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  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 12:51

Le générique sous fond de la BO originale de la série, et ça y est: apparaît dans ma petite tête le commissaire Valentin d’une de mes anciennes séries préférées . Et bien non, c’est pas lui ! Ils ont remplacé mon Jean-Claude Bouillon par Clovis Cornillac ! Mais passé ce moment déstabilisant (« mais enfin Anne tu n’as plus 12 ans et tu n’es pas devant la vieille TV familiale en noir et blanc ! ») j’ai pu apprécier le film.

Un charme rétro, un scénario plausible, quelques rappels historiques instructifs, de l’action, des acteurs performants…les ingrédients sont réunis pour une soirée divertissante. Mais pas enthousiasmante:plutôt à réserver pour une séquence vidéo réussie.

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 10:00
Laure,en phase terminale, souffre et se meurt. Avant que Lucas son cousin et l' unique amour de sa vie ne vienne lui dire adieu, elle se souvient: son enfance, la mort de sa mère, le silence de sa tante, tous ces secrets qui lui ont rendu impossible le bonheur d'ëtre...
 
J’ai lu Isabelle Desesquelles, comme j’aurai écouté quelqu’un me raconter sa vie.
Son histoire est un long monologue ennuyeux et monocorde, plein de tours et détours. Je lui prête une oreille distraite, mets un sourire poli au coin de mes lèvres tout en pensant : « Mais où veut-elle en venir ? Bon allez, abrége, va au but ! ». Beaucoup par politesse, un peu par curiosité je l’écoute jusqu’à la fin, puis lui dit vite « Au revoir », tout en me promettant de ne plus entamer une conversation avec elle.
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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 10:45
Honteuse de répondre chaque année au médecin du travail « Non, je ne fais pas de sport. »,
Consciente que seulement 3 petits kilomètres me séparent de mes collègues,
Excédée par ma gourmande de Lancia qui reste indifférente au prix du carburant,
Désespérée par mes cuisses et fesses qui n’ont plus de galbe que le nom,
Stimulée par l’air printanier,
Bref, pleine de bonne volonté je l’ai enfin acheté !
 

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 11:42

Adolescente, j’avais lu « Bonjour Tristesse » sans aucun enthousiasme. Honte à moi, j’avais complètement délaissé Françoise Sagan, jusqu’à son décès. Tous les hommages rendus ont piqué ma curiosité et j’ai replongé dans son premier roman, cette fois-ci avec plaisir. Sans doute étais-je trop jeune lors de ma première lecture.Depuis j’ai lu « Des bleus à l’âme », « Les Faux-fuyants » et là je viens de finir « La chamade ».

Lucile, jeune trentenaire, vit libre et oisive grâce à l’argent de Charles, son amant cinquantenaire. Ses soirées mondaines, ses balades en voiture de sport, ses séjours au bord de la Méditerranée font son bonheur. Pourra t elle troquer ce luxe facile contre une vie modeste ? C’est le choix que lui impose Antoine, fort de l’amour passionnel qu’il lui inspire.

Même si Lucile, cette femme immature, immorale m’a beaucoup agacée, j’ai trouvé touchant son désir de rester indépendante. Elle ira jusqu’au bout de ses sacrifices pour garder sa liberté.

J’ai aussi beaucoup souri avec la description caustique d’une bourgeoisie désabusée et mesquine.

Allez, pour le plaisir, je retranscris ici la description du look de Charles (à mon avis un peu moqueuse…) « …ses pantalons de flanelle, son foulard soigneusement plié dans le col de sa chemise, son blaser sombre, ses mocassins… ».

J’ai dans « mes livres à lire » un autre roman de Françoise Sagan : « Un certain sourire ».

 

 

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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 09:08

J'en ai de la chance d'avoir un Chéri qui travaille dans l'horticulture!

 

 

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 09:44

Guérande (44): Ville médiévale
 
  • Une enceinte urbaine, XII e-XVI e siècles.
  • Un plan de ville héritier de celui du Moyen Âge.
  • Un patrimoine bâti, XV e-XX e siècles.
  • La collégiale Saint-Aubin, XII e-XX e siècles.
  • L'âge d'or de la ville au bas Moyen Âge.
  • Un secteur sauvegardé et une politique récente
    de restauration.
 
Guérande, une cité médiévale sertie de remparts
Sous ses dehors médiévaux, la cité fortifiée de Guérande dévoile des rues pittoresques, où de nombreux artisans se sont installés.
Accès : par la N.171 à partir de Saint-Nazaire, par la D.774 à partir de La Roche-Bernard.
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La Ville Close de Guérande dresse d’impressionnants remparts depuis le début de la guerre de Succession de Bretagne. Les parties les plus anciennes remontent à 1343 et furent érigées par Jean de Montfort. Ne manquez pas d’en faire le tour en suivant les promenades. C’est le meilleur moyen d’admirer leur robustesse, leurs douves toujours en eau, les multiples tours ainsi que les quatre portes situées aux points cardinaux.
Un musée d'art et traditions populaires
Entrez dans la cité médiévale par la porte Saint-Michel (D), qu’on appelle aussi Château, ses deux imposantes tours étant reliées par un corps de logis( 1458 à 1488). L’intérieur abrite aujourd’hui le Musée d’art et traditions populaires. Sa visite donne accès à une petite partie des remparts.
  • Remontez la rue Saint-Michel jusqu’à la place Saint-Aubin. Sur la gauche, les halles (1) furent construites en 1912. La collégiale Saint-Aubin (2) offre aux regards un magnifique porche sud de style flamboyant ainsi qu’une belle façade côté ouest. Sa nef du XIIe siècle rappelle l’époque romane tandis que le chœur du XVe siècle abrite des stalles du XVIIe siècle.
  • Empruntez la ruelle à gauche de la place de la Psalette (3) pour rejoindre la chapelle Notre-Dame-la-Blanche (4), reconstruite en partie en 1348 mais conservant des éléments des XIIe et XIIIe siècles. C’est ici que fut signé le second traité de Guérande en 1381.
    Prenez la rue du Tricot puis bifurquez dans la rue Sainte-Catherine. Rejoignez la place du Pilori (5) par la rue de Beau Soleil. Tournez deux fois à droite pour vous retrouver dans la sympathique rue de Saillé (6) qui a conservé de nombreuses habitations des XVe et XVIe siècles. Ne manquez pas d’admirer la façade de l’église Saint-Jean avant d’emprunter la rue du même nom.
  • Au carrefour Saint-Jean se dresse l’ancien Hôtel-Dieu (7). Revenez à l’entrée de la ville par la rue de la Juiverie.
De nombreux artisans ont investi toutes ces rues au charme médiéval, ce qui rend la balade encore plus plaisante.
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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 17:10

Impatiente et enthousiaste, parce que j’admire beaucoup Fabrice Luchini, je suis allée voir « Jean-Philippe ». Et là, sur la toile, tout fut à la hauteur de mes espérances ! Ce film est une comédie savoureuse, pleine de clins d’œil inventifs, avec un scénario soigné pour une histoire originale. Quant au duo Luchini / Hallyday, il est époustouflant et même émouvant ! C’est vrai que j’aime bien Johnny Hallyday, mais je pense que dans le cas contraire on peut aussi prendre plaisir au film et sortir de la salle un reste du dernier éclat de rire au coin des lèvres !

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Fabrice est un fan exalté de Johnny Hallyday, mais après une rixe il se réveille dans une réalité différente, un monde parallèle où son idole n’existe pas.

Désespéré, il recherche Jean-Philippe Smet qui, dans cette dimension, n’a pas réussit sa carrière.

Alors quand Fabrice le rencontre il n’a plus qu’un seul but : réveiller le « Johnny » qui sommeille en Jean-Philippe, l'obliger à rattraper sa chance perdue pour que lui puisse retrouver son goût de vivre.

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 11:15

Au début de « Dix neuf secondes », la vie est «normale» :dans le RER, des gens, chacun avec leurs problèmes quotidiens, se côtoient pour quelques instants. Seulement, ils ne leur restent plus que dix-neuf secondes à subir peines de coeur , problèmes existentiels. Un attentat...et tout est résolu pour eux.

Sur le quai, le narrateur attendait sa femme. Elle n'est pas descendue de la rame... Le drame est aussi pour lui, qui reste.

Pierre Charras m'a offert quelques heures de lectures troublantes. Dans la première partie, les personnages nous ressemblent et l'intrigue très crédible nous rappelle le fragilité de la vie. Pas le temps de se remettre, et on assiste à un autre bouleversement: la douleur du deuil mène le narrateur à la folie.

Un livre qui m'a donné quelques frissons dans le dos.

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 08:09
Ce roman d’Olivier Adam « Poids léger » est plutôt un « Poids lourd » pour le cœur !
Antoine vient de perdre son père, sa sœur auquel il est très attaché est amoureuse, l’alcool l’empêche de boxer correctement et il n’arrive pas à exercer son travail de croque-mort avec le détachement nécessaire. Avec un tel mal-être, la vie dérive inévitablement…
Au fil des pages, j’ai partagé le mal de vivre d’Antoine avec une tendresse énorme, une envie de le prendre dans mes bras comme on console un enfant.
Et voilà ! Une fois de plus, plongée dans les mots j’ai oublié qu’Antoine n’existe pas, que sa vie est imaginaire…tant mieux, c’est quand ils me font cet effet-là que je les aime les livres !
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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 07:39
Questions existentielles qui tournent dans la tête avec en toile de fond le décompte des heures de sommeil restantes, voilà la diablesse d’insomnie ! Pour ne pas que nous soyons seules, elle et moi, j’ouvre mon Elle. Je tombe sur un encart qui, par empathie, m’attriste : Inès De La Fressange vient de perdre son mari. J’ai lu son autobiographie il y a quelques années, et j’avais été séduite par son naturel, son humour. Le récit de sa carrière dans le milieu de la mode était léger, pertinent. Et quand dans les derniers chapitres elle narre ses déconvenues, elle le fait sans rancune ni rancœur. Preuve, à mes yeux, qu’elle est une femme bien.
Alors, juste ces quelques phrases pour elle et ses 2 filles…
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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone