
Insatiable
lectrice
"Toujours un livre ouvert à lire, toujours un livre refermé à partager"
Loin de "L'esprit de famille" de Jeanine Boissard, qui m'a tant fait rêver adolescente,le roman de Catherine Cusset est' à mon avis, plus proche de la réalité. Les personnages, sont comme chacun de nous, plutôt égoïstes et plein de défauts que beaux et gentils. Mais chacun essaie de faire de son mieux pour avoir une certaine harmonie familliale. Et puis, l'amour est là, peut-être ephémère, peut-être envahissant, mais qu'importe !
"La haine de la famille" m'a offert un bon moment. Le style est sobre, mais non dénué d'humour. Et tous les membres de la famille Tudec sont si attachants, que j'ai eu l'impression de vivre parmi eux. Voilà donc l'évasion par la lecture réussie!
A noter le passage P78, où la narratrice explique son amour de la lecture. J'y ai reconnu le mien!
Ce livre fait partie des rares que je ne finirai pas. A la 240ème page, je déclare forfait! Ce roman annoncé comme drôle, m'a écoeurée jusqu'à la nausée.
Une jeune diplomée décroche un job dans un prestigieux magazine de mode, et se fait harceler par la rédactrice en chef. Au fil des pages, ce n'est que descriptions des caprices incessants et ridicules d'une femme immonde, des efforts de l'assistante soumise pour les satisfaire.
L'abus de pouvoir, la faiblesse d'une employée, le gaspillage d'argent dans le milieu de la mode...non, je n'ai pas trouvé ça amusant du tout.
J'ajoute que, par curiosité, j'ai lu les 20 dernières pages...pas de regrets...c'est le sacro-saint happy-end ridicule.
Hier soir, soirée cinéma avec un genre de film qui, habituellement, nous attire peu mais nous avions tellement aimé "8 miles" que "Réussir ou mourir"nous a tenté.
Film plus violent, il reste plus superficiel; j'ai pourtant pris plaisir à la séance. Le thème "un voyou renonce au banditisme pour l'art et par amour" me plait toujours, parce que j'aime croire qu'en tout homme il reste une part d'humanité.
Je pense aussi, que ce sujet peut permettre de prendre un peu de recul, de garder une certaine indulgence quand des "problèmes de banlieues" sont relatés dans la presse. Toujours en moi, cette crainte de céder à la pensée unique...
je les ai savourés un peu plus que tous les autres.
Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."
Irvin D. Yalom
"Mensonges sur le divan"