Allez, ça y est; les valises vidées ont retrouvé leur place tout en haut de l'armoire et, en contraste, mon esprit redescend pour rejoindre son quotidien! Il faut dire que pendant une semaine, il était tout près des nuages: là où les heures sont si légères...
A Quézac,
nous avons trouvé notre "petit nid en pierres".
Dans le jardin, un tilleul sous lequel nous avons pris chacun de nos petits déjeuners indolents...
...en bonne compagnie!
La beauté des paysages lozériens a anéanti notre vocabulaire lettré, nous ne savions plus que dire: "Qu'est-ce que c'est beau!"
Les longues randonnées ne nous ont même pas fait peur! Bon c'est vrai, elles auraient pu être plus courtes si notre sens de l'orientation avait été bon... C'est comme ça que le 2ème jour, les chaussettes rougies par des ampoules ensanglantées, je me suis crue héroïne de "Marche ou crêve"!
Le soir, nous n'inspirions plus qu'à mettre nos...
...et siroter un petit apéro local: le kir à la châtaigne... Huuuuum...
Bref, entre réveils tardifs, courses-flaneries au village, balades, repas du terroir prolongés, papotages futils ou roucoulants et gros dodos il restait peu de temps. Je n'ai pas ajouté un seul point de croix sur ma toile Aïda, je n'ai pas ouvert 1 seul des 6 (!) livres poches emmenés, et je n'ai lu que les 150 premières pages du "Demi- frère" de Christensen qui en compte 884!
Par contre, Hervé, rassure-toi, nous avons goûté l'Aligot avec un tendre rôti de veau et nos papilles t'en sont encore reconnaissantes!
Ne dis pas: "Dommage pour les saucisses grillées dans un mazuc.": elles nous servent d'excuse pour retourner là-bas!