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  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 21:58

Allez, ça y est; les valises vidées ont retrouvé leur place tout en haut de l'armoire et, en contraste, mon esprit redescend pour rejoindre son quotidien! Il faut dire que pendant une semaine, il était tout près des nuages: là où les heures sont si légères...

A Quézac,

nous avons trouvé notre "petit nid en pierres".

Dans le jardin, un tilleul sous lequel nous avons pris chacun de nos petits déjeuners indolents...

...en bonne compagnie!

 

La beauté des paysages lozériens a anéanti notre vocabulaire lettré,  nous ne savions plus que dire: "Qu'est-ce que c'est beau!"

 

 

 

 

 

Les longues randonnées ne nous ont même pas fait peur! Bon c'est vrai, elles auraient pu être plus courtes si notre sens de l'orientation avait été bon... C'est comme ça que le 2ème jour, les chaussettes rougies par des ampoules ensanglantées, je me suis crue héroïne de "Marche ou crêve"!

 

 

Le soir, nous n'inspirions plus qu'à mettre nos...

 

 

 

...et siroter un petit apéro local: le kir à la châtaigne... Huuuuum...

Bref, entre réveils tardifs, courses-flaneries au village, balades, repas du terroir prolongés, papotages futils ou roucoulants et gros dodos il restait peu de temps. Je n'ai pas ajouté un seul point de croix sur ma toile Aïda, je n'ai pas ouvert 1 seul des 6 (!) livres poches emmenés, et je n'ai lu que les 150 premières pages du "Demi- frère" de Christensen qui en compte 884!

 

Par contre, Hervé, rassure-toi, nous avons goûté l'Aligot avec un tendre rôti de veau et nos papilles t'en sont encore reconnaissantes!

Ne dis pas: "Dommage pour les saucisses grillées dans un mazuc.": elles nous servent d'excuse pour retourner là-bas!

 

 

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23 août 2006 3 23 /08 /août /2006 13:00

Et voilà mon tour est venu de vous quitter! Demain mon mari et moi partons (en amoureux...) pour 10 jours ici:

Nous allons parcourir l'Aveyron, dormir en chambre d'hôtes. Puis essayer de nous trouver un petit nid en Lozère. Avec un bout de jardin pour les après-midi ensoleillés, une cheminée pour les soirèes fraîches, tout plein de p'tits oiseaux dans les arbres alentours. Et si, pas loin, quelques producteurs et éleveurs vendent leurs produits, un boulanger pétrit et cuit son pain au bois, alors là....ce sera...LE BONHEUR!!!!!!!

Au 3 septembre....

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22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 21:09

D'après la 4ème de couverture de ce roman, l'auteur américain Mitch Albom est resté longtemps sur la liste des best-sellers du New York Times. Je ne sais pas si c'est ce qui a motivée Céline à l'acheter, toujours est-il que cette amie l'a suffisamment aimé pour me le prêter.

 

Eddie, 83 ans, est responsable de l'entretien et la sécurité d'un parc d'attraction. En voulant sauver une fillette quand la défaillance d'un manège crée un accident, il meurt. Mais aucun humain ne peut rejoindre le paradis sans avoir assimilé le sens de sa vie terrestre. Il faut donc, là-haut au"purgatoire", rencontrer cinq personnes croisées en bas, dont la vie a influencé la votre. A l'écoute de leur histoire, vous comprendrez la vôtre, pourrez pardonner ou vous pardonner.

 

Ce livre ne vous offrira pas, à mon avis, de grandes réflexions sur le hasard, la vie ou la mort. Ce joli conte moderne, dans le style de ceux de Marc Lévy ou Guillaume Musso, véhicule plutôt toute une gamme d'idées "gentillettes". Mais il est d'une lecture agréable: l'écriture est fluide, Eddie bien que très stéréotypé (enfant mal-aimé par son père, rescapé du Vietman, velléitaire...) reste attachant. Et l'auteur a su donner assez de consistance aux autres personnages pour m'accrocher, m'emmener jusqu'à la dernière page sans ennui.

A emprunter à la bibilothéque un jour morose.

(Pocket)

 

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21 août 2006 1 21 /08 /août /2006 09:14

Notre soirée ciné d'hier fut un bon pied de nez contre la morosité de ce dimanche gris!

 

Stéphane vivait depuis 10 ans au Mexique avec son père. A la mort de celui-ci il revient vivre chez sa mère à Paris. Il tombe amoureux de Stéphanie sa voisine de pallier. Mais Stéphane est un grand rêveur autant nocturne que diurne. Comment faire passer la jeune femme de son monde onirique à sa vie réelle? Mettre en application les conseils d'un collègue prosaïque?

 

Ce film de Michel Gondry, a été pour moi une histoire d'amour un brin naïve, attendrissante mais juste. Pour peu que nous soyons des imaginaires actifs, il nous parfois difficile d'être objectifs. Décalès dans notre quotidien,  incompréhensions, quiproquos s'installent et pour conquérir le coeur de l'autre ce n'est pas évident!

Pour servir cette comédie romantique, le casting est parfait. Le timide Gael Garcia Bernal et Charlotte Gainsbourg, charmeuse et bienveillante, sont parfaits dans ces  rôles d'''ado-adultes". Quant à Alain Chabat, il nuance de gentillesse ce collègue dépravé avec beaucoup de talent .

Comme toute histoire parsemée de pays imaginaires, regardez cette comédie romantique avec ce qui reste d'enfance en vous et je vous promets bien du plaisir!

 

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 09:47

Claire Castillon écrit des textes "doux mais d'une violence inouïe, toujours décalés et en même temps irrésistibles", "son style mordant caustique ou dérangeant fait merveille"; bref elle écrit "remarquement bien". J'aurai bien voulu écrire ces phrases, même si ce sont des plagiats de Karine, Clarabel et Cuné! Mais je ne peux pas: je n'ai trouvé aucun attrait dans l'écriture cruelle de ce roman et encore moins dans son intrigue, puisque je n'ai rien compris de l'histoire avant la moitié du livre. Et encore...Je retranscris donc un résumé déniché sur Internet.

 

C'est l'histoire d'une jeune femme enfermée et prostée dans sa maison de campagne suite à un choc. réfugiée dans le toit de cette maison, prise par le ressassement et l'angoisse elle va revivre sa vie, perdue, prise par le jeux de sa mémoire, entre vérité et fantasme.

 

Vu les avis d'autres lectrices précitées, Claire Castillon sait charmer. Moi, je l'abandonne définitivement. Je garde un bon souvenir de "Je prends racine" mais "Pourquoi tu m'aimes pas" et "Vous parler d'elle" me découragent complétement.

(Livre de poche)

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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 09:58

J'ai acheté ce livre de David Foenkinos complètement par hasard. Sur la 4éme de couverture,  le résumé m'a plu, la biographie de l'auteur (jeune, plusieurs livres publiés et primés) m'a tenté. L'envie aussi de découvrir un écrivain que je ne connaissais pas du tout.

Jean-Jacques est marié avec Claire depuis 8 ans et commence à éprouver un certain malaise: plus de tendresse et moins de passion, plus de souvenirs agréables que de présents intenses. Un ami divorcé, mis dans la confidence, lui conseille d'essayer une aventure extraconjugale pour retrouver le chemin de l'épanouissement personnel...

 

Je sais tout de suite ce que vous pouvez penser: "Encore une histoire de couple qui s'essouffle, d'infidélité!". Oui, c'est vrai, mais je vous assure que vous prendrez, malgré ce thème bateau, un réel plaisir à cette lecture. Le ton est léger, le style plein d'humour, l'écriture parsemé de jeux de mots subtils. Attachants, authentiques les personnages sont devenus comme des amis, je les quitte avec regret.

Quand j'aime j'ai du mal à tarir mes éloges, je rajoute donc encore une phrase. David Foenkinos dispatche  dans l'histoire, quelques phrases altruistes auxquelles j'ai été très sensible.

Quelqu'un aurait-il lu un autre livre de David Foenkinos? "Le potentiel érotique de ma femme" est-il du même acabit ?

(Flammarion)

 

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14 août 2006 1 14 /08 /août /2006 08:23

En lisant la critique que Laure avait fait de ce livre::"un beau roman plein de sensibilités autour du couple, de l'amour, du désir, du divorce, de la famille."  je m'étais dit qu'il devrait me plaire...

Qu'est-ce que peut faire une mère de 4 enfants en apprenant que son mari est un infidèle récidiviste? S'entourer de ses 2 meilleures amies et, puisque c'est l'été, partir en vacances avec elles. Quitter Paris pour ne pas prendre de décision hâtive. Sous le soleil de Provence, femmes, enfants, adolescents, ex-maitresse, voisins et estivants vont réaliser que les sentiments sont complexes, pleins de nuances, que les problèmes humains peuvent difficilement se résoudre avec des idées toutes faites ou des théories scientifiques...

J'ai eu raison de me laisser tenter, j'ai dévoré ce roman. L'intrigue est très bien menée: jusqu'aux dernières pages je me suis demandée quelle serait la décision de Juliette. D'ailleurs ce suspense me faisait craindre le dénouement et, soulagement,  il ne m'a pas déçue (parce que pour moi la fin d'un livre c'est comme avec un mauvais dessert: tout le repas est fichu!).

Seul bémol, Laure l'avait signalé aussi, les démonstrations scientifiques du personnage astrophysicien sont longuettes, trop techniques  et n'apportent pas grand chose à l'histoire. Je ne les ai même pas toutes lues.

Avec ce roman j'ai retrouvé "la" Stéphanie Janicot de "Non, ma mère n'est pas un problème" qui m'avait  charmée et oublié celle de "Les Matriochkas" qui m'avait désappointée.

(Livre de poche)

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12 août 2006 6 12 /08 /août /2006 16:55
Soirée DVD hier soir : nos voisins nous avaient prêté King Kong version 2005 réalisée par Peter Jackson.

Je ne crois pas que j’ai besoin de vous rédiger un résumé : qui ne connait pas l’histoire de cette grosse bête (un gorille de 9métres de haut quand même !) et de cette belle blonde (pourquoi blonde d’abord ?!)?

A moins que vous ne soyez résolument contre les grandes productions américaines, avec cette adaptation de King Kong vous allez en avoir pour votre plaisir ! 187 minutes de grand spectacle ! Les effets spéciaux sont bleuffants, la reconstitution du New York des années 30 magnifique, la bande son bien agencé et les acteurs (en autre Adrien Brody) n’ont pas ménagé leur peine ! Ce film provoque, si on se laisse un peu aller, toute une gamme d’émotions. J’ai beaucoup ri (Ah, Naomi Watts dansant un numéro de music-hall sous le regard ébahi du grand singe…), ai été émue devant les yeux tout tristes de King Kong, et ai rêvé comme toute fille au cœur sensible face à une histoire d’amour. Etre aimée par une grosse peluche ? Mais si, mon Chéri, ça me fait rêver ! Tu te moques ? Jaloux !

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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 09:10
Hier soir nous sommes allés voir « La tourneuse de page » de Denis Dercourt. C’était le jour de sa sortie, je sais que beaucoup ne l’auront pas vu aujourd’hui : je vais donc en dire le moins possible. Car moi s’il y a quelque chose qui m’horripile c’est bien de tout connaître avant de découvrir un film !
 

Mélanie, âgée d’une dizaine d’années, semble douée pour le piano et tente l’entrée au conservatoire. Pendant sa prestation, Ariane présidente du jury et pianiste reconnue, laisse entrer une importune, accepte de signer un autographe. Déconcentrée la fillette gâche son concours. Dépitée, elle abandonne même complétement la musique. Une dizaine d’années plus tard, sa rancune est toujours tenace, associée à un désir de vengeance…
 
 
Surtout n'allez pas voir ce film pour un scénario original au suspense intenable ou truffé de rebondissements intenses ; vous seriez déçus. Par contre, si vous voulez un film où les actrices sont d’un talent indiscutable, où des tas émotions contradictoires vous envahissent parce devant ces deux femmes-là c’est inévitable, si vous admirez Catherine Frot ou si vous ne la connaissez pas : courrez-y !
Signe que cette histoire m’a bouleversée, ce matin j’ai encore au fond de moi bien présents tous les sentiments que j’ai éprouvé durant la séance : antipathie pour Mélanie, affection et pitié pour Ariane. Mais chut… je dois me faire violence, arrêter là mon billet comme promis ; si je développe le pourquoi de ces ressentis je vais trop divulguer…Je me lâcherais avec des commentaires !
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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 07:39

Je lis très peu de nouvelles, mais quand j'ai vu en rayon ce recueil d'Olivier Adam j'ai craqué.

 

Comment résume-t-on des nouvelles? En parlant d'un fil conducteur, d'un thème commun?

Là les personnages sont tous fatigués, déprimés ou anéantis. Engluès dans leurs difficultés, ils vont s'accrocher à une rencontre, un espoir, un "presque rien" pour continuer leur route.

 

L'écriture de ces textes est juste: des phrases courtes et simples, des émotions sans pathétisme. Un quotidien si bien retranscrit qu'on oublie le nôtre instantanément. Et pourtant...je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture. Le problème vient de moi, je n'arrive pas à apprécier les nouvelles: c'est comme si on me mettais l'eau à la bouche avec un premier chapitre de roman passionnant sans me délivrer la suite. Je me sens affreusement frustée.

Mais pour ceux qui aiment les nouvelles, je suis persuadée de la qualité de ces histoires justement parce que j'avais envie que chacune d'elles continue.

(Points)

 

 

 

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone