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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 11:20
Ce roman anglais de Maggie Gee est un livre voyageur de Cathulu.





Le fils de Vanessa est devenu dépressif. Il ne veut plus travailler, ne se lève plus de la journée, s'alimente difficilement. En désespoir de cause, sa mère contacte son ancienne nounou africaine Mary. Celle-ci repartie en Ouganda, accepte de revenir à Londres pour essayer de soigner celui qu'elle a toujours considéré comme son propre fils. Mais là n'est pas sa seule motivation...



Je lis toujours avec plaisir l'humour anglais, et celui-ci n'a pas fait exception. Plus subtil que celui de Nick Hornby par exemple, il n'en reste pas moins sarcastique.  

L'ougandaise a partagé et assimilé, pendant des années, les idées européennes sans pour autant perdre sa philosophie natale. Le  féminisme anglais moderne est donc, ici, opposé au tempérament africain et le résultat est franchement très drôle!

Vanessa et Mary deviennent, avec cette confrontation de leur culture au quotidien, des personnages plein de panache et fort attachants.

Le déroulement de l'histoire, par contre, ne m'a pas réellement captivée. Une intrigue plus pimentée aurait été la bienvenue; le petit plus pour faire basculer mon avis du "très bien" au "coup de coeur".

Cathulu considère que ce roman brosse deux magnifiques portraits de femmes, et je partage complètement cette appréciation.

Editions Belfond 
Crédit couverture: Editions Belfond et Fnac.fr

Cet extrait là m'a littéralement fait éclater de rire. Si vous voulez savoir ce qui l'entoure y'a plus qu'à...!

C'est Mary qui parle de Vanessa:

"Elle était tout le temps là, avec ses yeux pales qui me fixaient. Si bien que je ne pouvais pas lire ses lettres, ni explorer ses tiroirs (d'ailleurs très mal rangés, quand par hasard j'y jetais un coup d'oeil), ni essayer ses vêtements ou ses colliers, ni téléphoner à mon Omar, ou appeler l'Ouganda comme faisaient les autres femmes de ménage, ni regarder la télé avec Justin puisque, d'après sa mère, la télé pourrissait le cerveau. Je ne pouvais pas boire une tasse de thé dans le jardin. Je ne pouvais pas prendre de douche, ni essayer son parfum, ni prendre une gorgée à sa bouteille de "London Gin", qui avait un joli dessin représentant des baies sur l'étiquette, ni me sécher les cheveux avec son sèche-cheveux. Vous voyez à quel point Miss Hernnan me gênait dans mon ménage!"

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 14:00
Après plusieurs lectures qui me laissaient de marbre, je me suis dis que l'univers déstabilisant de Laurence Tardieu saurait me sortir de ma léthargie.







Infanticide, Léa attend la sentence des jurés sous l'unique surveillance d'un gardien.
Des minutes lourdes de peur, que l'humanité du vigile va transformer en minutes de confidences réciproques.






Pour être noires elles sont noires ces 100 pages-là!
Nous sommes bien loin d'un roman d'été.
 
Tout est sombre pour Léa: son enfance sans amour, son frère mort prématurément, son mariage éphémère.
Tout est détruit en elle: elle ne sait pas aimer. Jusqu'à ce que son petit garçon naisse: ce jour-là l'amour la surprend enfin.

Cela Laurence Tardieu nous l'apprend assez vite. Pourtant l'histoire m'a happée sans pitié; il me restait le "pourquoi" du meurtre qui trottait dans ma tête à chaque fin de phrase.

Au fil des pages, inversement proportionnel au vide en Léa, je m'emplissais d'émotions. Mon ventre de maman surtout, mais aussi celui de la petite fille que j'étais.

Mais si les mots, les souvenirs de Léa; m'ont malmenée, je n'ai pas ressenti d'empathie pour elle. Difficile de s'identifier: elle est quand même excessivement perturbée...
Trop? Bien sûr! Mais les paroles de l'enfant, si dures, qui la font basculer, sont le reflet une certaine cruauté enfantine, parfaitement crédible. Il faut avoir une personnalité bien équilibrée pour la supporter quelquefois...

Pour finir, j'ai aimé le dernier chapitre. Laurence Tardieu ne nous impose rien et c'est bien.

AmandaEmeraude,  Laure m'ont pas été entièrement emportées dans le tourbillon de Léa.
Tamara a été estomaquée par la plume de Laurence Tardieu.

Editions "Aléa/1er mille et Points
Crédit: couverture: Editions Points et Fnac.fr
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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 08:15


Je concluais ce billet là, avec ce PS: "Merci aux éditions du Le Livre de Poche...pas sûr, après ce billet, qu'elles me reproposent une offre promotionnelle!!!!"

Voilà la réponse que j'ai reçu:

"Bonjour,

Au contraire, nous ne cherchons pas uniquement des critiques positives,
l'essentiel est de proposer quelque chose de constructif !
Et c'est ce que vous avez fait. J'espere néanmoins que le prochain
livre vous plaira davantage.

A bientôt

Ambre
du Livre de Poche"

C'est bien.

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 10:00

Nous sommes plusieurs blogueurs à avoir reçu ce roman de Déborah Moggach, dans le cadre d'une opération promotionnelle.





Ravi, un médecin urgentiste anglais, d'origine indienne confie à Sonny, l'un de ses cousins de passage à Londres, son exaspération. Le père de son épouse, trop vicieux, a été une éième fois expulsé d'une maison de retraite et s'incruste chez lui.
Solidaire et opportuniste Sonny va faire d'1 pierre 2 coups: débarrasser Ravi de son beau-père et faire des bénéfices en construisant une maison pour les retrairés britanniques en Inde...



La première partie de ce roman me semblait bien prometteuse. Sous un humour de bon goût, les thèmes abordés étaient à la fois sympathiques (un vieux sans-gêne qui prend ses aises dans le couple de sa fille, les pensées coincées des anglais, la dérision de la ménopause...) et intéressants (les failles du système de santé en Angleterre, l'isolement et la solitude des personnes âgées en banlieue...). Mais la seconde partie, qui se déroule dans la maison de retraite indienne m'a franchement ennuyée, même si quelques sourires m'échappaient ici et là. La description de l'Inde, de ses coutumes aurait demandé à être plus approfondie, personnages restent trop superficiels.

Finalement je me suis beaucoup plus attachée aux enfants qu'aux vieillards. Ce qui ne devait pas être le but de cette histoire...

Dommage aussi, les rares rebondissements de l'intrigue nous sont dévoilés ou laissés grandement devinés avant leur arrivée.

Une lecture que j'ai estimée globalement plus moyenne que distrayante.
Pour ceux qui sont tentés, attendez de trouver ce poche en occas' dans une bouquinerie de vacances.

Lily l'a trouvé pétillant et drôle, Clarabel croquignolet (j'adore cet adj!) mais fugace.
Et aujourd'hui même, Tamara le suggère en lecture estivale.

Editions Livre de Poche et Editions de Fallois
Crédit photo: Editions de poche et Fnac.fr

PS: Merci aux éditions du Le Livre de Poche...pas sûr, après ce billet, qu'elles me reproposent une offre promotionnelle!!!!

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 17:21
Ce roman d'Antoni Casas Ros est le 3ème livre sélectionné pour le Prix Landerneau que je lis.





A 20 ans, après un grave accident de voiture, Antoni se retrouve défiguré.
Véritable "monstre" il vit depuis 15 ans dans la solitude.
S'imaginant devenir le héros d'un film d'Almodovar, puis rencontrant Lisa, un transsexuel, il sort peu à peu de son isolement.




J'annonce tout de suite la couleur: je n'ai pas aimé du tout ce livre et s'il n'avait pas été si court je ne l'aurais jamais terminé.

L'histoire (en partie vraie?) d'Antoni le narrateur n'est pas vraiment la base de l'intrigue. Elle sert de support pour énoncer toute une série de réflexions sur la vie, la solitude, la différence.
C'est certain, les pages sont fournies de belles citations que nous avons envie de recopier dans un carnet du genre "Pensées pour savoir apprécier le présent". Ce ne fut pas suffisant pour m'accrocher.

Page 83, non seulement je n'étais toujours accrochée, mais là j'ai carrément décroché!
Le cerf responsable de l'accident revient dans l'histoire, suit Antoni. Lequel va l'installer dans son appart' au 7ème étage. L'animal s'installe sur le canapé, mange des marrons glacés, fit ses pipis-cacas sur le balcon! Je suis beaucoup trop pragmatique pour m'engouffrer dans ce genre d'histoire. J'ai bien cru saisir quelques représentations symboliques, mais insuffisantes pour ne pas avoir trouvé ce récit ridicule.

Comme on ajoute un bémol à un coup de coeur, je donne un bon-point à ce texte pour son hymne au talent d'Almodovar. J'aime lire du bien des artistes que j'admire.

Avec ce roman, Cathulu a éprouvé des sentiments diamétralement opposés aux miens!
Elle et moi, ça nous arrive quelquefois...

Editions Gallimard
Crédit couverture: Editions Gallimard et Fnac.fr


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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 07:06
Eric Van Hamme me fait le plaisir d'apprécier mon humble opinion de lectrice, et m'a fait lire son 2ème roman paru le mois dernier.




Jérôme est un étudiant en économie très doué mais fauché. Pour subvenir à ses besoins, chaque soir, il se transforme  en télé-conseiller.
Alors qu'il veut contacter un notaire, son épouse prend la communication et lui parle de tout autre chose que de placements financiers....
Avec une vie sentimentale en berne depuis des mois, Jérôme se laisse tenter par cette proposition de rendez-vous suggestif.




Voilà un roman qui aux premières pages ne "paye pas de mine". Un ambitieux étudiant alourdi d'un chagrin d'amour adolescent, une épouse en manque d'érotisme avec son mari trop vieux: le scénario est banal.
Mais, l'auteur a bien su cacher son jeu! J'ai commencé, peu à peu, à m'en rendre compte. L'histoire s'étoffe, accroche. Impatiente, j'accélérais ma lecture au fil des pages pour finir, enfin, sur un dernier chapitre glaçant, complètement inattendu!
Pas si banal que ça ce roman...

L'auteur est souvent virulent mais toujours plein d'humour. Dans son premier roman "La croisée des chemins" trop de détails, de lourdeurs dans son texte masquaient ces qualités. "Le fils d'Ariane" les révèle et j'en suis ravie.

Pour en savoir plus sur Eric Van Hamme, vous pouvez lire son blog. Il y publie ses nouvelles, mais aussi des anecdotes quotidiennes plutôt amusantes. J'aime bien celle-ci ;-)


Editions Actilia Multimédia  
Crédit couverture: Editions Actilia Multimédia et Fnac.fr
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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 07:23

Pour mon 2ème livre du prix Landerneau, j'ai eu envie de lire ce roman de Joseph Bialot au titre bien accrocheur.





Depuis 3 ans, Sébastien, surnommé Einstein, végète dans une maison de retraite. Chaque mois, il pense que ses enfants reviendront le chercher ou il se promet de "s'évader". Mais, englué dans un environnement infantilisant, la volonté manque...jusqu'au jour où l'appel de l'amour, jamais oublié, se fait le plus fort.





Ce livre est moins le récit d'une échappée que l'histoire de ce vieil homme.
Il se plait à narrer son passé auprès de Laurent un chauffeur de taxi plus doué qu'un psy pour écouter et aussi bon qu'un samaritain pour aider.

La vie de Sébastien est forcément poignante: résistant courageux qui a vécu tant d'atrocités, ami et amant endeuillé à jamais, amoureux délaissé mais... je n'ai pourtant pas réussi à être touchée. 
Trop de clichés, un personnage que je n'ai pas trouvé toujours très sympathique (trop cynique, indifférent à ses enfants...) et surtout un style d'écriture trop gouaille à mon goût.  Pour finir, un dernier chapitre plus inattendu aurait été le bienvenu.

Par contre, je reconnais que faute d'avoir été émue j'ai souvent ri. En particulier en lisant les premières pages: la description du quotidien en maison de retraite par ce vieux bougon est acérée, irrésistiblement drôle...pour qui n'y réside pas!

Moustafette a judicieusement pensé à Jean Gabin pendant sa lecture et Papillon a vu, dans ce livre, un hymne à la liberté. Et si je ne partage pas leur enthousiasme,  je rejoins complètement leur analyse.

Editions Métaillié  
Crédit couverture: Editions Métaillié et Fnac.fr

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 17:20
Je commence les romans sélectionnés pour le Prix Landerneau par celui de Véronique Ovaldé, puisque j'avais envie de découvrir cette auteure depuis déjà un bon moment.




Lancelot est fou amoureux de sa seconde femme Irina.
Par une froide nuit d'hiver, le téléphone sonne pour lui annoncer l'accident mortel de sa bien aimée en un lieu où elle n'était pas sensée être.
Mais alors qui, donc, a-t-il chéri?






Si mon coeur à moi aussi était transparent vous y verriez combien j'ai pu aimer ce livre!
Une merveille!

Si mon enthousiasme ne peut se modérer, c'est la faute de Lancelot. Jamais personnage ne m'a renvoyé une image si juste de moi!
Je suis le féminin de cet homme: amoureuse naïve qui, quand elle est heureuse, occulte le monde environnant, amoureuse dont l'imagination génère des soupçons fantasmes, amoureuse toujours un peu trop rêveuse...
Je suis, peut-être, moins inerte que Lancelot (quoique si la vie m'en laissait le choix...) mais tout aussi capable de devenir belliqueuse devant l'épreuve.
Cet homme me ressemble tant que sa douleur, quand il perd son amour, fut mienne. J'ai eu mal, j'en ai pleuré.

Et puis, le côté romantique de Lancelot m'a fait fondre d'attendrissement. Il surnomme sa belle "Ma mie" comme Rodolphe dans "Les gens de Mogador": à l'époque où cette saga me faisait rêver,  je considérai ce surnom comme le summum du romantisme!

Et l'intrigue me direz-vous? Quand on me conte si bien une fable, je trouve, forcément, l'histoire intéressante. Je me suis laissée alpaguer, ne me suis pas posé de questions, suis devenue crédule et n'ai vu venir aucune des révélations distillées au fils des pages.

Un bémol? S'il fallait en trouver un, je dirais que ce roman fait si bien l'apologie de l'escarpin qu'il est honteusement culpabilisant pour les femmes qui portent des talons plats!



Ceux qui n'ont pas encore lu "Et mon coeur transparent" trouveront d'autres raisons que les miennes d'en avoir envie chez  Amanda, Antigone, Bel Gazou,  Clarabel, Clochette, Cuné et Florinette.
L'unanimité rendrait la blogosphère bien tristounette, merci donc Bellesahi pour ton avis mitigé ;-)

Editions de L'Olivier
Crédit photo: Editions de L'Olivier et Fnac.fr
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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 09:37
Il y a un moment que, fortement influencée par vos billets,  j'avais envie de découvrir Laurent Graff.
Le hasard a mis ce très court roman (à peine 2h de lecture) entre mes mains.






Le narrateur est un péagiste de plus en plus désoeuvré. Le monde entier se déserte: seuls quelques humains continuent de vivre, sourds à un "cri" qui tue le reste de l'humanité.






"Le cri" est de ces romans dont il ne faut absolument rien dire, sous peine de gâcher la lecture de ceux qui l'ouvriront...

J'ai du mal à exprimer vraiment mon ressenti. En cours de lecture, je m'ennuyais un peu, non pas que le style ou l'intrigue ne m'accrochais pas mais par perplexité. Je ne savais pas trop ce que je lisais, ni où j'allais. Mais comme la fin éclaire toute l'histoire, je l'ai refermé en disant que ce texte était une véritable réussite. L'effet "Sixième sens"...


Elles n'ont rien dévoilées, mais elles ont bien su en parler: Alice, Cathulu, Clochette, Florinette, Tamara


Editions Le Dilettante et J'ai lu
Crédit couverture: Edition J'ai lu et Fnac.fr
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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:00

Je lis rarement d'autobiographie, surtout de quelqu'un dont je n'ai jamais entendu parler!
Mais celle de Marie Chaix publiée avec une jolie couverture sépia et une 4ème bien alléchante m'avait fait de l'oeil dans une bouquinerie.



Marie a publié plusieurs romans dont un inspiré de l'histoire de son père ancien collabo.
Quand son éditeur meure brutalement, elle croit n'avoir plus personne pour qui écrire. Alors pendant 10 ans son inspiration la fuit. Jusqu'au moment où elle doit se rendre à l'évidence: ce deuil n'est pas la seule raison de ces pages blanches.
Elle va donc se raconter pour libérer les mots qui continuent de sommeiller en elle.





Ce journal intime est absolument magnifique: sincère mais tout en pudeur. 

Il raconte la tendresse d'une femme pour sa famille déchirée, endeuillée. La difficulté aussi de vivre avec elle-même, quand son bonheur sacrifie celui des siens.
Marie porte et transmet beaucoup d'amour à ses 2 filles, son gendre, son petit fils. Pourtant ses failles d'enfance sont trop profondes pour que ses sentiments s'harmonisent, lui offrent une vie douce.

J'ai tant aimé l'écriture, la sensibilité de Mari Chaix que je n'ai plus qu'une envie: celle de lire ses fictions. "Les lauriers du lac de Constance", "Les silences ou la vie d'une femme" ou encore, entre autres,  "Le fils de Marthe".

Je suis curieuse, aussi, des titres publiés par son gendre Richard Morviège:"Un petit homme de dos" ou "Mon petit garçon".
Peut-être certains les ont-ils déjà lus?

Avec un livre qui donne le désir d'en acheter 5 ou 6 autres; ce n'est pas encore demain que ma LAL diminuera....


Emue, Cathe a chroniqué cette autobiographie de Marie Chaix ici et l'un de ses romans.
Clarabel a jugé sa  lecture éblouissante.


Je partage avec vous l'une des belles phrases de ce texte:

"Les pierres qui vous pèsent sur le coeur, il ne faut pas les lancer comme des pierres, ça fait trop mal et ça peut tuer. Il faut les transformer en mots et se les échanger. Parler, manier le langage. Les silences sont des pierres qui tuent."

Editions du seuil et Points 
Crédit photo: Edition Points et Fnac.fr

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone