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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 09:47

Depuis plus d'un an de blog, combien d'avis enthousiastes ai-je pu lire sur cette littérature québécoise dont j'ignore tout?! Je me suis promis de découvrir Michel Tremblay ou Jacques Poulain mais, hasard de mes achats en bouquinerie, c'est par ce roman de Mélanie Vincelette que je fais mon baptème canadien. Clarabel, Florinette, Laure, Cathulu, Allie, Malice l'avaient lu et m'avaient tentée.

 

 

Emile, 12 ans, vit dans un village perdu au nord du Québec. Elle habite dans un motel désaffecté avec son père cultivateur de pavots et taxidermiste, sa mère cartomancienne et enceinte. Ses amis sont d'un genre un peu particulier: une copine paumée, un vieil artiste original, une mémé "surfeuse",  un vicaire lascif, une bonne-soeur sexy, des stripteaseuses. Le temps d'un été leurs destins vont s'entremêler.

 

 

Mon avis va complètement dénoté, puisque je n'ai pas du tout aimé ce roman! Comme il est court, je l'ai terminé mais je suis ennuyée de bout en bout. D'abord l'intrigue m'a semblée ténue, l'atmosphère insipide. Puis tous ces personnages déjantés et invraisemblables m'ont laissé de marbre; contrairement aux blogeuses précitées qui avaient trouvé la jeune adolescente plutôt attendrissante. Je pressentais bien l'humour derrière certains passages, simplement  je n'ai pas su y être réceptive...même pas une ébauche de sourire.

Dommage ou tant mieux puisqu'il me reste, certainement, à découvrir le meilleur de la plume québécoise...

 

(Robert Laffont)

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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 17:10

Par ordre de préférence, voilà les 4 livres que j'ai lus pendant ma semaine de vacances. Une bonne pioche dans ma PAL sachant que, si je donnais une note, le dernier aurait au moins 3,5 / 5.

 


 

"Elle s'appelait Sarah" 

Je pense qu'il est inutile de me lancer dans la rédaction d'un résumé!

Eventuellement pour quelqu'un qui vient ici par hasard et pour la première fois, je peux préciser que ce roman de Tatiana de Rosnay est une histoire à 2 voix: celle de Sarah 12 ans, enfant inscrite pour la rafle du Vél d'Hiv en 1942 et celle de Julia journaliste qui doit "couvrir" en 2002 la commémoration de ce drame.

Après tous vos avis, je me doutais bien que ce livre serait une orgie d'émotions! Malgré tout, j'ai réussi à être surprise: non pas par son intensité mais par sa source. Puisque finalement, ce n'est pas le récit de l'enfant qui m'a le plus bouleversée, mais celui de Julia. Cette femme doit prendre des décisions dérangeantes, doit faire face à l'amour qui s'émousse, prend conscience de sa jeunesse perdue, a du mal à se sentir bien dans sa vie; étrangement c'est à ses côtés que j'ai pleuré.

Si l'émotion est le principal cadeau de ce texte, il offre, en prime, un suspense captivant. Il m'a été plusieurs fois très difficile d'interrompre ma lecture!

Pour conclure, je dirai que Tatiana aime bichonner ses lecteurs. Tant et si bien, qu'elle nous fait déguster un Tiramisu sur une terrasse ensoleillée en Toscane et un diabolique cheesecake dans un café newyorkais! Hummm..Merci Madame ;-)

(Editions Héloïse d'Ormesson)

 


 "Les papas du dimanche"

Ce roman de François d'Epenoux aurait pu s'appeler  "Le dimanche d'un papa". Maman l'a quitté et il a la garde de ses 3 enfants un week-end sur deux. Pas facile pour lui de concentrer l'autorité, la tendresse, le suivi du quotidien des bambins sur quelques heures! En 124 pages, Papa raconte un de leurs dimanches: de la nuit blanche à la séparation de l'après-dîner chaque minute est à savourer.

Je me suis littéralement régalée avec ce court roman! Sous l'humour ironique je me suis esclaffée, avec pourtant en arrière-plan un attendrissement pour cet homme qui aurait pu très facilement faire basculer mon rire vers les larmes. Ce récit est un véritable concentré d'émotions!

J'avais déjà beaucoup aimé un précédent livre de cet auteur "Deux jours à tuer". Mon exemplaire est usé d'avoir été prêté et reprêté, lu et relu! Ce roman avait nourri des conversations entre collègues des semaines durant! Je suis sûre que je vais obtenir le même phénomène avec ces "Papas du dimanche".

(Anne Carrière)

 

 


 

"L'arbre aux mensonges"

 

J'ai eu très envie de découvrir Cookie Allez, influencée par les bonnes critiques de Clarabel, Valdebaz et Gachucha sur un autre de ses romans "Sans sucre ajouté".

Quand Magdeleine meurt, sa nièce Blanche découvre son journal intime. Sa lecture va lui dévoiler que sa famille n'est pas ce qu'elle paraissait être...

Ce livre n'est pas un énième récit sur les secrets de famille. L'humour est subtil et sa construction très originale. Car si la première partie du livre est classique; la deuxième m'a prise de cours, étonnée et ravie. La suite de l'histoire est narrée d'une façon particulièrement atypique, ce qui rajoute de l'ampleur à l'intrigue...si besoin était!

J'ai déjà inscrit sur ma LAL tous les autres titres de cette auteure. Merci les démons tentateurs de me l'avoir fait découvrir ;-(

(Buchet Chastel)

 

 


 

"Un homme assis"

 

Ce roman de Michèle Lesbre est un vrai "p'tit noir"; bien serré, bien amer.

Dans une rue de Paris, près de Pigalle, habitent Miss, Lorette et un homme dépressif qui attend désespérément , assis derrière sa fenêtre, le retour de sa blonde. Ils auraient pu continuer à vivre ainsi les uns auprès des autres mais un joueur de saxo va briser la monotonie de leur quotidien...

Une histoire à la "Ensemble c'est tout" avec des héros à la Zola! Habituellement pas lectrice de polars, j'ai été surprise du plaisir que j'ai pris à cette lecture. L'intrigue est bien menée, le dénouement très réussi et surtout les portraits des personnages sont d'un réaliste exceptionnel alors que leur histoire parait pourtant peu probable.

J'ai lu, sur la fnac, le résumé de "La petite trotteuse" de cette auteure: à mon avis c'est un folio de plus à noter!

(Librio)

 

 

 


Chacun de ces romans aurait mérité un avis plus long et surtout beaucoup plus élogieux, et je suis bien peinée de manquer de temps libre pour les rédiger ;-(

 

 

 

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 13:12

Me revoilà déjà au boulot :-(  

Les randos, les farnientes au soleil dans le jardin, les caresses au chien-chien du voisin, les courses-plaisir dans le bourg, le papotage avec les gens du pays et les veillées-grillades devant la cheminée se sont ligués contre nous, tout exprès, pour que cette semaine passe plus vite que les autres....

 

 ***

 

Bien sûr, en bons gourmands, nous avons fait honneur à la gastronomie locale. Ainsi, sous les conseils de la-femme-du-charcutier-du-village, nous avons cuisiné un plat rustique du coin: "La Maouche". Hummm.....C'est bon et "ça tient au corps"! Le genre de recette que l'on ne trouve pas dans le "Elle" spécial minceur...

 

 ***

 

 

Sur le chemin du retour, nous avons flâné à St Chély d'Apcher. Malgré moi, mon pas s'est arrêté devant une...????....librairie!

 Un marque-page "Mes coups de coeurs" dépassait de quelques romans en vitrine, dont "L'élégance du hérisson", "Puisque rien ne dure", "La première marche". Impossible donc de ne pas rencontrer ce libraire de bons goûts et, bien sûr, de ressortir les mains vides! J'ai choisi un de ses romans favoris que je ne connaissais pas: "Notre philosophe" de Gert Hofmann.

En bavardant avec lui, j'ai aussi appris que Laurence Tardieu sera là-bas le 10 août pour une journée dédicaces. A bon entendeur....

 

***

 

A ceux qui ironiseraient sur le nombre de livres dévorés, je les arrête tout de suite. Si je n'ai évidemment pas lu TOUT ce que j'avais emporté, j'ai bouquiné à chacun de mes p'tits déj', soit quand même plusieurs centaines de pages!

A l'image de notre bien-aimée concierge Renée, qui pour juger de la qualité d'un texte lui fait passer le test de la mirabelle, moi j'ai utilisé celui des tartines de pain croustillant grillées, beurrées et miellées. Quels livres en sont sortis victorieux: les nominations suivent...

 

 

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 07:46

Il parait que la météo ne sera pas trop clémente. Zut!!! C'est que les pulls prennent plus de place dans une valise que les tee-shirts: où je vais "planquer" tous les livres que je voulais emmener en douce? Parce que forcément je veux les prendre "tous ces bouquins que tu liras même pas!" , les "t'as pas trouvé plus gros?" !

Après les petites phrases assassines, le chargement du coffre, les "t'as bien pensé à mettre ceci et cela" qui donnent envie de défaire tous les sacs pour vérifier, les dernières recommandations aux enfants...etc....nous partons ce soir.

Pendant quelques jours nous allons partager le quotidien des 108 habitants d'un village Lozérien....

Là-haut, à 1260m d'altitude, ce jardin nous attend déjà...

Bonne semaine à tous!

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 07:37

La responsable de la bibliothèque du CE me l'avait vanté. Cuné a renchéri, alors malgré ma PAL qui demande à maigrir [sans doute l'approche de l'été;-)], j'ai lu ce récit japonais de Tetsuko Kuroyanagi.

 

 

Totto-Chan à 6 ans est une petite fille espiègle, pleine de vie! Beaucoup trop puisqu'elle perturbe sa classe et est renvoyée de l'école. Ses parents l'inscrivent dans un établissement où la pédagogie est basée sur la personnalité propre à chaque enfant.

Devenue adulte "Totto" raconte ses années scolaires, juste avant que la deuxième guerre mondiale ne pulvérise tout.

 

 

 

Ce récit est une succession de courts chapitres. Chacun correspond à une journée de la fillette dans une école où le respect des autres, les leçons de savoir-vivre-tous-ensemble, ou l'apprentissage du sens du rythme sont enseignés au même titre que les matières scientifiques ou littéraires. Ces dernières étant d'ailleurs proposées aux élèves selon leur intérêt. Une méthode pédagogique que j'ai découverte et m'a laissée perplexe. Si quelques aspects apparaissent utopiques, je suis sûre que certains dispositifs pourraient être appliqués de nos jours. Surtout auprès d'élèves en difficulté scolaire.

Si le sujet du livre m'a intéressé, je n'ai pourtant pas pris tout le plaisir que j'espérais. Le style est plein de fraicheur, mais candide. J'ai eu l'impression de lire un livre pour enfant; l'émotion n'a pas été au rendez-vous. Il me manquait aussi un réel fil conducteur entre les chapitres; la lecture m'a lassée.

Mon avis modéré ne met pas en cause ce récit. C'est moi qui pour m'enthousiasmer, ai  besoin d'une véritable intrigue.

(Presses de la renaissance)

 

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 06:00

Il y a 4 ans Maryannick, une collègue que j'aime beaucoup, a du être opérée d'une maladie pas gentille du tout. A la clinique, je lui ai apporté un petit pot de muguet. Elle l'a planté dans son jardin.

Pendant qu'elle bataillait courageusement contre sa méchante ennemie, les brins de muguet poussaient et prenaient leur aise. Lui démontraient que la vie peut gagner... 

Aujourd'hui Maryannick va bien. Et chaque année, elle m'offre le tout premier brin de muguet fleuri du véritable parterre qu'est devenu ce petit pot.

Maintenant, je crois au "muguet porte-bonheur"...

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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 10:17

 

 

 

Donc hier, dès 7h56, me voilà assise dans ce TER "nouvelle génération", direction le lieu de "débauche" !

 

 

 

 

 

***

Devant l'entrée du salon, j'attends plus d'une heure son ouverture (pas eu le choix, pas d'autres trains le matin!). Assise au soleil, j'assiste à l'arrivée des auteurs, essaye de les reconnaitre, et me sens dans l'esprit d'une fan devant ses idoles!

***

10h30, ça y est j'entre....gratuitement: par chez nous, les salons littéraires c'est "entrée libre" ;-D

Quelques minutes après, première (heureusement, ce sera la seule!) déception: Muriel Barbery est absente "retenue par d'autres obligations"!

Bon, tant pis! Et puis, tous ces livres "tout partout", me redonnent vite le sourire...

***

Pendant plus de 10 minutes, j'ai "tourné" autour d'Elle, sans oser m'approcher..."Aller vas-y!": bousculée par ma p'tite voix, je m'approche rouge, gauche...etc...."Bonjour, Tatiana...heu...c'est....Anne". Deux, trois mots échangés plus tard j'étais comme ça:

Parlante la photo, non? Elle vous prouve combien avec sa gentillesse, sa simplicité, sa modestie elle peut mettre ses admiratrices (même les plus nunuches!) à l'aise!

 

Et, je vous le dis tout bas, pour pas la gèner:Tatiana n'est pas seulement avenante, c'est aussi une très belle femme. Naturellement jolie, grande, mince, spontanée, intelligente...et tellement sympa qu'on est même pas jalouse!...Heu...enfin...peut-être un p'tit peu....

 

 

 

Pour l'avoir entendu, je vous précise aussi qu'elle sait aussi très bien s'exprimer devant un micro! Ce qui lui a valu d'ailleurs quelques sourires charmeurs de Messieurs dans l'assemblée....;-)

***

Pour me remettre de toutes ses émotions, je pique-nique dehors, ici:

 

 

 

C'est l'avantage des salons en province....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

***

En fin d'après-midi, j'ai augmenté ma PAL de 3 autres livres dédicacés "Les Champs d'honneur", "La Salamandre" et "Le silence des sources". Des poches....vigilance bancaire oblige....

Sur les suggestions de Tatiana j'aurais pu craquer "les yeux fermés" pour: Mireille Calmel, Elise Fischer, Lorraine Fouchet, Hélène Guétary, Catherine Laborde, Françoise Laborde, Henri Loevenbruck, Patrick Mahé, Myreille Marc, Gonzague Saint-Bris et Didier Le Fur (c'est lui les photos de Tatiana et moi). Alors tous à vos crayons pour noter tout ça!

***

Le soir, mon mari est venu me chercher. Nous allons dire au revoir à Tatiana (avis masculin: "C'est vrai que c'est une belle femme..."). Elle nous raconte une anecdote pétillante sur ses rencontres d'aujourd'hui, une "aventure" avec un méchant insecte qui avait trouvé ses cheveux accueillants. Et voilà...

Y'a plus qu'à prendre, avec mon amoureux, un verre de rosé tout frais sur une terrasse encore ensoleillée et rentrer...se coucher!

 

J'ai quelques marque-pages à l'effigie du salon. Ceux qui sont intéressés, peuvent me communiquer leur adresse par e-mail, je leur en enverrai un.

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 13:00

Grâce à Karine Reysset, Laure a fait exploser ses statistiques. Ensuite elle l'a rencontré au Salon du livre et l'a trouvé charmante. Moi,  je viens de lire un de ses romans pour adultes.

 

 

 

Depuis 4 mois, Juliette et Eric sont parents d'une jolie petite Manon. Un matin une envie impérieuse de partir, un besoin de calme et de liberté s'imposent à la jeune maman. La tasse de café sale reste dans l'évier, quelques affaires sont vite glissées un sac; Juliette et Manon quittent Paris et s'installent près de St Raphaël dans la maison de vacances familiale...

 

 

 

Un roman très court qui n'a pas été sans me rappeler "Bord de mer" de Véronique Olmi. Sans le côté sombre, mais avec le même concentré d'émotions, la même tension qui monte crescendo. Tout ces "Mais pourquoi agit-elle, pense-t-elle ainsi?"qui s'imposent au fil des pages donnent un suspense à cette histoire qui n'aurait pu être "que" sensibilité. 

Ce texte fait vibrer le ventre, mais est allégé par des touches d'humour, un zeste d'érotisme et des scènes de maternité toutes douces. En particuliers celles qui décrivent les moments de l'allaitement. Elles sont si belles que je pouvais presque revivre mes propres sensations (pourtant bien anciennes!).

Un livre que vous pouvez lire très vite mais je vous conseillerais, pour votre plaisir, de le faire durer. Tirez parti de mon expérience: je me suis précipité dessus et regrette de l'avoir consommé si vite!

J'ai vu l'avis de Clarabel sur Amazon.

(Pocket)

 

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 08:30

Parce que j'avais trouvé plaisant  son premier roman "Un après-midi avec Rock Hudson", et qu'elle est publiée par "Buchet . Chastel", j'ai lu ce livre de l'espagnole Mercedes Deambrosis.

 

 

 

Admirative de la façon dont Franco gouverne son pays, Carmencita reproduit chez elle le comportement du Généralissime et sa Guardia Civil réunis. Mère, soeur, neveu, époux et enfant subissent les ordres, les déluges de reproches, de vexations de la madone espagnole sans réussir à se rebiffer. Milagrosa, sa fille, raconte combien elle l'aimait malgré tout.

 

 

Au début, j'ai cru que le plaisir allait être au rendez-vous. Je me plaisais à sentir la chaleur du soleil d'Alicante, à accompagner dans l'église fraiche les pieuses enroulées dans leurs mantilles de dentelle noire, à m'entourer sur la plage d'adolescentes engoncées dans une gaine de maintien sous leur maillot de bain. Je trouvais assez drôle d'assister aux excès de cette maîtresse-femme: son attachement aux bienséances dépassées, ses "évanouissements" quand elle est contrariée, ses hauts cris, ses prières exaltées à la vierge.

Mais au milieu du roman je me suis lassée, agacée de ces caricatures incessantes qui inhibent complètement l'intrigue. Cette dernière étant en plus, selon moi, très mal structurée. Les 3 premiers quarts des pages relatent l'enfance de Milagrosa et le reste de sa vie semble compressée: l'adolescence tient dans quelques chapitres puis toutes les autres années dans une dizaine de pages. Ce qui donne une impression de carrément bâclée au dénouement.

Plutôt que de prendre du temps pour ce roman, diminuez donc plutôt votre PAL!

 

(Buchet . Chastel)

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 07:27

-Chéri, samedi je pars en Vendée!

- Ah bon, pourquoi?....Pour fouler les longues plages? Pour parcourir le bocage? Pour manger quelques sardines? Pour déguster une part de brioche?  

- Non, non....pour ça :

 

 

 

 

 

Mrs et Mmes les parisiens, je vous l'accorde: ce n'est pas la Porte de Versailles. Aucun auteur connu ne sera présent. Enfin aucun connu de moi!

Mais peut-être que certains d'entre vous avez déjà entendu parler, ne serait-ce que vaguement, de Muriel Barbery, Tatiana de Rosnay, Jean Rouaud ou Jean-Christophe Rufin?

 

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone