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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 18:10
Et voilà, je viens de finir mon dernier livre de la sélection Landerneau. Ce roman de Yasmine Char est celui qui fut primé.



Elle a 15 ans.
Elle vit au Liban.
Elle cohabite avec la guerre, l'abandon de sa mère, le désespoir de son père, la tyrannie de sa famille.
Elle refuse de subir.
Alors elle apprend le maniement des armes et elle aime. Intensément, d'un amour proscrit, pour se sentir libre.






J'ai aimé ce roman, mais sans rien ressentir d'autre que le plaisir de lire. Je suis restée complètement extérieure à la vie de cette adolescente rebelle.
Sans réussir à vraiment "mettre le doigt" sur le pourquoi. L'écriture est simple et belle, les détails ni trop ni pas assez nombreux, la trame facile à suivre, le contexte forcément émouvant, mais il m'a manqué "un p'tit quelque chose".
Peut-être un meilleur suspense: on sait par exemple très vite que quoi qu'il arrive la jeune fille survit.
Ou alors un peu plus d'originalité: d'ailleurs dans de nombreux billets on lit des "il m'a fait penser à...": "Nikita", "L'attentat", "Les sirènes de Bagdad" ou "Garçon manqué", au choix.

Amanda, elle, a pensé que l'auteure pêche par excès de thèmes. Peut-être aussi...?

Je qualifie ce livre de "juste un bon roman", Cathulu de "roman inconfortable", Lilly de"roman où tout est admirablement retranscrit", Caroline de "très beau roman", Alice de "roman très intéressant pour la force qu'il dégage".


Je prépare, pour ce week-end, mon billet qui dévoilera mon lauréat Landerneau.

Editions Gallimard  
Crédit couverture: Edition Gallimard et Fnac.fr


PS: Inutile de laisser des com' pour me dire que mon billet ne fait pas avancer le Schmilblick: j'en suis déjà consciente ;-(
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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 16:41
Je n'achète des livres neufs que rarement, mais je désespérais tant de ne pas trouver ce roman de Philippe Claudel en occas' que j'ai craqué. Et il n'est même pas passé par l'étape PAL!





Le narrateur est un homme dont le travail consiste à obtenir auprès des familles, dont un des membres vient de décéder, l'autorisation de prélever sur son corps de multiples organes.
C'est aussi un homme qui n'arrive plus à surmonter la mort de son épouse survenue 2 jours après la naissance de leur fille.




Je suis déconfite de devoir dire que je suis déçue par un titre de cet auteur que j'admire tant.

Le personnage est tellement désespéré par son deuil et le dégoût de son métier, qu'il ne perçoit plus de la civilisation que sa laideur. Sa souffrance devient prétexte à tout un amas de dénigrements.
Les supporters de foot ont la fibre nazi, les marques d'articles de sport assujettissent les hommes, les clients de la Fnac sont des automates et les rollers patinant en groupes des soldats mécaniques, le ciel étoilé n'est que l'espace-déchèterie et "Petit ours brun" qu'un ramassis de mensonges suaves, Jean-Marie Bigard est vulgaire, la générosité de Jean-Jacques Goldman est ambigüe, Michel Druker a un rire forcé, Céline Dion chante un fade sirop d'érable, Michèle Alliot-Marie a des opinions contestables.....

Stop! Je n'en peux plus!
La question n'est pas de savoir si j'approuve où non ces idées-là mais trop c'est trop! 

Je ne veux pas lire uniquement des romans aseptisés, celui-ci n'est tout simplement pas fait pour moi. Tout simplement parce que j'en ai marre des geignards à la bouche pleine qui critiquent systématiquement tout, des grognons qui rajoutent toujours des "dommage que" quand ils narrent leurs moments heureux, des râleurs qui rabâchent que tout est pourri dans notre société, sans pour autant essayer de changer les choses.

Autre chose m'a chiffonnée dans ce roman. J'ai hésité à en parler puisque je n'ai pas pour habitude d'afficher mes opinions sur ce blog. Mais je n'ai pas eu envie de laisser sous silence que le dernier chapitre est, à mon avis, un réquisitoire contre le don d'organes et qu'il m'a non seulement gênée mais révoltée.
Ceci dit, ce sujet me tient tellement à coeur et ma conviction est si forte, que peut-être l'ai-je mal interprété...

Editions Gallimard et Folio 
Crédit couverture: Editions folio et Fnac.fr

(Edit du 14/08: Je ne me souvenais plus que Bellesahi l'avait lu l'année dernière: son avis est ici)
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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 07:05
Ce roman de Camille de Peretti, est le 7ème et avant dernier livre de la sélection Landerneau que je lis.






C'est l'histoire d'un dimanche d'octobre à la maison de retraite des Bégonias: 24h de la vie des pensionnaires et des employés.
Entre salle à manger, patio et infirmerie se côtoient ceux qui ont toute leur raison et ceux qui l'ont moins, ceux qui ont un passé trop lourd et ceux qui l'ont oublié, ceux qui ont vécu l'amour et ceux qui ne l'ont jamais connu ou qui enfin le découvriront....




J'ai eu beaucoup de mal à quitter ce livre. Qu'ils soient bougons, désorientés, gentils, esquintés ou médisants, "j'les aimais, moi, ces p'tits vieux-là" !
 
Parce que les grognons ont des petites manies attendrissantes et que les odieux se rappellent une jeunesse délabrée, l'auteure a su rendre tous ses personnages attachants.

La solitude de certains m'a inspirée de la compassion, les rivalités des autres m'ont fait sourire. La tristesse des mal-aimés m'a touchée, le délire des bienheureux m'a amusée. L'émotion fut présente à chaque page.

Un roman tout simple qui  m'a murmuré combien il est doux d'être altruiste. 
J'ai senti se raviver en moi la conviction que mon amour pour l'être humain a toutes ses raisons d'exister. Il m'arrive trop souvent d'en douter...

Caroline vient de publier son avis, tout aussi chaleureux que le mien. Plus anciens, mais non moins ravis, ceux de Cathulu, Lily, Lou, Michel.


Editions Stock  
Crédit couverture: Editions Stock et Fnac.fr
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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 08:15

Ou devrais-je écrire "Mon far nantais", puisque la polémique sur notre appartenance ou non-appartenance à la Bretagne reste indémodable....

Il est inratable et se conserve plusieurs jours.

Au mois de mai, j'ai découvert qu'il pouvait se servir découpé en tranches, revenu dans du beurre et nappé de caramel au beurre salé. C'est trop bon!....mais c'est vraiment abuser!



 

 Ingrédients (pour 8 personnes):

  • 250 g de farine
  • 6 œufs
  • 125 g de beurre fondu
  • 1 litre de lait chaud
  • 210 g de sucre 

Préparation

Dans un saladier, verser la farine tamisée, y faire un puits au centre et y casser les œufs un à un tout en incorporant progressivement la farine. Ajouter le beurre fondu, et mélanger pour obtenir une pâte épaisse et sans grumeau.

Faire chauffer le lait dans une casserole avec le sucre.

Lorsque ce dernier est chaud*, le verser petit à petit sur la préparation précédente.

Verser, la pâte qui est très fluide, dans un plat à gratin  aux bords hauts (d’une contenance de 2,5 litre environ), qui aura été préalablement largement beurré.

Faire cuire 45 minutes dans un four préchauffé Thermostat 6 ou 180 °C, pendant 45 minutes.

Se déguste tiède ou froid.

(*Le fait de verser le lait chaud sur le mélange à base de farine et œufs donne une pâte à la consistance bien homogène, la farine gonfle très régulièrement et donne un flan très moelleux.)


Moi je le préfère ainsi, nature.
Pour ceux qui le veulent aux pruneaux, voilà la variante:
 

Mettre 400g de pruneaux dans un saladier et les recouvrir de thé à la vanille bien chaud.
Couvrir d’une assiette et les laisser gonfler.
Egoutter les pruneaux, les répartir dans le fond du plat et verser la pâte dessus.



Crédit photo: Anne. Prise pendant nos vacances de 2006. Ce qui explique un far cuit dans un plat rond et non dans un plat à gratin. En location, nous faisons avec ce qui est dispo!

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 13:48
J'interdis à quiconque de me dire que je n'ai aucune volonté: pour ce roman de Janet Evanovich j'ai résisté des mois entiers au forcing de certaines (Tamara et Caroline en autres...mais il était inutile de les citer, elles se seraient reconnues sans problème!).
C'est vrai que j'ai fini par céder, mais par hasard et non pas par faiblesse!
Il se trouvait pile dans ma bouquinerie le jour où je n'avais QUE 6 livres en mains. N'aurait-il pas été déshonorant pour une LCA d'acheter moins de 7 bouquins d'un coup?





"La prime" est la première enquête* de Stéphanie Plum.

Cette jeune trentenaire, célibattante un peu étourdie, se retrouve au chômage. Ses meubles et électro-ménagers vendus, son frigo vidé,  elle accepte de devenir chasseuse de primes pour son cousin, patron d'une "Agence de Cautionnement Judiciaire".




En lisant les 30 premières pages, de ce bouquin mi Chick-list, mi polar, j'ai pensé: "Pssssst...c'est vraiment moyen!". J'ai ressenti comme une once de fierté: finalement je suis plus "intellect" que les autres! 
Moi, je suis pas enthousiaste face à ce p'tit bout de roman sans prétention!
Moi, cette Stéphanie je la trouve immature et ridicule!

Et puis...et puis... j'ai commencé à rire bêtement, à tourner les pages fébrilement, à fantasmer sur un italien macho, à vouloir être la copine cette nana-là.
J'ai soudain réalisé que je n'étais pas plus fine que vous!

Allez au diable fierté, amour-propre et pudeur! Je le dis haut et fort: "A plus de 40 balais, une amoureuse de la belle littérature peut, quand même, avoir grand envie de se jeter sur tous les titres de la série!"

(*D'après les spécialistes, il y en auraient 14 de publiées à ce jour)


Goelen, aussi, vient tout juste de succomber.

Editions Grasset et Pocket (avec une couverture tellement affreuse, que j'ai recouvert mon exemplaire pour ne pas l'avoir sous les yeux!)  

Crédit couverture: Edition Pocket et Fnac.fr
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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 16:01

Depuis quelques semaines, je cumule les livres courts, trop vite lus. J'ai eu envie d'un bon gros pavé.
Celui-ci de Jack-Alain Léger avait échoué dans ma PAL,  il y a déjà bien longtemps. Je l'avais acheté suite à une lecture coup de coeur: "Vivre me tue" du même auteur mais publié sous le pseudo de Paul Smaïl.




Au début du siècle, Bruno et Elisabeth Arnhein forment un couple allemand très glamour. Lui, grand compositeur et chef d'orchestre de génie. Elle, aristocrate déchue pour son amour. Une belle famille: 4 enfants et 2 petits enfants.

Mais quand, fin 1930, Hitler prend du pouvoir, leur vie part en vrille. L'aîné des fils devient résistant fugitif, le second rallie le parti nazi, les filles choisissent l'exode, les petits-enfants juifs par leur mère sont menacés.



Ce roman, de plus de 500 pages, est inspiré de la biographie de Strauss. Alors évidemment la musique sert de toile de fond à l'histoire.
Les étapes de la composition d'un opéra jusqu'à sa représentation, les notes des partitions ou les intonations des divas sont des "héros" à part entière. Moi, je n'y connais absolument rien, mais j'ai, pourtant, pris plaisir à entrer dans cet univers.
Peut-être bien que les musicologues avertis arriveront à entendre quelques mélodies pendant leur lecture...

Ensuite, il y a toute la description de la montée du nazisme: des passages entiers portés par les questions lancinantes que les personnages se posent les uns après les autres: "Quand cela a-t-il commencé? Et comment? Quand a-t-il été trop tard pour se reprendre?".
La mise en place d'un régime totalitaire est insidieuse, et ce livre sait l'expliquer de manière pertinente et vraiment intéressante.

Une lecture pleine d'apprentissages qui s'averre assez laborieuse parfois. Le "comprendre" a pris, dans ma lecture, plus de place que le "ressentir". Trop peu de chapitres m'ont touchée.

Un roman passionnant, qu'il faut trouver le courage d'entamer si les dictatures vous interpellent ou qu'il faut découvrir si les valses de Strauss vous rendent béats d'admiration.

Editions Gallimard (Paru en 1986, mais non édité en poche)


J'ai relevé cet extrait qui me plait beaucoup.

Bruno Arnhein n'est pas seulement musicien il est aussi un grand lecteur. Il aimerait transmettre son amour de la littérature à ses enfants...

Ouvraient-ils un gros roman?
"N'ayez pas peur de vous perdre!" leur conseillait-il.
"Lire, c'est partir en randonnée dans une forêt de mots. Laissez-vous surprendre. Ne posez pas trop de questions, allez-y!"
Ou aussi: "Lire, c'est descendre un fleuve en terre inconnue. Laissez-vous porter par les mots, emporter par le flot des mots. Ne luttez pas contre le courant, ne cherchez pas à savoir d'avance où vous mènera l'auteur."

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 09:28

Complètement désoeuvrée en cette période de vacances, je ne peux, malgré tout, sortir mon bouquin au boulot. Je me rabats sur les bibliothèques gratuites du Net, et prends l'air inspirée devant mon ordi *!
C'est ainsi que j'ai pu lire cette nouvelle de Stefan Zweig.




En 1941, un homme compte mettre à profit 12 jours de croisière pour comprendre comment fonctionne l'esprit de Czentovic: un joueur d'échec mondialement connu et par ailleurs relativement idiot, embarqué sur le même paquebot. La solution pour l'approcher le conduira à rencontrer un autre passager réchappé d'une expérience dramatique.




Si le paquebot de l'histoire navigue sur mer calme, il en a été autrement pour moi!
C'est inouï comme si peu de pages peuvent remuer pareillement.
J'ai toujours aimé les écrits de Stefan Zweig, mais celui-ci, en intensité, dépasse tous les autres.
Il se dégage une telle souffrance derrière les mots, une telle frayeur derrière les phrases que cette lecture me fut physiquement difficile. La cruauté, la perversité de la gestapo mises en oeuvre pour les tortures psychologiques sont si précisément retranscrites que je frissonnais réellement.


"Le joueur d'échec" est le dernier texte de Stefan Zweig, avant son suicide. Il savait ce que le régime hitlérien intriguait. Sans doute, l'effroi lui a-t-il donné une plume prodigieuse, la clairvoyance une inspiration admirable. Un ultime cadeau...

Stefan Zweig mérite sa place dans une PAL pour d'autres raisons que celle de remplir le "Z" des challenges alphabétiques.

Pour lire, comme moi, cette nouvelle en Pdf c'est ici.

L'avis de Jules et de Lilly

Editions Livre de poche ou Stock
Crédit couverture: Livre de poche et chapitre.com


*Je tiens à préciser que je préférerais, 1000 fois, avoir un travail intéressant!

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 09:30
Ce roman de Claire Wolniewicz est le 6ème de la sélection "Prix Landerneau" que je lis.







En 1935, quand une fillette de 14 ans comme Madelaine devient orpheline, on la place dans un couvent. 
Les autres pensionnaires se révèlent cinglantes, seule Hélène devient une amie. Mais, elle est triste alors que Madelaine la voudrait rayonnante. En comprenant comment lui donner le sourire, elle va découvrir sa vocation: créer des vêtements pour rendre les femmes belles et épanouies.




Quand j'ai eu fini ce roman, je n'ai qu'une envie échanger mes tee-shirts en coton contre des blouses en crêpe, mes jupes en polyester contre des jupons en mousseline moirée, mes robes en viscose contre des fourreaux en satin, mes panta-courts en lycra contre des pantalons de grain de poudre...
Bref de liquider toute ma penderie de vêtements franchisés avec leurs ourlets approximatifs, leurs fils qui dépassent pour les remplacer par des splendeurs haute-couture!
Méfiez-vous Monsieurs les maris, ce livre fait dangereusement rêver les lectrices!


Si le contexte, le décor de l'histoire m'a vraiment grisée, ce ne fut pas le cas pour la biographie de Madelaine. Sa vie est contée de façon complètement disproportionnée. Son enfance et adolescence prennent plus de la moitié du livre, s'illuminent de détails; puis le reste des années défile dans un tourbillon, de plus en plus rapide. Même plus le temps de s'arrêter sur un personnage ou une émotion!
Claire Wolniewicz avait-elle un train à prendre?! Quel dommage!
 
Une déconvenue ressentie par d'autres blogueurs:
Cathulu l'a trouvé "bien trop rapide", Michel a pensé: "trop de thèmes abordés et aucun n’est traité en profondeur." et Lily  "aurait aimé deux cents pages de plus, le temps d’entrer plus avant dans leur intimité."


Editions Viviane Hamy  
Crédit couverture: Editions Viviane Hamy et Fnac.fr
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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 09:25

La gastronomie en Lozère

Dès fin août, les forêts lozériennes se tapissent de cèpes.
Les autochtones connaissent les bons coins et savent les faire sêcher.
Là-bas, toute l'année, vous pouvez déguster la célèbre omelette aux cèpes et maintes autres recettes toutes aussi savoureuses!

Omelette et salade préparées par Frédéric, photographiées par Anne...puis mangées par ces 2 gourmands-là!
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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 14:00
Les enfants sont en colo ou chez Papi/Mamie, exceptionnellemment il n'y a rien d'intéressant à la télé (!), votre pile de DVD à voir est épuisée, l'envie de faire une toile vous titille.
Sauf qu'en ce moment, à l'affiche, mis à part les dessins animés et les comédies moitié niaises, ce n'est pas mirobolant.
Heureusement, ce mercredi une petite merveille, réalisée par Rémi Bezançon, est sortie...






Un grand-père paternel aigri, un papa plutôt cool, une maman vieillissante, un ado bosseur, un autre glandeur, une fillette "bientôt 16 ans": voilà la famille dont vous allez partager la vie de 1988 à 2000.




Une seule phrase de résumé suffit; toute la suite est à découvrir. Ou plutôt à vivre!

A vivre comme vous vivez votre propre vie...

Parce qu'il a obligatoirement dans chacune des nôtres, des interrogations face à l'avenir, le poids d'un passé à porter, une place à trouver au sein d'une famille, de l'amour à entretenir, ce temps qui flétri ou affaibli.

C'est sans doute là le secret de ce beau film: le spectateur quidam ne peut que s'identifier à l'un ou l'autre, voir à plusieurs, des personnages et la palette d'émotions est si dense que l'indifférence ne peut être de mise.
Le temps d'une respiration je passais de l'attendrissement au désarroi, du sourire jaune à l'éclat de rire, de la nostalgie du souvenir de jeunesse à mes tracasseries actuelles.


Les acteurs sont excellemment bien choisis et collent parfaitement à ce scénario percutant.
 
Aparté: Zabou Breitman joue le rôle de la maman. Cette femme a réalisé l'un de mes films préférés: "Se souvenir des belles choses" . Je le dis au cas où, scandaleusement, vous ne l'auriez pas encore vu!


Pour un billet beaucoup plus complet, c'est ici sur un blog que Véronique m'a fait découvrir.
Le casting complet est sur Allociné.


Crédit affiche: Allo ciné.fr
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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone