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  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 14:55

Tout frais arrivé de ce matin, le DVD de "Poids léger"!

J'ai tellement aimé le livre que j'ai eu envie de m'offrir le film,surtout que plusieurs  bloggeurs le conseillent. J'espère que je ne serais pas déçue comme c'est souvent le cas pour les adaptions cinématographiques de romans.

Je vous donnerai mon opinion quand je l'aurai regardé. Heu..je ne vous dis pas quand exactement...quelquefois ce genre de délai est long...s'il vous plait, on ne se moque pas!

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 08:36
Après « Falaises » émotionnellement difficile, j'ai eu envie d'un roman léger. J'ai pioché dans ma réserve ce livre de Catherine Cusset. Bien m'en a pris. Sous une écriture soignée et dynamique, la trame du récit est très prenante dés les premières pages.
 
C'est l'histoire d'un chassé-croisé entre Myriam, Xavier et Camille. Chacun a un passé atypique et un présent inadapté lors de leur rencontre. Ils continueront leur chemin ensemble ou séparément...
 
Encore une fois, je trouve que le résumé du roman ne reflète pas son contenant. L'histoire est ici prétexte à évoquer le désir des hommes et des femmes : purement sexuel ou fantasmatique et des sentiments qu'on y ajoute ou pas. Une rencontre ou un regard peut-il absoudre notre volonté de fidélité ?
J'ai aimé la façon dont ces thèmes sont abordés : sans hypocrisie et surtout sans stéréotypes classiques.
Une cerise sur le gâteau : les surprenantes dernières pages. La gourmande que je suis a apprécié !
 
(Folio)
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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 18:47

Beaucoup d'entre vous avez lu et commenté ce livre d'Olivier Adam. Vous m'aviez donné envie de cette lecture, voilà qui est fait!

Pour ceux qui ne le connaissent pas:

Sur le balcon d'un hôtel face aux falaises d'Etretat, un homme, enveloppé dans une couverture, allongé sur un transat fume, boit, allume des petites bougies. La nuit est tombée, les réverbes s'éteignent comme il y a 20 ans, comme quand sa mère s'est laissée tomber. Comment a-t-elle pu à cet instant oublier qu'elle avait deux  fils? Leur amour pour elle ne justifiait-il à lui seul pas son existence?  

Sa maman morte, Olivier est entrainé, son père et son frère avec lui, dans une spirale morbide. Dans ce maelstrom se perdent tant d'autres désespérés! Délinquence, alcoolisme, anorexie, vioences familiales, drame des hôtels d'émigrès clandestins devient son quotidien. Et puis un jour une lueur d'espoir: Claire.

Oui, j'ai eu très envie de cette lecture, et oui mes attentes ont été comblée!

J'ai aimé le charivari qu'ont créé ces mots au creux de mon ventre. J'ai aimé, au fond de ma gorge, cette boule d'émotion gonflant au fils des phrases.

Merci Monsieur Adam.

( Editions de l'Olivier )

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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 16:23

V pour Vendetta

Premier film du week-end : « V pour Vendetta », une adaptation cinématographique de la BD éponyme.
 
Au 21ème siècle, l’Angleterre vit sous une dictature après une guerre contre les Etats-Unis. Un résistant, caché sous un masque de carnaval, s’engage à renverser l’ordre établi…
 
Le scénario m’a semblé un ramassis d’idées maintes fois traitées (manipulation d’un état totalitaire, justicier masqué...), de stéréotypes (comme l’évêque pédophile) avec rien de bien nouveau dans la façon de les traiter. Cependant quelques bons effets spéciaux, un rebondissement surprenant au milieu du film, le talent de Nathalie Portman ont évité que je m’ennuie complètement.
Mais, je ne suis pas attirée par la science-fiction ; c’est logique que mon avis soit peu élogieux. A réserver aux amateurs du genre.
 

 

LA DOUBLURE

Le deuxième film vu est, à mon avis, un bien mauvais vaudeville!
Je pensais rire de bon coeur (je suis généralement très bon public !) devant « La doublure », comme j’avais pu le faire devant « La chèvre » ou « Le dîner de cons » du même Francis Veber. Là je n’ai même pas souri ! Les gags sont désuets du genre «un seau à glace  renversé sur la tête d’une cliente de restaurant» ou «un voiturier qui ne regarde pas devant lui et fonce sur un glacier ambulant».
Pour moi cette séance fut affligeante. Comment le talent d'acteurs tels que Richard Berry, Gad Elmaleh (je l’avais beaucoup admiré dans « Chouchou »), Virginie Ledoyen ou Kristin Scott Thomas peut être ainsi gâché ? Ou alors, ai-je perdu mon sens de l’humour ? Mais bon très peu de spectateurs riaient...
Une seule chose à sauver : un dialogue qui est à peu près celui-ci:
«- Pourquoi avoir ouvert une librairie plutôt qu’un magasin de téléphones portables, ça rapporterait plus. Dans la rue, on voit plus de gens avec un téléphone à la main qu’avec un livre.
-Mais tout simplement parce que j’aime les livres ! »
 
J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps. Moi qui, samedi matin avais courageusement passé 2 heures à débarrasser le balcon de ses salissures hivernales, je regrette bien de ne pas m’y être installée, au soleil, pour… lire.
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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 10:46
Souvent, en lisant vos articles sur les blogs, je me dis: mais comment font-ils eux ?
Ecrire est-il facile pour vous ? Vos textes fluides, bien construits, riches en vocabulaire vous ont-ils demandés beaucoup d’efforts ou ont-ils été tapés d’un trait ?
Parce que moi, quand je m’installe devant mon clavier, j’ai quelquefois une angoisse au cœur et un engourdissement au bout des doigts. Je sais ce que je veux communiquer mais le retranscrire, ça c’est autre chose. Je me retrouve élève devant ma copie avec une dissertation à rédiger ! Et en ouvrant vos commentaires, mon pouls s'accélére: je revois la dite copie avec ses annotations en rouge !
Par contre, certaines fois j’exalte : mes phrases viennent toutes seules et je ne fais aucune correction avant de cliquer sur « Mettre en ligne l'article ». Et là c’est du bonheur !
Je tiens aussi à être satisfaite de ce que j’écris. Là non plus ce n’est pas facile. Cette phrase était-elle bien tournée ? Cette formule est-elle d’un français correct ? La ponctuation convient-elle?  Et bien sûr, je ne peux m’installer devant mon écran sans avoir auprès de moi le "Bescherelle", le "Vérificateur d’orthographe", et mon grand ami le "Dictionnaire Robert de synonymes et contraires"; sans lui chaque critique ressemblerait à « J’ai bien aimé ce livre » !
Voilà je vous ai offert ma petite confidence dominicale…
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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 09:25

Hier, en flânant dans ma bouquinerie habituelle, j'ai rencontré une femme comme moi, comme nous qui parlons de nos PAL, de nos listes de livres lus ou à dénicher. Elle tenait avec peine une pile de livres dans une main et dans l'autre une liste chiffée, noircie de mots et colorée de stabilo rose. C'étaient les livres qu'elle avait déjà trouvés ou ceux qu'il fallait absolument qu'elle trouve? J'aurai aimé lui demander, l'aborder, lui dire: "Je vous reconnais, nous faisons partie de la même famille". Elle m'aurait sans doute donner quelques idées de lectures. Je n'ai pas osé...

 

 

 

En rentrant chez moi, j'ai pensé en souriant: "Les envahisseurs se trahissaient par leur auriculaire raide, nous lecteurs boulimiques c'est par nos listes en main dans les librairies !"

 

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21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 15:35

Il va mettre très difficile de résumer « La peur » parce que ce roman est plus une atmosphère qu’une histoire. Et je crains que vous n’ayez pas envie de le lire, alors qu’il faut vous plongez dans ce roman ; vous m’en remercierez !
 
Une famille bourgeoise italienne vit sous le même toit et sous l’autorité du père. Le despotisme paternel inhibe toute volonté individuelle, jusqu’à ce qu’il pose un ultimatum pour  le mois suivant. L’attente se nourrit d’une peur telle que chacun est ravagé, et à la date butoir….
 
La 4ème de couverture annonce « un roman tout de tensions dans lequel Laura Grimaldi crée un suspense du quotidien étouffant et tragique. » :  croyez-moi ce n’est pas pure propagande !
J’ajoute immédiatement « Le soupçon » et « Monsieur Bovary » les autres romans de cette auteure dans ma liste de « Livres à trouver ».
 
J’ai découvert d’autres livres étrangers de grande qualité dans cette collection « Suites Métailié ».En autres : « Le sourire étrusque » de José Luis Sampedro  et « Je suis un écrivain frustré » de José Angel Manas (adapté au cinéma sous le titre : « Imposture »).
 

 

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21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 15:22

Monsieur , un peu stressé en ce moment, a suggéré cette sortie ciné pour se détendre. Le but fut atteint: il a bien rit. Moi? J'ai sourit quelquefois. Mais je suis assez hermétique à l'humour "politiquement incorrect", donc ne vous fiez pas trop à mon opinion si ce film vous tente.

Par contre, j'ai aimé le style " vieux film d'espionnage" de la réalisation. Quant à Jean Dujardin, que je ne connaissais pas (jamais regardé "Un gars, une fille" ni vu "Brice de Nice"), je l'ai trouvé très bon acteur.

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 15:40
Dans mon sac à rêves, j’ai plein de livres mais j’y pioche aussi des films. L’avantage avec ces derniers, c’est que je peux prendre la main de mon amoureux pour m’évader avec lui…

 

Alors, ça y est ! Nous nous sommes enfin décidés à prendre la carte « Ciné à volonté ». Je suis ravie :-))
 
Me voilà donc, maintenant, nantie d’une « Pile A Voir »...
….Et qui c’est qui va encore se plaindre des journées trop courtes ?
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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 12:55

En couverture de Télérama cette semaine, Samuel Beckett, dans ma bibliothèque un rescapé de mon bac de français « En attendant Godot », et me voilà décidée à relire cette pièce dont je n’ai gardé aucun souvenir.

Estragon, un clochard, et Vladimir son compagnon d’infortune, attendent la venue de Godot. L’espoir de cette rencontre semble être le seul de leur vie. Un moment deux personnages se joignent à eux : Pozzo et Lucky. Eux sont unis, non pas par de l'amitié , mais par une relation dominant/dominé.

Quand j’ai eu fermé le livre je me suis dit « Ma pauvre fille, t’as rien compris ! » J’ai recherché quelques analyses sur internet. Soit, j’ai mieux saisi le sens de l’œuvre…Mais mon plaisir de lecture n’a pas été satisfait…alors, tant pis, je vais entamer un roman moins ambitieux !

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone