V pour Vendetta

Premier film du week-end : « V pour Vendetta », une adaptation cinématographique de la BD éponyme.
Au 21ème siècle, l’Angleterre vit sous une dictature après une guerre contre les Etats-Unis. Un résistant, caché sous un masque de carnaval, s’engage à renverser l’ordre établi…
Le scénario m’a semblé un ramassis d’idées maintes fois traitées (manipulation d’un état totalitaire, justicier masqué...), de stéréotypes (comme l’évêque pédophile) avec rien de bien nouveau dans la façon de les traiter. Cependant quelques bons effets spéciaux, un rebondissement surprenant au milieu du film, le talent de Nathalie Portman ont évité que je m’ennuie complètement.
Mais, je ne suis pas attirée par la science-fiction ; c’est logique que mon avis soit peu élogieux. A réserver aux amateurs du genre.
LA DOUBLURE

Le deuxième film vu est, à mon avis, un bien mauvais vaudeville!
Je pensais rire de bon coeur (je suis généralement très bon public !) devant « La doublure », comme j’avais pu le faire devant « La chèvre » ou « Le dîner de cons » du même Francis Veber. Là je n’ai même pas souri ! Les gags sont désuets du genre «un seau à glace renversé sur la tête d’une cliente de restaurant» ou «un voiturier qui ne regarde pas devant lui et fonce sur un glacier ambulant».
Pour moi cette séance fut affligeante. Comment le talent d'acteurs tels que Richard Berry, Gad Elmaleh (je l’avais beaucoup admiré dans « Chouchou »), Virginie Ledoyen ou Kristin Scott Thomas peut être ainsi gâché ? Ou alors, ai-je perdu mon sens de l’humour ? Mais bon très peu de spectateurs riaient...
Une seule chose à sauver : un dialogue qui est à peu près celui-ci:
«- Pourquoi avoir ouvert une librairie plutôt qu’un magasin de téléphones portables, ça rapporterait plus. Dans la rue, on voit plus de gens avec un téléphone à la main qu’avec un livre.
-Mais tout simplement parce que j’aime les livres ! »
J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps. Moi qui, samedi matin avais courageusement passé 2 heures à débarrasser le balcon de ses salissures hivernales, je regrette bien de ne pas m’y être installée, au soleil, pour… lire.