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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 12:30

Denis Lachaud? Je l'ai découvert avec "J'apprends l'Allemand", continué de l'apprécier avec "La forme profonde",  et "Comme personne" vient conforter mon admiration pour cet auteur!

 

Estelle est une jeune trentenaire heureuse et libre. Quand elle rencontre William, elle pense avoir rencontré l'amour de sa vie. Mariée puis mère d'une petite fille, sa certitude s'effondre. Trop exigeant, trop directif  William détruit les sentiments de son épouse.

Ne plus rien pouvoir choisir seule, être dévalorisée et perdre confiance en elle, ne plus être en accord avec son tempérament: puisque c'est ainsi que se caractérise sa vie d'épouse, Estelle part. Elle ne désire plus que des relations sexuelles éphémères, dénués de sentiments. Pourtant, la liberté a aussi ses limites. Redevenir indépendante est-ce un gage de bonheur?

 

J'ai beaucoup aimé ce roman où les sentiments des femmes sont traités avec sensibilité, sans indulgence ni critique. J'ai trouvé Estelle très attachante. Elle est indépendante mais a du mal à trouver le juste milieu entre l'abnégation et l'émancipation... Un peu comme chacune de nous, quand il  nous faut jongler entre nos multiples facettes. En tout cas, si ce livre n'avait pas été écrit par un homme on aurait pu le cataloguer comme féministe!

Je donne un autre "bon-point"  pour les autres personnages qui n'ont de secondaires que le nom. Vivianne la meilleure amie, Walter le beau-fils homosexuel, Vincent l'amoureux timide ont, tous, autant de personnalité qu'Estelle.

 

L'année dernière Denis Lachaud a publié "Le vrai est au coffre", j'attends avec impatience sa sortie en poche pour me l'offrir.

 

(Actes Sud ou Babel)

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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 07:30

Ce livre d'Akli Tadjer acquis par la bibliothèque de CE fait partie de la rentrée littéraire 2006.

 

La cité HLM "Bel-Avenir" abrite une population hétéroclite où l'amitié reste possible même entre Omar l'arabe et Godasse le polonais. Le temps passe, les immeubles sont détruits, les 2 copains vivent mal leur trentaine: chômage, amours difficiles. Omar en tombant amoureux d'Angélina, réfugiée du Burkina, prendra conscience que certains quartiers parisiens élus par des "sans papiers" peuvent s'avérer pire encore que la cité de son enfance.

 

Prendre les thèmes sensibles du moment: la banlieue, les clandestins, les problèmes d'intégration, la discrimination ne suffit pas pour faire un bon roman. La preuve! Pas un brin attendrie, bouleversée ou même un tant soit peu remuée, je me suis ennuyée avec cette lecture.

Le début peut paraître prometteur, mais très vite l'intrigue stagne et l'humour perd son piquant. Quant à la fin, je l'ai trouvé complètement ridicule. Un style conte de fées saugrenu: la policière étreint le bandit, le préfet pardonne aux hors-la- loi en moins d'une heure, le chômeur se voit proposer un contrat... bref c'est tout juste si on n'a pas le droit au "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Un dernier chapitre qui ne colle absolument pas avec un roman qui, peut-être, veut apporter une certaine réflexion sur notre société.

Et pour finir, je poserais bien une question à Mr Tadjer : "Mais qu'est-ce qu'à bien pu vous faire O.W pour inclure dans vos dernières pages son clone mal déguisé et vous acharner pareillement contre elle?" Ne me dites pas que vous êtes "blondophobe"...

 

(Flammarion)

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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 09:04

...après 6 jours désoeuvrés et 3 livres dévorés.

 

Je n'ai pas pu visiter autant que je l'aurais aimé les villes : les rendez-vous de Monsieur étaient souvent excentrés. Mais regarder les paysages défiler, s'en prendre plein les yeux en traversant le coeur historique des villes, écouter avec l'auto-radio le MP3 nos CD préférés, avoir le temps de papoter tout les 2, profiter de la douceur provençale pour déjeuner en plein air...c'est aussi du bonheur.

 

 

 

Nous avons terminé notre périple par un week-end dans le lot.

 

                                  

 

Une jolie maison d'hôtes,

                                

 

une animation autour du safran qui nous a permis un pique-nique original,

 

 

 

 

 

 

 

 

une rencontre passionnante avec un bouquiniste et quelques autres trésors vont être gardés précieusement dans ma malle aux souvenirs. Celle que je cache tout près du coeur.

 

 

Les comptes rendus de mes lectures suivent...trés raisonnable je vais faire le repassage de la semaine avant !

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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 14:12

Cette semaine, Monsieur doit travailler par là-bas. Mais il n'a pas trop l'âme de Lucky Luke."I'm a poor lonesome cowboy I've a long long way from home." n'est pas son air favori.

Alors, moi, j'oublie mon côté féministe et, en épouse modèle, je me sacrifie! J'ai posé quelques jours de congé et pendant que mon cow-boy besogne je me baladerais. Au programme: Bordeaux, Pau, Colomiers, Toulouse, Nîmes, Avignon, Salon de Provence, Montpellier.

Donc, pas de blog avant, au moins, mardi prochain. A l'hôtel, nous aurons bien l'ordi portable et la connexion Wifi, mais je vais pousser le sacrifice jusqu'à passer les soirées avec mon Chéri plutôt qu'avec Overblog! Ah, l'amouuuuur...

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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 13:40

J'avais dans ma PAL ce roman de Jay McInerney, sans que je sois en mesure de me rappeler pourquoi il y était. Donc pas de motivation particulière  pour le lire, mais ce fut une belle surprise.

 

L'auteur de ce journal, écrivain velléitaire, vérifie et corrige les articles des autres pour un grand mensuel New Yorkais. Le soir, trop seul, dans l'appartement déserté par son épouse un an auparavant, il se laisse embarquer par son ami Tad. Bars et boites de nuit, alcool et lignes de coke jusqu'au petit matin ne peuvent être que des échappatoires provisoires...

 

Ce genre de roman à la "Bret Easton Ellis et Cie" constitue un nouveau groupe littéraire le "Brat Pack", auquel je dis plutôt "très peu pour moi!". Mais ce livre est une exception. Ici pas de violence gratuite, ni de langage grossier, un style grinçant et un humour aigre-doux qui rend le narrateur attachant. Je me suis trouvée, presque malgré moi, en empathie. Happée par son mal-être, je devinais et ressentais son angoisse sous-jacente. Sans toutefois réussir à mettre le doigt sur son origine...normal, il faut arriver aux dernières pages pour comprendre! Bien secouée, je quitte difficilement ce personnage.

 

"Journal d'un oiseau de nuit" est le premier roman publié par Jay McInerney. Je l'estime très supérieur à "Glamour attitude" que j'ai lu il y a plusieurs années. Celui-ci m'avait semblé superficiel: je n'y avais trouvé aucun attrait.

De quelle graine est "Le dernier Savage" ou "Trente ans et des poussières"? Je vais essayer de les feuilleter lors d'une prochaine "virée-librairies".

 

(Livre de poche)

 

Un petit extrait ici.

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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 09:20

Habituellement quand je recherche un synomyne, j'ouvre mon "Petit Robert". 

Aujourd'hui, je ne l'ai pas avec moi. Je me suis servie de ce site: http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm pour éviter, dans un commentaire, la répétition d'"envie". Je suis, alors, très surprise de  lui trouver comme antoymes les mots "amour" et "aversion". Pour moi, l'envie n'est pas le contraire d'amour: on peut quand même avoir envie ET aimer ! Non?

Et comment un mot peut-il être à la fois un antonyme d'"amour" et d'"aversion"? Pour moi c'est complètement aberrant! Alors soit j'ai besoin des lumières d'un prof de français, soit je ne peux plus avoir une confiance aveugle dans les dicos...

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10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 15:02

J'étais prévenue: ce livre est cynique, cruel pour toutes celles tarabiscotées par le désir de maternité. Moi, mes enfants sont presque adultes: je pouvais découvrir l'écriture d'Aliette Abécassis sans craindre un quelconque traumatisme!

 

Barbara et Nicolas sont jeunes, amoureux et libres. Leur vie c'est voyages, traversées de Paris à moto, soirées expo-apéro-resto. L'idée d'un enfant pour embellir leur amour prend forme. Et là, tout change: le tour de taille de Barbara, les roucoulements romantiques, la bohème. Place aux nuits blanches, aux pleurs incessants, à la fatigue qui inhibe jusqu'à l'envie de s'habiller, aux disputes conjuguales...

 

Que de souvenirs ont ressurgi! Avec cette lecture j'aurais presque pu écrire mes 100 "Je me souviens": les odeurs exacerbées du début de grossesse, les "slips filet" gracieusement mis à disposition à la clinique, les autres jeunes mamans qui paraissent toujours plus épanouies que soi, les larmes de fatigue qui deviennent des larmes de rage contre le papa...

Comme tous ces maux sont loin derrière moi, j'ai beaucoup ri pendant toute la première partie du roman. Un peu moins ensuite, la caricature devenant trop grotesque (la mise au sein toutes les heures du bébé de 10 mois, c'est quand même exagéré!) j'ai eu plus de mal à intégrer l'atmosphère.

Est-ce que ce livre peut ôter à une femme le désir de devenir maman? Franchement je ne pense pas, trop de situations restent suffisamment peu crédibles pour réussir à lui faire peur. Et si jamais c'était le cas, elle peut lire aussitôt aprés "La dernière leçon" de Noëlle Chatelet. Cette autre extrémité de la relation mère-fille, tendre et belle, lui redonnera l'envie de tenter...l'"esclavage" de la maternité!

 

(Albin Michel)

 

Agapanthe a été mon "diable tentateur".

 

 

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 13:04

Je me donnerais des baffes! Je me traite de tous les noms d'oiseaux! Je viens d'effacer ma critique sur ce livre magnifique! "Voulez-vous supprimer définitivement cet article?" Oui, j'ai cliqué oui. Mais quelle C....! 1 heure et demi d'inspiration laborieuse détruite en moins d'une seconde. J'en pleurerais!

Heureusement vos commentaires restent...

 

Je m'offre 2 extraits en lot de consolation, et je vais me coucher avant de faire d'autres bétises.

Extrait p42
"Il repensait à son visage. Il y avait en elle une beauté solide et dure, la beauté de ceux qui ont décidé de leur route et s'y tiennent. La beauté que confère au regard la volonté. C'était bien cela. Elle était comme un bloc dur de volonté. Son désir lui illuminait le visage. Il se sentait vide par rapport à elle. D'un vide confortable qui le dégoûtait."
 
Extrait p61
"...Elle le voulait. de tout son être. Combien de fois dans ta vie, Salvator, as-tu vraiment demandé quelque chose à quelqu'un? Nous n'osons plus. Nous espérons. Nous rêvons que ceux qui nous entourent devinent nos désirs, que ce ne soit même pas la peine de les exprimer. Nous nous taisons. Par pudeur. Par crainte. Par habitude. Ou nous demandons mille choses que nous ne voulons pas mais qu'il nous faut, de façon urgente et vaine, pour remplir je ne sais quel vide. Combien de fois as-tu vraiment demandé à quelqu'un ce que tu voulais?
_ Je ne suis pas sûr de l'avoir jamais fait, répond Salvatore Piracci en souriant.
_ Et si tu l'avais fait, continua Angelo, crois-tu vraiment que l'on aurait pu te dire non?
_  Tu as raison, dit-il.
_ Une femme vient chez toi et te demande quelque chose de tout son être. Personne ne pouvait faire autrement que ce tu as fait. Parce que la volonté rend beau et que devant la beauté, l'homme, heureusement, a encore le réflexe, parfois, de se mettre à genoux."
(Actes Sud)
 
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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 12:34

Dès que j'ai commencé à surfer sur quelques blogs, j'ai su qu'inévitablement, un jour, je lirais Jean-Philippe Blondel . Impossible de résister au chant de quelques sirènes blogueuses (elles se reconnaîtront...)

 

Ce roman se compose de 4 parties: pour chacune un lieu de villégiature côtier et une décennie différente. Des aoûtiens sont se croiser, se rencontrer. Sans qu'ils en soient toujours conscients, ces hasards vont influencer la suite de leurs destinées.

 

Ce livre est comme une peinture dont on regarde d'abord les détails un par un. Chacun est sublime, mais ils ne prennent leur vraie valeur que lorsque l'on recule pour avoir une vue complète du tableau. 

C'est difficile d'écrire une critique de ce livre alors que plusieurs l'ont fait avant moi. Je ne peux rien apporter de nouveau, juste appuyer ce qui a déjà été dit.

Oui, Sophie, cette histoire est la preuve que même court, un roman peut être émotionnellement trés fort. Comme toi, je n'ai pu le lire d'une traite sans revenir sur quelques chapitres précédents pour bien apprécier complètement l'intrigue. Ce que j'ai fait avec plaisir, non pas comme une obligation comme ça peut l'être quelquefois.

Oui, Cuné, la construction de la trame ferait un bon Lelouch et surtout, tu as raison, Jean-Philippe Blondel a un talent indéniable.

Voilà, maintenant j'ai fait connaissance avec J.P.B. Plongée dans son livre, je n'avais plus rien autour de moi: ses mots simples avaient happé ma réalité environnante. C'est un magicien et j'ai envie de découvrir très vite ses autres prestigitations.

 

(Pocket)

 

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 09:08

J'ai trouvé très sympathique cette idée de se connaître un peu plus, via nos petites manies, habitudes ou penchants. A mon tour, je reprends cet autoportrait.

Régalez-vous avec celui de Karole, d'Allie, de Cuné, de So, de Laëtitia et peut-être de d'autres que je n'ai pas encore découvert.

Je lis de tout, ou presque.

Par goût je ne lis pas de science-fiction ou pas d'anticipation (d'ailleurs je ne connais même pas la différence entre ces 2 genres !), par ennui pas de romans à l'eau de rose, par paresse (incapacité?) intellectuelle pas d'essais ou documents, par manque de temps pas de BD, sinon je lis de tout!

Je lis n'importe où, ou presque.

Oui. Devant mon assiette quand je mange seule, sur la plage l'été, dans les salles d'attentes ou les transports en commun, en promenant mon chien, et ...au boulot en cachette (j'ai déjà pris quelques risques pour des dernières pages de livres...).

Les gens qui lisent me sont tout de suite sympathiques.

Non, surtout ceux qui se servent de leur soi-disant culture littéraire pour pérorer ou dédaigner tout ce que touche le manuel.

J'adore parler littérature mais je rencontre rarement des gens receptifs.

Je suis plutôt une personne receptive qui attend celle qui adore parler littérature.

Je peux passer des heures à soupeser, sentir, regarder, feuilleter les livres.

Oui, oui, oui....

Je ne sors pas de la maison sans un livre.

D'où le poids de mon sac à main.

J'ai toujours un livre en cours, parfois plusieurs.

Ce n'est pas pour rien que mon message de présentation est "Toujours un livre ouvert à lire...". Par contre jamais plusieurs livres en cours. Quand je lis une histoire je "vis" dedans, avec ma vie à moi ça fait déjà 2 à mener de front, c'est suffisant!

J'ai toujours mes livres d'enfant.

Seulement quelqu'uns...

D'ailleurs, ma fille qui est en plein chamboulement dans sa chambre vient de me rendre ma série de "Heidi" qu'elle n'a jamais lu et qui l'encombre.

Je lis avec un signet aimanté que je change selon les saisons. 

Je suis un peu fétichiste. Je gardais le même marque-page jusqu'à ce qu'il tombe en poussière.Depuis plusieurs années j'en ai un inusable: un Hortensia pris dans une fine pellicule de résine.

Quand le livre est bon, je peux lire dans à peu près n'importe quel environnement.
Oui à peu près.
 
Si j'entre chez vous, mine de rien je chercherai la bibliothèque et j'aurai envie d'aller feuilleter tout ce qui s'y trouve.
Oui, mais je me retiendrai de le faire par politesse. Comme c'est plus discret, j'essaierais de lire les titres.
 
 
Je peux passer des heures à la bibliothèque à farfouiller entre les rayons, idem pour la librairie.
Je préfère posséder les livres que je lis, mais budget oblige, je fréquente assidûment la bibliothèque. j'achète par la suite ceux qui m'ont plu et je les relis quelques années plus tard. 
Je ne vais plus à la médiathéque de ma ville depuis que je travaille à temps plein. Je n'ai plus assez d'heures de lecture disponibles pour être sûre de finir à temps les romans empruntés.Comme je lis moins le nombre de livres que j'achète me suffit.
Par contre, je pioche régulièrement dans la bibliothéque du CE. Les employées qui s'en occupent se démènent pour l'alimenter malgré le petit budget imparti.
  
J'ai un faible pour les livres qui parlent de la nature et... des livres!
Non. Moi mon faible c'est l'humain: ses vices et vertus, ses sentiments, ses passions, ses attachements, ses courages et lâchetés, son comportement...
 
 
Je peux faire des kilomètres pour me procurer un livre dont j'ai vraiment envie.
Je ne l'ai jamais fait, mais je pourrais certainement en être capable si besoin était.
 
J'aimerais que tout le monde lise. Je trouve toujours triste que ce ne soit pas le cas.
Je ne suis pas triste pour quelqu'un qui ne lit pas, j'ai pitié de lui.
 
J'essaie de faire aimer les livres aux autres 
J'ai essayé très longtemps de faire lire ceux qui ne lisent pas, maintenant j'ai renoncé. Les années passant j'ai perdu mon énergie et ma motivation pour le faire. Par contre, auprès de ceux qui aiment lire j'essaie (ou plutôt j'insiste très lourdement!) de leur faire aimer les romans qui m'ont enthousiasmée. Mais vous qui visitez mon blog vous l'aviez déjà remarqué!
 
Les bibliothèques devraient être ouvertes 24h sur 24 (tout comme les librairies). On ne sait jamais quand le manque peut frapper.
Quand même pas  24h/24h...De toute façon je suis trop prévoyante (angoisée?) pour manquer.
 
J'achète beaucoup de livres d'occasion.
Je n'achète que des livres d'occasion. Principalement pour une question de budget, mais aussi parce que j'aime les livres qui ont l'air d'avoir une histoire, ceux qui l'odeur du vieux papier. Et quand je paye un livre "2 francs 6 sous", j'ajoute au plaisir de l'achat l'euphorie d'avoir fait une "affaire".
J'écris toujours mon nom ainsi que la date d'achat à l'intérieur de mes livres.
Je note le mois et l'année de ma lecture sur le bas droit de la 1ère page.
 
J'en ai quelques uns de dédicacés par leurs auteurs, mais en général, les écrivains m'intimident, m'impressionnent.
J'ai aussi plusieurs dédicaces. Je me souviens parfaitement de chacune d'elles tant je suis émue en présence d'un auteur. Quand je tends mon livre, j'ai la gorge séche, les joues écarlates et ne réussis qu'à bafouiller mon prénom et  2 ou 3 mots débiles ou pire la phrase complètement bateau genre "je vous admire tant!". Devant Nancy Huston je me suis mise à pleurer tant mon émotion était intense!
J'aime mieux assister aux conférences animées pas des écrivains.
 
Je prête rarement mes livres.
Je dirais plutôt "Je prête difficilement mes livres.". Et de toute façon uniquement à quelques personnes "triées sur le volet".
 
Un livre prêté qui ne m'est pas rendu me tourmente des jours durant
Ce qui me tourmente c'est de me demander comment je vais pouvoir le réclamer. Je n'ose le faire qu'après maintes tentatives et, le comble, en me sentant coupable.
J'ai résolu le problème en ne prêtant qu'à ceux qui ont la politesse de me rendre mes livres dans un dèlai raisonnable.
 
Je corne les pages de mes livres pour lire et relire certains passages.
Je dessine une accolade dans la marge du passage qui m'interpelle ou souligne la phrase qui me plait, puis je note le numéro de page correspondant sur la dernière du livre.
J'ai horreur des livres surlignés avec un stabylo
Quelle horreur ces couleurs fluos...
 
Il m'arrive de noter au crayon de plomb dans les marges d'un essai.
Oui.
 
J'ai du mal à me départir de mes livres.
Je ne m'en départi jamais, même ceux que je n'ai pas aimé je les garde.
 
J'ai consacré une pièce entière à la maison pour les livres.
Quelle chance de pouvoir le faire! Mais dés que Fiston volera de ses propres ailes je m'octroie sa chambre (mais, non , mon p'tit chéri je ne te mets pas à la porte...).
Mon rêve? Une pièce avec cheminée, des murs tapissés de livres de haut en bas, une méridienne, une lampe à lumière tamisée, un petit guéridon pour poser un joli plateau avec théière et tasse en porcelaine,
 
J'achète plus de livres que je ne peux en lire dans une année.
C'est à peu près ça...
 
J'aime relire certains livres que j'ai beaucoup aimé
J'aimerais le faire, mais je n'ai déjà pas le temps de découvrir toutes les nouvelles histoires que je voudrais, alors les relectures ce sera pour plus tard.
 
J'aime avoir pleins de livres non lus et la possibilité de les retrouver
Non seulement j'aime mais cela n'est indispensable.
Les livres c'est réconfortant
Oui, et surtout beaucoup plus. C'est le moyen de ne pas être borné, obtus ou intolèrant. Comprendre, à travers des personnages, ce que les autres peuvent ressentir et penser: pour ne pas juger sans savoir. Découvrir aussi d'autres pays, d'autres moeurs, entretenir sa curiosité. Mais c'est avant tout, pour moi,le seul moyen efficace pour être une autre, ailleurs. Rêver...
 
Lire, ce n'est que du bonheur!
C'est une forme de bonheur bien sûr: un bonheur  sans cesse renouvellé mais fugace. Parce qu'il existe le syndrome post-lecture, une sorte de blues. Qui peut avoir plusieurs causes: "Déjà fini!", "Je quitte un ami et je ne le rencontrais plus.", "Trop nul ce roman: quel temps de perdu!", "Quelle tristesse de ne pas réussir à faire aimer ce livre.", "Maman, le banquier a essayé de te joindre!"

 

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone