiantes, et puis quelques lignes plus loin, je me rends compte qu'elles s'incrustent.
Il faut, alors, prendre une pause. Assimiler l'émotion cachée derrière les mots.
C'est étonnant, comme certaines écritures imposent d'elles-mêmes une lecture lente.
C'est étonnant, comme certaines écritures touchent profondément.

L'avis de Belleshi brille de son admiration pour l'auteure ;-)
Le billet de Chiffonette (et ses liens vers d'autres blogs) sur le dernier roman de Jeanne Benameur crée une envie irrésistible de l'avoir entre les mains!

Editions Seuil, Denoël ou Actes Sud junior (????)
Crédit photo: Editions Babeli et Fnac.fr

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 10:54
Elle dit que c'est sous ma pression! 
Psssst, ne la croyez pas!
Elle en avait tout simplement envie et je lui sers juste d'excuse!

La pyrénéenne a ouvert un blog littéraire: gare à nos LAL!

C'est ici, et le champagne est offert pour l'inauguration ;-)

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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 08:27

Anjélina est curieuse de ma PAL...

Mais je n'en ai pas...au sens physique du terme, bien sûr ;-)

Tous les livres à lire qui m'appartiennent sont répertoriés dans un fichier Excel et ils sont répartis dans ma bibliothèque.

J'ai eu la flemme de les rechercher pour les photographier.

"Pas très sympa la fille!" dites-vous? Mais si je vous dis qu'ils sont au nombre de 154(ciel, et mon mari qui lit mon blog!), vous me pardonnez?


Mes livres à lire sont ici et là, dans l'entrée...

sur le côté de la penderie,






















et sur le dessus de la penderie.


















Dans la chambre...

devant le lit,















au dessus du lit,

















et à côté du lit.






















 

 

Finalement, rien de bien spectaculaire, n'est-ce pas?!


Crédit photos: moi...et ça se voit ;-(((



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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone