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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 07:10

Je continue ma découverte de la littérature canadienne, grâce à Alice qui m'a gentiment prêté 2 livres. J'ai commencé par lire celui de Jacques Poulain.

 

A raison d'un voyage par saison, un vieil homme conduit son bibliobus, depuis des années, le long de la côte nord québécoise. Aujourd'hui, il décide que celle d'automne n'existera pas: il s'estime trop âgé. La tournée d'été sera donc sa dernière et exceptionnellement elle ne sera pas solitaire. Une troupe de troubadours va l'accompagner. Le bibliothécaire trouve Marie, la régisseuse, bien jolie malgré ses cheveux gris. Lui qui se pensait trop vieux pour continuer le chemin de sa vie, se laisse charmer.

 

Vous savez comme, habituellement,  j'aime être secouée par mes lectures, combien j'aime que les mots provoquent des sensations fortes. Et bien, ce roman c'est tout l'inverse!

L'histoire est uniforme sans extêmes. Rien ne surprend dans l'intrigue: les choses arrivent peu à peu, sans surprise. L'amour prend tranquillement sa place, en catimini. L'atmosphère du récit est comme ouatée.

Quelquefois j'aurai voulu avancer plus vite, mais non: il fallait que je m'astreigne à régler mon pas sur celui de ce vieux bus lent, conduit par un homme vieillissant.

Quelquefois j'aurai voulu plus de dynamisme, mais non: il fallait que j'accepte que l'amour ce n'est pas toujours du feu ou des flammes, qu'il peut se vivre au ralenti.

Et vous savez quoi? Contre toute attente, j'ai aimé ça! Ce livre est reposant et apaisant: il m'a fait du bien.

 

Alice, Allie, Florinette, Joëlle, Laure, LillyPapillon avaient acompagné, avant moi, une tournée du bibliobus.

 

Au fil des pages, je préfère vous avertir, une envie folle de boire un chocolat chaud va vous titiller! Vous pourrez, alors, vous inviter chez Chiffonnette !

 

Edition Babel

Crédit couverture: Edition Babel et Fnac.fr

 

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 07:21

En avril dernier Gambadou avait parlé avec tellement d'enthousiasme de ce roman écrit par Marc Durin-Valois, que je me suis précipitée dessus dès que l'ai aperçu dans les rayons d'un bouquiniste. Et ce même si le thème n'est pas de ceux qui m'attirent habituellement.

 

Rahne est obligé de quitter son village: la sécheresse a tari toutes les sources. Traverser le désert, éviter les rebelles aux frontières d'un pays en guerre puis atteindre une nouvelle terre: il peut y parvenir... Avec son épouse, ses 4 enfants, ses chèvres, ses brebis et son chameau il commence, plein d'espoir, son périple sous le soleil brûlant.

 

 

Quand se trouvent réunis dans un seul et unique texte: l'espoir à jamais déçu, l'obstination fière et fatale, la considération de toute souffrance comme un destin divin, la souffrance du corps jusqu'à l'anéantissement de toutes émotions, la cruauté des hommes et l'hostilité de la nature, ça s'appelle un roman à éviter!

Sauf si vous affectionnez les grands espaces, si vous voulez partager l'errance des peuples nomades, si vous aimez les lectures au rythme lent qui inexorablement s'achemine vers un suspense intense.

Sauf si vous ne répugnez pas à vous pauser un peu pour regarder votre quotidien, comprendre la valeur aléatoire des biens. Je ne suis pas très calée pour analyser un texte, mais je soupçonne du symbolisme dans celui-ci. Ne traverse-t-on pas notre vie comme ce nomade traverse le désert?

Un roman à éviter sauf si vous êtes prêts à vous embarquer pour un voyage très assoiffant physiquement et émotionnellement parlant...

 

 Cathe et Hervé ne l'ont pas esquivé et, comme moi, ne l'ont pas regretté.

"De toute façon, il ne sert à rien de dépenser des forces à se plaindre. Mieux vaut protéger ce qui peut encore l'être..."  (Extrait p 113)

 

(Livre de poche)

Crédit couverture: Editions Livre de poche et Fnac.fr

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 08:08

Vous êtes déjà tellement nombreux à avoir lu ce roman de Nancy Huston, que je vais mettre autant de temps copier tous les liens qu'à écrire mon post... L'avantage: je ne me creuse pas trop la tête pour concocter le résumé!

 

 

Au début, un petit garçon américain de 6 ans se raconte. Dans la deuxième partie, c'est son papa au même âge qui parle, puis sa grand-mère et, pour finir le roman, son arrière-grand-mère. Des années 1940 à nos jours, ces 4 générations subissent les répercussions des sévices hitlériens.

 

 

 

 

J'ai un rapport très particulier avec les romans de Nancy Huston, parce c'est une auteure que j'admire énormément. Ses mots me donnent des émotions fortes comme peu savent le faire.

J'achète ses livres dés qu'ils paraissent, mais ne les lis jamais tout de suite. Juste pour savoir que j'ai, dans ma bibliothèque, une merveille. Depuis des mois, je soupèse, hume, caresse mon exemplaire de "Lignes de faille" tout au bonheur de l'attente du plaisir à venir.

Cette semaine, le moment est enfin arrivé de m'offrir cette lecture.

Et alors? Alors rien. Je ne peux, cette fois encore, réussir à en parler. Trop fort, trop beau, trop troublantes ces enfances saccagées, trop personnelles mes sensations.

J'ai été tellement en symbiose avec les personnages que j'ai réussi à avoir de véritables nausées en lisant une scène où les enfants sont sur un tourniquet.

Un jour, je suis allée à une séance dédicace de Nancy Huston. "L'empreinte de l'ange" et "Dolce Agonia" sous le bras j'attendais mon tour. Je n'arrivais pas à dévier mon regard de cette femme tant je la trouvais belle et lumineuse. Arrivée devant elle, mon émotion était telle que je me suis mise à pleurer sans réussir à me contrôler. Elle m'a sourit avec douceur et m'a dit "Mais je suis une femme tout à fait ordinaire." Je ne l'ai pas cru. Aujourd'hui après "Lignes de faille", je ne la crois toujours pas!

Vous avez été beaucoup plus doués que moi pour en parler: Alice, Camille, Clochette,  Emeraude, Gachucha, Gambadou, In Cold Blog, Lilly, Papillon, Sylire

Joëlle n'a pas eu de nausées sur le tourniquet.

 

Prix Fémina 2006

Edition Babel

Crédit couverture: Editions Babel et Fnac.fr

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 09:11

Pour une fois, je n'ai pas été incitée par l'un de vous à lire ce roman d'Eric Faye. Je ne connaissais même pas cet auteur, c'est le titre et la couverture qui m'ont fait craquer.

En décembre 1999, l'armée évacue une bourgade du Languedoc, le temps de désamorcer des bombes chimiques datant de 14/18.

Marin, né ici il y a 60 ans, reste clandestinement. Solange y est née aussi mais depuis presque 2 ans, elle ne veut plus y revenir. Sauf ces quelques jours-ci où les rues sont désertées.

Etre les 2 seuls habitants d'un village, crée forcément une intimité propice aux confidences...

 

Choisir un livre, comme ça, presque pour rien, peut apporter de belles découvertes: preuve aujourd'hui!

Cette histoire moderne, située entre "Le désert des tartares" de Dino Buzzati et "Les années perdues" de Vitaliano Brancati, est quand même beaucoup moins "plombante" moralement. Mais elle m'a, malgré tout,  troublée. La difficulté à pouvoir sortir de sa condition sociale, le poids de l'éducation qui freine les audaces, les traditions qui rendent velléitaire, sont des thèmes abordés au travers de personnages attachants, auquels nous pouvons très facilement nous identifier. D'où mon trouble d'ailleurs...

Au coeur de l'histoire le fantastique prend ses aises. Je suis très pragmatique et il n'a pourtant altéré aucune de mes émotions. Il s'incorpore au texte comme il pourrait le faire dans un poème et non pas comme dans de la science-fiction. Le sublime n'est pas loin...

Si vous avez un peu de temps, voilà quelques extraits.

 

(Livre de poche)

Crédit couverture: Editions Livre de poche et Fnac.fr

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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 12:01

Ce livre de Frédéric Brun, n'était pas dans ma PAL par hasard, il faisait partie de ceux que, démoniaquement, certains m'ont "forcé" à acheter! Je l'avais depuis un bon moment mais récemment Florinette en a publié quelques extraits qui m'ont donné envie de le lire sans plus attendre.

 

 

A la mort de sa mère, Frédéric Brun, réalise qu'il connait très peu son passé. Rescapée d'Auschwitz, elle a toujours voulu lui épargner les détails de ses souvenirs. Découvrir la jeune fille derrière la maman, l'aiderait-il à faire son deuil?

 

 

Avant d'ouvrir ce récit  je pensais que j'allais lire un livre sur la vie d'une femme déportée, racontée par son fils après une enquête qu'il aurait mené. Mais je n'ai absolument pas reçu cette lecture comme telle.

Pour moi j'ai lu un livre d'amour ou plus exactement un livre d'amours. Celui éternel d'un fils pour sa maman, celui fidèle d'un homme pour sa femme, celui passionné d'un mari pour son épouse, celui émerveillé d'un père pour son fils, celui protecteur d'une mère pour son enfant.

J'ai trouvé sous la plume de Frédéric Brun toutes les formes que l'amour peut prendre, toutes les nuances que la souffrance, le deuil mais aussi le bonheur peuvent lui donner.

J'ai lu un texte magnifique, bouleversant, tendre, absolument pas noir ou douloureux comme je le craignais.

 

Clarabel, Florinette, Majanissa ont lu ce joyau avant moi.

 

Ce manuscrit a reçu La bourse Goncourt du premier roman

(Stock)

Crédit couverture: Editions Stock et Amazon.fr

 

Mardi 6 novembre: Gambadou, elle, a été déçue.

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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 08:02

Vous avez remarqué que la littérature nordique a le vent en poupe, en ce moment. Comme je n'aime pas être en reste, et que vos blogs m'influencent fortement, j'ai lu ce roman du danois Jens Christian Grondahl.

 

 

Eté 43: le narrateur est un adolescent amoureux et jaloux.  Aujourd'hui, c'est un homme d'une soixantaine d'années, qui sait combien tout le reste de son existence fut conditionnée par ces vacances...

 

 

Ce roman très court raconte combien certaines heures peuvent peser sur le reste de nos existences.

Deux adolescents vont vivre un moment, que la pudeur va brouiller. L'incident n'était pas réellement celui qu'il paraissait être sur l'instant. Mais il leur faudra atteindre la vieillesse pour le comprendre. Pour savoir que leurs choix s'imbriquaient logiquement autour d'un regret pour l'un et d'un remords pour l'autre. Pourtant dans ce texte pas de lamentations sur ce "qui aurait pu être", juste de la tristesse, des émotions suggérées...

"Virginia" est un livre avec lequel  j'ai pris beaucoup de plaisir, sans qu'il m'ait  toutefois vraiment émue. Trop court, trop dépouillé, sujet trop souvent abordé?...Ou peut-être étais-je encore trop sous l'emprise de "Hôtel Bristol"?

Mais j'ai aimé la plume de Jens Christian Grondhal: je tenterais "Bruits du coeur" un peu plus tard. 

Bill, Clarabel et Flo l'ont lu aussi.

 

(Folio)

Crédit photo: Editions Folio et Fnac.fr

 

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 06:50

Et Michel Tremblay par ci, et Michel Tremblay par , et Michel Tremblay ceci, et Michel Tremblay cela. C'est bon, vous avez gagné: j'ai cédé sous la pression!

 

 

 

Ce n'est pas un roman, c'est une lettre. Une missive, comme un appel à l'aide, qu'un homme envoie à son meilleur ami psychanalyste. A plus de 55 ans, il prend conscience du poids de son hérédité: un poids soudain trop lourd. 

 

 

 

Je ne vais pas pouvoir vous expliquer combien ce texte m'a touché. Je dévoilerais beaucoup trop de moi...

Je vais juste vous dire que j'ai aimé ce livre par dessus beaucoup d'autres.

Pourtant  je suis incapable de juger s'il est bon, et encore moins de vous assurer que vous serez comblés par votre lecture. Je ne peux pas être une lectrice plus objective qu'un juge amoureux de l'accusé. Je ne peux pas, parce que le narrateur est mon homologue masculin. Je sais cette souffrance du  "Tu ressembles tellement à ta...", ce coup au coeur devant une photo de moi " On dirait ma....". J'ai pleuré des heures durant après avoir entendu "Là, tout à coup, tu me fais penser à ta...".

Ma première rencontre avec Michel Tremblay a été une douleur. Mais je prendrai le risque de me rebrûler avec ses livres. Un homme capable de parler de moi aussi justement, de me comprendre ainsi, est forcément un homme précieux à mes yeux. 

(Leméac / Actes sud)

PS : Que ceux qui ont laissé des commentaires pour l'anniversaire de ma fille se rassurent: Eléonore, elle, accepte très bien (et Dieu merci!) ses stigmates génétiques.

Crédit photo: Editions Actes Sud et Fnac.fr

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 09:29

La première fois que j'ai entendu parler de ce roman suédois de Katarina Mazetti c'était chez Clarabel, et j'avais tout de suite eu envie de le lire. Désespérée de ne pas l'avoir trouvé d'occa's, j'ai sauvagement sauté dessus quand la biblio du CE l'a acheté!

 

Désirée, 35 ans, jeune veuve pas trop chagrinée, bibliothécaire, cultivée, propriétaire d'un joli petit appartement bien propret.

Benny, 37 ans, célibataire, fermier, sans maman depuis peu pour entretenir la maison.

L'unique point commun de ces 2 êtres: une pierre tombale à entretenir. Comment alors gérer la flèche de Cupidon qui les a atteint bien malgré eux?

Comme moi vous êtes naïf, mais pas suffisamment tartignole pour croire que toute histoire a son happy end.

Comme moi vous êtes romantique, mais assez expérimenté pour savoir que l'amour n'est pas fort au point de changer la vie ou les personnes.

Comme moi vous pensez beaucoup aux autres mais sans réussir à vous oublier complètement.

Comme moi vous vous battez chaque jour pour le bonheur sans jamais réussir à perdre de vue que vous n'êtes pas le seul maître de votre vie.

Comme moi vous aimez les émotions tendres, mais les éclats de rire vous sont tout autant indispensables.

Alors comme moi vous aimerez adorerez l'histoire de cette femme des villes et de cet homme des champs.

Ceux- là me ressemblent: Cathulu, Cuné, Gambadou, Laure, Lilly, Rennette, Papillon, Patch, Tamara.

 

Je suis jalouse de Gachucha et Moustafette qui ont rencontré Katarina Mazetti.

 

Pour finir, une petite anecdote très intime: je suis affublée du même petit surnom d'amour que Désirée. Heureusement que ce n'est pas une héroïne méchante, bête et antipathique.... 

 

(Editions Gaïa)

Crédit couverture: Editions Gaïa et fnac.fr

 

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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 08:00

Beaucoup d'entre vous ont déjà lu ce roman de Harper Lee: ça y est, aujourd'hui je ne suis plus sur la touche (du moins pour celui-ci!)

 

 

 

Scout une petite fille de 5 ans raconte sa vie dans une bourgade de l'Alabama en 1935. La fraternité avec son frère, son amour pour son papa, la ségrégation raciale qui sévit bien après l'abolition de l'esclavage, la justice des hommes qui n'en est pas une...

 

 

 

 

 

Je ne peux ajouter que peu de mots à tous ceux que vous avez écrit sur ce livre et son auteur. Je vais juste unir ma voix enthousiaste à la votre. Oui, tout comme Bellesahi, Caroline, Emeraude, Gachucha, Hervé, Kalistina, Karine, Katell, Papillon, Mme Patch, Sylire, Tamara...etc,  je me suis laissée conquérir par ce texte. Non pas par son style qui m'a semblé enfantin, mais par les pensées qu'il véhicule.

Pendant la première partie, j'avais l'impression d'être dans "La petite maison dans la prairie" surtout que Scout a tout de Laura Ingalls. Et puis au fil des pages, ma lecture agréable et divertissante, mais superficielle, est devenue plus émotionnelle: l'éducation parfaite et humaniste du papa m'a fait rêver, le procès de l'homme noir m'a soulevé le coeur, les voisins m'ont tour à tour agacée ou attendrie, les préjugés et l'intolérance des différences m'ont forcément énervée.

Vers la fin du livre, l'ombre d'Hitler et sa persécution des juifs pointe son nez. Alors que l'exclusion des noirs n'est même pas encore résolue! Comme pour souligner que l'intolérance de l'homme envers son prochain, au fils du temps, n'est qu'un perpétuel renouvellement. Et je me dis que finalement c'est bien pour mon moral que ce récit soit écrit avec le langage d'un enfant; sinon je l'aurai fini le coeur à l'envers...

 

(Le livre de poche)

Crédit couverture: Editions Livre de poche et Fnac.fr

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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 08:29

Même si on ne lit pas (ou peu!) la presse People, nous savons tous que Siri Hustvedt est l'épouse du grand Monsieur Auster. Je viens de faire sa connaissance...

 

 

 

 

Léo, professeur d'histoire, est féru de peinture. Lors d'une exposition il découvre l'oeuvre de Bill. Conquis il achète l'un de ses tableaux et se lie d'amitié avec l'artiste. La relation entre les hommes restera inébranlable. Leur vie durant ils vont tout partager: leurs soucis conjugaux, leur paternité, les deuils...

 

 

 

Ces quelques lignes ne présentent qu'un faible aspect du livre. Le thème de l'amitié immuable, n'est qu'un parmi beaucoup d'autres. L'amour, la folie, l'art, la subtilité des liens familiaux, la toxicomanie pour n'en citer que quelqu'uns. Et c'est là que, pour moi, le bas blesse. Je me suis sentie tellement submergée par cette multitude de sujets, que l'émotion a, quelquefois, eu du mal à faire surface. L'exaltation devant l'intrigue fut souvent stoppée  par le virage qu'elle prenait ou ternie par la longueur des propos. Je suis complètement ignare en matière de peinture, c'est peut-être aussi pour cette raison que les pages entières de descriptions d'oeuvres m'ont semblées interminables.

Florinette, même si elle partage mon avis sur la trop longue première partie, a été enthousiasmée par ce roman. Et je sais que vous avez été nombreux dans ce cas: alors ceux qui l'ont noté dans leur LAL ou PAL ne vous laissez pas décourager par votre "serviteure".

 

(J'ai lu) *Edition affreuse pleine de coquilles à éviter!

Crédit couverture: Edition J'ai lu et Fnac.fr

 

 

 

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone