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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 21:14
Samedi soir après un après-midi de plage, soirée DVD : nous avons choisi de regarder cette courte comédie chantée de Claude Duty.

Elodie, suicidée manquée, recherche un travail pour retrouver la garde de sa petite fille. Elle rencontre Natacha, une coiffeuse eu peu alcoolique et désespérément célibataire et son amie Marianne amoureuse malheureuse d’un artiste macho. Le trio va affronter ensemble leurs aléas…

 

Pour regarder ce film il faut juste se laisser porter, prendre les gags comme ils viennent et vous passerez un bon moment de détente. Les  personnages sont  déjantés mais attendrissants, leurs vies mélodramatiques mais espiègles. Les chansons entrelacées avec le scénario sont très agréables et donnent encore plus de « peps » à cette comédie.
Quant aux actrices : Olivia Bonamy et Amira Casar  cadrent parfaitement avec leur rôle, mais j’ai eu un coup de cœur pour Marina Foïs. Quel talent !
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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 08:12

 

De temps en temps, j’aime qu’une lecture me remue l’intérieur du ventre, me coupe le souffle. D’après ce que j’avais lu sur plusieurs de vos blog, le roman de Véronique Olmi me ferait cet effet.
 
Une jeune femme dévorée par ses angoisses ne s’endort pas la nuit, dort le jour quand il faudrait emmener ses 2 enfants Stan et Kévin à l’école. Pas de père pour ces petits de 9 et 5 ans, mais des professionnels du dispensaire sont là pour les suivre eux et leur mère. Mais elle veut leur faire découvrir la mer, alors à l’insu d’assistantes sociales, psychiatres ou pédiatres, tous les trois prennent le car, un soir en catimini. Mais la côte ne correspond pas vraiment à un lieu de cocagne quand il pleut sans discontinuer , quand l’hôtel est lugubre, que l’argent manque…

 

Bon, on ne peut dire que je n’avais pas été prévenue ! Ce court roman est un pur concentré d’émotions fortes : l’angoisse sert le ventre, la tristesse malmène le coeur dés la première ligne. Comme Laure j’ai deviné très vite la fin, sans que l’intensité de la lecture ne s’en trouve atténuée. Ces petits garçons, pourtant imaginaires, m’ont envahi d’une pitié douloureuse. Bizarrement pour moi, le passage le plus difficile à lire fut celui où Kévin, bousculé dans une fête foraine, fait tomber sa barquette de frites. Même ce petit bonheur lui sera refusé…
 
Vous allez penser : « Mais ce livre ce n’est pas un roman de plage !» Et bien croyez-moi : si ! Parce qu’il vaut pour le moral apercevoir en levant les yeux des pages le soleil, les pâtés de sable construits sous les rires enfantins que la pluie et le ciel sombre d’hiver !
 
(J'ai lu)
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6 août 2006 7 06 /08 /août /2006 09:39
Je suis une fidèle lectrice de l’anglais Nick Hornby. Dans chacun de ses romans il aborde un thème de société (le célibat, le fanatisme sportif, les sectes) avec un humour subtil et une humanité qui me « parlent » bien. « Vous descendez ? » c’est un hymne à la vie, un hommage à nos relations humaines. Inadaptées, maladroites ou pesantes mais tellement nécessaires qui que nous soyons.

 

Londres, un 31 décembre, un homme se trouve sur le toit d’un immeuble de quatorze étages prêt à faire « le grand saut ». Mais il est « dérangé » par 3 autres personnes à la même envie que lui. Ce quatuor commence à parler et à partir de là chacun s’intéresse suffisamment à l’histoire de l’autre pour que les suicides soient repoussés…
 
J’ai passé, avec ce livre, des heures de lecture comme je les aime ! De l’émotion, parce que les personnages ont tellement de consistance que s'en étaient des personnes, du plaisir parce que l’humour anglais c’est quand même quelque chose et une base de réflexions intéressantes sur la valeur de la vie, la place que nous laissons aux autres et pour les autres, l’importance que nous accordons à nos problèmes.
 
Pour finir, je rends hommage aux dernières pages du livre : pas d’happy end invraisemblable ni de tragédie pathétique juste une fin « comme dans la vraie vie » qui font croire à la lectrice naïve qu'elle a vécu réellement quelques mois à Londres!
 

(10/18)

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4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 09:53

Quand je vois l'engouement que suscitent chez les blogueuses les chatons de Laure, je ne peux pas m'empêcher de sourire: le charisme des animaux a encore frappé!

Mais quel est donc leur secret? D'où tiennent-ils leur pouvoir?

C'est incroyable comme ils peuvent inspirer les artistes aussi bien les écrivains que les photographes ou les peintres, les musiciens que les cinéastes!

C'est d'ailleurs, parce que tant de talents ont été déployés pour en parler que je n'oserais même pas m'y mesurer et écrire un texte sur mon Trognon!

Ce petit batard de 8kg partage notre vie depuis 11ans. Sa fourure a épongé bien des larmes, son regard apaisé bien des colères, ses battements de queue rendu plus d'un sourire, sa chaleur réchauffé plus d'une atmosphére glaciale!

 

 

Voilà c'est tout....juste ces quelques mots pour un hommage à nos compagons de route...

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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 08:38

« La télé, l’été c’est vraiment nul ! Entre les feuilletons débiles et les énièmes rediffusions on n’est pas gâtés! » Combien de fois n’ai-je  entendu cela de ceux qui comme moi ne sont pas encore partis en vacances ?
 
Je ne pourrais pas juger la véracité de cette déclaration, je ne regarde jamais le petit écran. Mais, adepte du grand, je peux dire que côté cinéma ce n’est pas Byzance! Entre les thrillers qui  ne font même pas peur  (« Ils », « Terreur sur la ligne »), les psychologiques très confus (« Stay »), les déprimants même sous le soleil (« Vol 93 ») restent les divertissements américains qui pris dans ce contexte reçoivent notre indulgence, mais qu'on oublie aussitôt (« Two for the money », « Tokyo Drifft », « Superman returns »).
 
Heureusement les bandes annonces nous font miroiter des temps meilleurs: « La tourneuse de pages » avec Catherine Frot , « Selon Charlie » de Nicole Garcia » ou « Je vais bien, ne t’en fais pas » tiré du roman éponyme d’Olivier Adam.
En attendant, mon Chéri et moi allons piocher dans notre PAV, des DVD que nous nous promettons de regarder depuis belle lurette.
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30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 10:10
J’avais acheté ce roman d'occasion parce qu'il valait 1 euro, sans connaître Alphonse Boudard. Au début de ma lecture, j’ai  recherché sa biographie et bibliographie: j’ai encore pris conscience de mes lacunes en matière de culture générale !

 

La comtesse Hortense de Wilfried, épouse d’un riche banquier, mène jusqu'à 50 ans une vie suffisamment dépravée pour que l’envie lui prenne de se racheter auprès du divin. Elle devient visiteuse de prison. Mais tous les prisonniers ne sont pas vieux, pouilleux, vulgaires ou brutaux. Gilles est tout l’inverse et la voilà prise d’un sentiment si impétueux qu’elle va utiliser toutes ses relations pour pouvoir le sortir de cellule. Mais Gilles peut-il rester un amant attentionné s’il est libre ?
 
 
Comme je l’ai dit au début je ne savais rien de Boudard : quelle ne fut pas ma déception en ouvrant ce livre de découvrir un langage argotique ! Je l’aurai bien refermé illico presto, mais ma PAL est dans ma chambre, c’était le matin et mon chéri dormait encore. Je me résignais donc à le lire au moins le temps du p’tit déj...Et je suis allée jusqu’au bout avec un réel plaisir! J’ai eu l’impression de regarder ces films policiers qui me plaisaient tellement adolescente ; ceux avec Gabin, Delon et Constentin (et pour cause…). J’ai aussi beaucoup aimé Hortense qui lutte contre les méfaits de l’âge, avec ce désespoir d’une bataille perdue d’avance.
 
Je ne sais pas si je relirais un ouvrage de cet auteur et scénariste à la langue drue, populaire, au verbe vert, mais je suis heureuse d’avoir fait sa connaissance.
 
(Folio)
 
 
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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 08:42

 Vendredi mon mari et moi avons pris la poudre d'escampette pour une journée "shopping-détente-flanerie-etc" à Rennes. Une ville que nous aimons vraiment beaucoup, tant pour son arcitecture que pour son ambiance animée. Et puis nous y connaissons un restaurant indien qui sait rendre nos déjeuners rennais délectables...

 

 En début d'après-midi, le "diable-tentateur-des-lecteurs" m'a joué un sale tour: il a fait sonné le portable professionnel de mon amoureux à deux pas d'une bouquinerie! Moi, en épouse modèle et comprenhensive, je lache sa main : "Ne t'inquiète pas, Chéri, prend ton temps: je comprends combien ton boulot est important. Tiens, en t'attendant je vais jetter un oeil  sur les livres!". Résultat: c'est lui qui m'a (très patiemment) attendu! Un tout petit peu, juste le temps que je dépense 10 euros pour ça:

-"Immensités": merveille des merveilles un Sylvie Germain que je ne connais pas! (clin d'oeil à Laure...)

-"Bord de mer" suivi de "Numéro six": celui-là je le dois à certaines (qui se reconnaîtront...) qui vantent l'écriture de Véronique Olmi.

-"Chez les Thomas, on est très famille" de Nicolle Rosen et "Passer l'hiver" d'Olivier Adam: parce que j'ai envie de m'essayer aux nouvelles moi qui ne jure que par les romans.

 

Le soir: retour à Nantes par le chemin des écoliers. La campagne est si belle par ici que ce serait pêcher de rentrer par la "4 voies". Et puis à Guémené Penfao un pizzaliolo n'attendait que nous...nous ne pouvions décemment pas le décevoir!

Difficile d'admettre que cette magnifique journée est finie...allez un tout dernier arrêt ici...

 

Couchée à 2 heures passées, alors qu' 8 heures je devais commencer mon week-end de boulot...vraiment pas raisonnable la fille! Mais qui a dit qu'il fallait l'être?

 

 

 

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20 juillet 2006 4 20 /07 /juillet /2006 07:00

Jacqueline Harpman fait partie des auteurs dont j'achète les livres sans lire la 4ème de couverture: j'ai une confiance absolue dans sa capacité à me plaire, quel que soit le thème traité.

 

Adèle a eu 16 ans au XVIéme et n'a plus vieilli. Cette immortelle vit de multiples vies, prend la fuite quand sa jeunesse éternelle devient suspecte.En 2002, elle travaille comme astrophysicienne. Amusée et condescendante, elle partage le quotidien de plusieurs chercheurs. Des mortels qui s'enchevrètent dans leurs sentiments, qui essaient de trouver un certain bonheur malgré le peu temps imparti.

Adèle sait que, depuis le début du monde, les hommes éphémères ont peur de vieillir, sont plein de vices, s'encombrent de sentiments puérils mais remarque aussi combien la contrition, la solicitude et l'amitié peuvent les rendre heureux.

 

C'est sous la forme d'un roman électroniquement épistolaire que nous est racontée cette fable sur la nature humaine. Une originalité qui lui donne l'allure des "Liaisons dangereuses" selon certains critiques littéraires. Moi, je dis juste ( mais c'est déjà beaucoup! ) qu'elle m'a offert un moment lecture captivant.

Connaissez-vous Jacqueline Harpman? Elle est romancière et son style est d'un humour tout en finesse. Elle est psychanaliste et son approche des comportements humains ne peut le cacher. Elle aime les hommes et ses personnages sont  attachants. Quant aux thèmes de ses livres ils sont toujours particuliairement originaux...

(Livre de poche)

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14 juillet 2006 5 14 /07 /juillet /2006 10:25

Tellement émue quand j'avais lu "Le voile noir" l'année de sa parution que je suis restée une lectrice d'Anny Duperey, même si ses romans ne correspondent pas vraiment à ce que je lis habituellement.

 

Denis, Romain et Florence, 3 étudiants en médecine, entretiennent une relation à la "Jules et Jim". Florence aime autant l'"un" que l'"autre". Un jour l'"un" part; alors elle épouse l'"autre". 18 ans après "l'un" revient. Alors le choix qui avait été éclipsé réapparait pour Florence...

 

Le début du roman parait bien simple: l'histoire d'un trio qu'on prévoit cousue de fil blanc. Mais finallement au cours des pages, je suis surprise: pas si léger que ça ce livre! Des questions se posent insidueusement: "Nos décisions, nos actes viennent-ils de nous où les autres les ont-ils conditionnés?", "Que choisissons-nous réellement dans notre vie?", mais surtout "Quoi faire de l'avenir si nous rejettons le passé?".

Des thémes abordés bien des fois en littérature? C'est vrai. Dans "Une soirée" ils ne sont pas traités de façon inédite, mais les personnages sont attachants, l'écriture agréable et un peu d'exotisme s'ajoute dans le décor:  vous tenez là un bon roman pour votre week-end estival.

 

( Seuil, Points ou France-Loisirs )

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12 juillet 2006 3 12 /07 /juillet /2006 08:57

Dans les salles, passe en ce moment un film qui ne fait pas grand bruit et qui pourtant mérite bien d'être vu.

Un quai de gare parisien, un matin d'été, Vincent fait la connaissance des 80 enfants et des animateurs dont il va devoir s'occuper pendant 3 semaines en tant que directeur de "colo". Et les voilà partis dans les Charentes...

Une simple phrase de résumé suffit: le film c'est juste ce petit temps de vacances. presque rien...mais beaucoup! Le scénario est parfait: ni clichés, ni sensiblerie exagérée, un humour tout en finesse. Une comédie agréable, divertissante, même pour ceux qui, comme moi, n'ont ni participé, ni animé une "colo". Pour ces derniers ce film sera peut-être un peu plus...Souvenirs, nostalgie?

Une dernière phrase pour saluer les comédiens: Jean-Paul Rouve et  Marilou Berry sont  épatants tout autant que les autres acteurs dont pour beaucoup c'est ici le premier rôle.

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone