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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 09:53

J'ai placé au dessus de tous mes livres en attente ce livre, parce qu'il est un symbole de l'amitié blogoresque et la preuve que Caro[line] est une généreuse pleine d'humour.

Parce que j'avais hâte aussi de savoir si Stéphane Bern me donnerait des tuyaux pour devenir une "princesse"!

 

 

 

Pistonné par son oncle, Pierre quitte Niort pour devenir chroniqueur mondain d'un journal parisien. En lecteur assidu de "Point de vue" et autres gazettes à "potins-people", il réalise là son rêve d'adolescent, mais un corbeau "qui lui veut du bien" gâche son plaisir.

 

 

 

Le début me semblait bien parti: l'écriture est soignée, l'humour sarcastique et de bon goût. Je relève même quelques remarques pertinentes, bien senties qui me distrayaient fort. Mais...parce que vous l'avez compris, il y a un "mais" au fils des pages un ennui certain s'installe.

Le premier chapitre se passe à un dîner de bienfaisance, Pierre le narrateur décrit la scène puis découvre un message d'un corbeau qui lui explique en détail l'envers du décor, lui met en évidence l'imposture mondaine et désarçonne le pauvre journaliste en herbe naïf.

Le second chapitre est bâti exactement sur le même modèle mais dans un autre contexte: un vernissage. Et ainsi de suite pour une soirée promotionnelle, un mariage, un été à St-Tropez, une première au théâtre ou une remise de prix littéraire. Alors forcément je me suis lassée.

Les questions "Qui est le corbeau?" et "Pierre va-t-il embrasser la belle rédactrice de mode Cassandra?" ne suffisent pas à créer un suspense captivant.

 

J'ai quand même lu ce livre jusqu'à la fin espérant trouver une solution pour devenir princesse.

J'ai donc appris qu'il fallait:

  • Etre mariée avec un prince: un vrai descendant d'une grande famille à particule depuis des générations. Peu importe si le château du dit jeune homme prend l'eau ou si ses moeurs l'entrainent vers d'autres lits que le conjugal.
  •  
  • Présenter une carte de visite au gaufrage armorié: la seule digne d'intérêt.
  •  
  • Condamner quiconque sort des convenances ou d'une platitude de bon aloi et dérange ainsi les apparences.
  •  
  • Tourner en dérision, dès qu'ils ont le dos tourné, ceux que l'on vient de flatter publiquement.
  •  
  • Rabattre les oreilles des copines en vantant études brillantes, mariage réussi, succès professionnels de ses enfants mais escamoter les questions quand ses héritiers ont des démêlés avec la drogue, l'alcool ou la justice ou osent une mésalliance avec une femme "peu fréquentable".
  •  
  • Supporter dans ses relations des séducteurs, des chirurgiens esthétiques, des "nouveaux riches", des artistes avant-gardistes plutôt que d'être livrée à sa solitude, son angoisse de vieillir, sa peur du dénuement ou l'appréhension de devenir "has been".
  •  
  • Ne rien manger lors de diners raffinés ou buffets somptueux pour garder la ligne.

Bon alors finalement, je n'ai plus aucune envie de devenir une vraie princesse!!!

Si quelques curieuses veulent partager avec moi ce cadeau de Caro[line], il peut devenir voyageur.

 

(Flammarion)

Crédit couverture: Editions Flammarion et Fnac.fr

 

 

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 17:22

Bellesahi a eu pitié de ma bibilothèque vide sans ce livre d'Hélène Hanff. Et elle me l'a offert!

 

 

 

A New-York, en 1949, Hélène est bien en mal de trouver les éditions originales d'auteurs anglais cultes. Elle prend donc contact, par courrier, avec une librairie londonienne. Une première commande la satisfait tant qu'elle ne veut plus acheter ailleurs. Au fil des années, une amitié respectueuse s'établit entre la lectrice américaine et le bouquiniste britannique.

 

 

 

J'ai saisi très vite pourquoi Bellesahi voulait partager cette lecture! J'ai lu ce livre dans la journée; incapable de quitter cette vieille bouquinerie où il m'avait fait entrer. Je voyais ses rayonnages pleins d'ouvrages aux tranches de cuir, les échelles qui y prennent appui, son parquet ciré. En fait, je ne suis pas sûre que la librairie soit décrite ainsi, je pense que chaque lecteur imagine SA boutique idéale. C'est toute la magie de ce livre, je crois.

Mon tempérament n'est pas celui de ces correspondants, pourtant je me suis sentie très proches d'eux: le même amour des livres, la même envie d'en parler. J'ai aimé la volonté d'Hélène de créer, dans son modeste logis, un environnement digne des romans qu'elle achète. Je suis un peu comme ça...

J'ai trouvé intéressant le contexte historique de l'après-guerre. J'ignorais l'existence de ces nombreux rationnements en Angleterre.

En littérature aussi je me suis sentie bien inculte: à part V.Woolf et J.Austen tous les auteurs cités me sont inconnus. 

Merci Bellesahi pour cette belle lecture. J'aurais aimé lire encore et encore d'autres lettres...

 

Alice, Allie, Bellesahi, Karine, Papillon, Sylire, Tamara, Yueyin et certainement beaucoup d'autres ont eu l'indiscrétion de lire cette correspondance.

 

(Livre de poche)

Crédit couverture:  Editions Livre de poche et Fnac.fr

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 07:07

Ce livre voyageur de Joëlle Tiano a fait escale chez moi.

 

 

Irina, une très vieille femme, finit son temps paisiblement dans un hospice. Elle ne veut pas laisser mourir sa mémoire et oublier "les jours de sa vie marqués d'une pierre blanche". Alors chaque jour elle se récite, entre deux souvenirs, la recette du gâteau au café, transmis en guise de cadeau de mariage par sa cousine.

 

 

Avec tout ce que vous, les lectrices précédentes, aviez écrit sur ce roman mes espérances étaient telles en ouvrant la première page que je craignais d'être déçue.

C'était sans compter sur le pouvoir envoutant du texte. J'ai du mal à déterminer d'où il peut venir. De cette vieille femme que j'imagine toute douce, de sa petite fille que je devine à un tournant de sa vie, du romantisme d'un amour impossible, de l'atmosphère coloniale ou de l'irrésistible gourmandise de ce gâteau? Qu'est-ce qui fait que la vie d'Irina m'a captivée à ce point, alors que seules quelques brides nous en sont dévoilées?

Mais bon, après tout peu m'importe...

Merci beaucoup Moustafette pour cette lecture-plaisir.

Les étapes du voyage: Bellesahi, Biblioblog , Bibiomane, Cathulu, Chiffonette,  Emeraude, Elfe, Katell, Tamara, Vadebaz, Yueyin.

 

Edition Les Mues

Crédit couverture: Edition Les Mues et Fnac.fr

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 09:55

Pour continuer sur la lancée midineries, conte de fées princesses et Cie qui font tant florès en ce moment dans la blogosphère et pour répondre à une envie impérieuse de légèreté, hier soir nous sommes allés voir le nouveau Disney "Il était une fois".

 

Transposer l'univers des contes de fées dans le monde réel est une idée qui préconise un scénario prévisible: un brin gnangnan (il faut aussi plaire à un jeune public) et avec des anachronismes faciles. Et bien si ce film est vraiment ainsi, je ne m'en suis pas rendu compte!

J'ai vu une histoire bien construite, finement amusante, truffée de clins d'oeil à des films américains cultes (Pretty woman ou King Kong) et pleine de répliques irrésistibles. Le casting est parfait: les acteurs ne sont pas des "bombes" invraisemblables, les trucages remarquables et les petits animaux absolument craquants: il est impossible de ne pas s'attendrir devant Pic le petit écureuil!.

Et puis, mon égo féminisme est ravi! Certes la princesse est naïve, mais avec fraîcheur et sans aucune niaiserie. Par contre, le prince est charmant mais bêta et ennuyeux. Et toc!

Mais n'oublions pas que Disney c'est d'abord du rêve! Et promis, quand la princesse Gisèle ouvre de grands yeux émerveillés et affirme "L'amour dure toujours", j'y ai cru!!!!

Laure a partagé son plaisir avec sa fifille. Philippe et mon mari(!)  prouvent que ce film peut plaire aux hommes

Crédit affiche: Allociné.fr

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 19:10

Avant d'aller à la "Fête du livre du Figaro magazine", Caro[line] avait communiqué les noms des auteurs présents et se proposait gentiment de leur transmettre nos questions.

Etant donné qu'elle avait déjà été capable d'organiser à la (quasi) perfection un pique-nique géant de blogueurs, je me suis dit qu'elle serait capable de s'acquérir de la mission suivante: "Demander à Stéphane Bern, comment faire pour devenir une princesse."

Parce que moi je pense que ça doit être cool d'en être une: avoir pour soi prince charmant, beau château, diadème en diamants, valet, femme de chambre, cuisinier...etc...etc....(pour la belle-mère je me dit que je devrais être capable de la dompter).

Et là je viens d'apprendre que sous des dehors de fille vachement rigolote, Caro[line] est quand même fortiche!

J'avais ceci dans la boite aux lettres aujourd'hui:

 

 

 

 

Je n'ai plus qu'à lire ces 348 pages pour savoir comment me métamorphoser en princesse!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Stéphane m'assure même que je n'en serais pas une de pacotille!!!! Ouaaaaah!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promis Caro[line] si ses conseils fonctionnent, je te nomme "Marraine-bonne fée"!

 

Bellesahi, Caro[line] grand grand merci à toutes les 2 pour votre générosité!

Sans le savoir, vous avez mis de la chaleur dans une semaine qui en avait besoin...(cf post précédent: nouveau planning, nouvelle direction....je ne vous fais pas de dessin?)

 

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 08:26

Il n'y pas que les héroïnes qui ont des journées trépidantes et toutes pleines d'émotions: moi aussi, ça m'arrive! Par exemple, hier...

 

De 7h15 à 15h30, j'étais au boulot. Casque téléphone sur les oreilles j'ai "âneté" quelques centaines de fois "Clinique XXX, bonjour.......Oui, je vous mets en relation avec....Au revoir, bonne journée...". Il y a fallu aussi échanger quelques considérations avec mes collègues sur nos futurs changements de planning (nouvelle direction oblige...).

15h30, j'ai filé direct à l'hyper du coin remplir frigo et placards de ma tribu.

A 18h, je transfert les sacs du coffre à l'ascenseur, tout en me sommant de ne pas oublier de vider le sèche-linge.

Ouf, je rentre chez moi!

Et là, enfin, la soirée et ses bonheurs commence!

 

Un beau cadeau surprise m'attend! Il est parti la veille (Ouahhhh! Bravo La Poste!!!!) de Picardie ;-) 

Bellesahi m'a gâtée!

 

 

 

 

Elle m'a offert ce roman d'Hélène Hanff qui me faisait tant envie! Un gentil petit mot et un marque-page à l'effigie de son blog m'ont, forcément, donné un "petit coup au coeur".

 

 

  

A 21h, mon mari et moi étions au théâtre. Le TNT: une petite salle à Nantes où nous allons 2 à 3 soirs par mois. La programmation est très hétéroclite et jamais décevante. Là sous les projos, pendant plus de 2h des comédiens ont interprété, sans ménagement pour leurs tripes et les nôtres, "Grand-peur et misère du III Reich" de Bertolt Brecht. Pour les émotions, nous en avons pris notre comptant!

0h30, je me mets au dodo, tout en me disant: "Super, le réveil ne sonne que dans 4 heures!"

 

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 09:32

Après un récit de Gabrielle Roy, un roman d'une autre Gabrielle...c'est Gabrielle Ciam et son livre n'a absolument rien à voir avec celui de sa consoeur!

 

 

"Elle" prend le TGV tous les lundis matins pour travailler la semaine à Paris.

A la gare précédente, "Lui" prend aussi chaque semaine le même train.

Un matin ils sont assis l'un en face de l'autre....

 

 

 

Je vais aller à contre-courant de tous ces posts de midinettes qui foisonnent sur les blogs. Ramassez vos rêves d'amour à l'eau de rose, les rêves de platonisme ou de toujours! Ce récit n'est que sensualité. De l'érotisme pur. Détaillé plus que suggéré et pourtant sans vulgarité aucune. Diablement efficace.

J'ai trouvé ce livre beaucoup trop court, sans savoir déterminer s'il n'est pas assez élaboré, ou si j'aurais aimé, tout simplement, qu'il se prolonge encore un peu. Voir même encore beaucoup!

 

Clarabel,  Florinette,  Majanissa,  Tamara,  Val ont aussi trahi leur côté midinette et elles ont aimé ça.

Laure suggère un autre titre de Gabrielle Ciam, dans la même veine...hummmmm...

 

(Pocket)

Crédit couverture: Edition Pocket et Fnac.fr

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 10:48

Je viens de faire enfin connaissance avec Gabrielle Roy! C'était le 2ème livre qu'Alice m'a prêté.

 

En s'inspirant de ses propres souvenirs, l'auteure raconte quelques années d'une institutrice à travers les portraits de certains élèves.

Alors moi, les récits d'instit' de campagne, fussent-elles canadiennes ne m'intéressent vraiment pas. Sans doute pas assez proche du corps enseignant, sans doute trop gênée par quelques souvenirs peu reluisants, je ne parviens pas à éprouver une quelconque émotion à la lecture des déboires ou bonheurs de ces personnages-là.

Mais comme ce livre est arrivé entre mes mains et que l'envie de lire Gabrielle Roy était trop tentante, je me suis risquée à perdre quelques heures...

 

Comme prévu, je n'ai ressenti que très peu d'émois, si ce n'est (mais là aussi c'était prévisible!) un peu d'agacement parfois: le côté trop "romanesque" de certaines situations m'a semblé peu crédible et la maîtresse bien trop parfaite.

J'ai pourtant lu entièrement ce texte sans avoir à me contraindre: l'écriture de Gabrielle Roy est à la fois si simple et si belle,  que j'ai même réussi à y trouver du plaisir.

Je me réjouie d'avoir "Un bonheur d'occasion" dans ma PAL. Cette même plume utilisée pour un autre thème, ça me parait bien prometteur.

 

Alice, Florinette, Gachucha, Lily, Sylire ont apprécié à la fois le style et l'histoire.

 

 

(Edition Boréal)

Crédit couverture: Edition Boréal et Alapage.fr

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 17:29

Sylire, tes désirs sont comme des ordres, voilà donc mon bureau: 

A l'origine cette pièce était une salle à manger, mais depuis déjà bien longtemps elle est devenue une "salle à manger-bureau".

A droite, sur les étagères, la série complète des "Micro hebdo" pour que mon Chéri reste au top de la technologie (s'agirait pas que mon ordi tombe en panne!).

Puis l'ordi d'Eléonore avec un petit nounours assis dessus. Jérémy a un portable dans sa chambre, vaut mieux: y'a plus de place par ici! .

Des annuaires, le téléphone, des roses séchées et enfin mon ordi portable.

A côté de mon ordi traînent toujours quelques bouquins lus, à chroniquer, à lire ou à enregistrer dans mes tableurs Excel. Sont posés 3 cadres offerts par ma Fifille, un lapin en peluche souvenir d'une amitié déchue.

Le long du mur des étagères avec de haut en bas: livres de cuisines, boites à photos, une série de National Géographique (jamais regardés...), mes dicos adorés (noms communs, noms propres, synonyme, étymologie, analogie, de rimes, de vérificateur d'orthographe, de conjugaison...etc..), quelques années de "Lire" et pleins de fatras, papouilleries, papiers divers: dépliants touristiques, bonnes adresses, articles quelconques, marque-pages, notes de resto....faudrait d'ailleurs que je me décide à trier tout ça...

Vous voyez sur cette photo les 2 seuls souvenirs familiaux que nous avons. Un lévrier en faïence que mon mari a hérité de son bien-aimé Papé et la corbeille de mariage de ma grand-mère maternelle que je n'ai jamais connue.

Suspendue une carte plastique en relief complètement kitch, mais c'est une carte de la Lozère; alors forcément on lui pardonne son côté raingard.

Voilà pas de joli bureau en bois, pas de magnifique secrétaire, pas de belle vue par la fenêtre...et pourtant quand je suis assise là, à vous lire, je suis bien...

 

Et si Michel nous montrait comment c'est agencé un bureau de blogueur?

 

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 07:10

Je continue ma découverte de la littérature canadienne, grâce à Alice qui m'a gentiment prêté 2 livres. J'ai commencé par lire celui de Jacques Poulain.

 

A raison d'un voyage par saison, un vieil homme conduit son bibliobus, depuis des années, le long de la côte nord québécoise. Aujourd'hui, il décide que celle d'automne n'existera pas: il s'estime trop âgé. La tournée d'été sera donc sa dernière et exceptionnellement elle ne sera pas solitaire. Une troupe de troubadours va l'accompagner. Le bibliothécaire trouve Marie, la régisseuse, bien jolie malgré ses cheveux gris. Lui qui se pensait trop vieux pour continuer le chemin de sa vie, se laisse charmer.

 

Vous savez comme, habituellement,  j'aime être secouée par mes lectures, combien j'aime que les mots provoquent des sensations fortes. Et bien, ce roman c'est tout l'inverse!

L'histoire est uniforme sans extêmes. Rien ne surprend dans l'intrigue: les choses arrivent peu à peu, sans surprise. L'amour prend tranquillement sa place, en catimini. L'atmosphère du récit est comme ouatée.

Quelquefois j'aurai voulu avancer plus vite, mais non: il fallait que je m'astreigne à régler mon pas sur celui de ce vieux bus lent, conduit par un homme vieillissant.

Quelquefois j'aurai voulu plus de dynamisme, mais non: il fallait que j'accepte que l'amour ce n'est pas toujours du feu ou des flammes, qu'il peut se vivre au ralenti.

Et vous savez quoi? Contre toute attente, j'ai aimé ça! Ce livre est reposant et apaisant: il m'a fait du bien.

 

Alice, Allie, Florinette, Joëlle, Laure, LillyPapillon avaient acompagné, avant moi, une tournée du bibliobus.

 

Au fil des pages, je préfère vous avertir, une envie folle de boire un chocolat chaud va vous titiller! Vous pourrez, alors, vous inviter chez Chiffonnette !

 

Edition Babel

Crédit couverture: Edition Babel et Fnac.fr

 

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone