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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 18:17

Ce roman de Fabienne Juhel est ma 3ème lecture pour le prix Landerneau.


 

Arsène vit dans sa campagne bretonne. Il y est né. Comme ses parents et ses ancêtres.
Profonde la campagne, très profonde.

Pourtant la ville commence à empiéter sur le territoire.
Preuve: ces nouveaux voisins, qui ont transformé la vieille ferme du père Morvan en belle maison proprette.

Pourtant l'exode rural menace.
Preuve: ce bon vieux copain, Yvon, qui veut vendre son exploitation pour offrir un pressing à sa femme.


Est-ce ces changements qui déclenchent en Arsène une remontée de souvenirs?
Ses souvenirs et secrets qui peu à peu s'incrustent. Empiètent sur le réel.
Les morts côtoient les vivants. S'approchent de Juliette et Louis, les nouveaux enfants d'à côté, via un renard ou un rire malencontreux.

Arsène m'a entrainé avec lui dans sa spirale de folie. De plus en plus vite, de plus en plus loin.
Oh, là là: il m'a fait peur, le bougre!
Et ce qui est très étonnant, sans que je n'arrive à le trouver complètement antipathique.
C'est l'un des mystères de ce livre.
Pour connaitre les autres, ouvrez-le. Ce n'est pas moi qui vous en dévoilerais plus: vous m'en voudriez!

Clarabel  Katell Lily et Papillon et  Sylire ont fait de très beaux billets sur ce roman.

Editions Le Rouergue
Crédit couverture: Editions Le Rouergue et Fnac.fr


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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 14:10
Ce roman épistolaire de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows m'a été offert il y a peu. Tellement impatiente de le découvrir (depuis le temps que j'en entendais parler sur les blogs!) qu'il est passé devant tous les autres livres en attente.


En 1946 Juliet, journaliste et auteure populaire, reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey qui lui demande conseil sur un ouvrage.
La missive contient une anecdote sur la création d'un cercle littéraire. Intriguée, Juliet veut en savoir un peu plus sur ses membres. Une correspondance assidue s'installe entre elle et eux.
Peut-être y aurait-il, là, matière à écrire un nouveau roman?
C'est bien d'autres choses qu'une simple inspiration que trouvera Juliet.


Je ne pense pas avoir lu un seul billet négatif sur ce roman.
Maintenant, je sais pourquoi!

Les lettres oscillent entre émotions et humour, entre jolis sentiments et noirceur humaine. Elles sont souvent très émouvantes.
 
Pourtant  la qualité principale du livre se trouve plutôt dans le fond même de l'histoire. 
Elle se dessine peu à peu, au fils des échanges entre les nombreux personnages.
Au fil des pages, l'intrigue devient de plus en plus prenante. Jusqu'à créer, au final, un véritable suspense.

Le quotidien des habitants sur cette île occupée par les allemands m'a passionné.
Les vivres m'arrivent plus, le bois manque pour se chauffer (le combustible de remplacement m'a hérissé le poil d'horreur!): soldats et autochtones souffrent autant les uns que les autres. Leur humanité en pâtit et la vie insulaire frise parfois l'abominable.

Roman, donc, beaucoup moins léger que je ne l'imaginais, mais néanmoins bercé par une douceur, un humanisme et un optimisme qui le rend diablement attachant.
Peut-être aussi que l'amour, bien présent,  y est pour quelque chose....

Chez Papillon , vous trouvez de nombreux liens vers les veinards qui ont lu ce bijou.

Merci beaucoup Flo ;-)

Editions Nil
Crédit couverture: Editions Nil et Fnac.fr
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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 18:35

Ce roman de Fabrice Humbert est ma 2ème lecture des livres sélectionnés pour le prix Landerneau


Le narrateur, un professeur français, participe à un voyage scolaire en Allemagne. Au programme, la visite du camp de concentration de Buchewald. Une photographie du musée le trouble: un détenu ressemble étonnamment à son père.
Tous les silences de sa famille, qui ont fait de lui un être à la violence parfois incontrôlable, seraient-ils liés à ce sosie?



Je suis à contre-courant de beaucoup de mes camarades blogueurs. Là où ils ont vu dans ce roman une histoire forte, exigeante ou époustouflante, moi je n'ai lu qu'une histoire mal structurée.
Dés les premières pages, je trouve que le récit démarre sur une coïncidence improbable. Déjà, je suis contrariée.
J'arrive à passer outre: le ton intimiste m'envoûte, l'enquête du narrateur sur sa famille est très bien menée et l'histoire de David, le grand-père juif, me plait.

Ensuite je me suis retrouvée à lire des pages de descriptions atroces sur la vie des camps de concentration. Je suis très mal à l'aise. Je me sens arrachée de force au récit qui me plaisait tant et ça, je n'ai pas du tout aimé! Le charme est rompu. 

La biographie de plusieurs nazis suit. Sans doute une attention volontaire de l'auteur d'entremêler la petite histoire à la grande. Mais moi, j'ai eu l'impression qu'elle arrivait un peu "comme un cheveu sur la soupe".

Quand dans la dernière partie, le narrateur reprend sa passionnante saga familiale, il est trop tard: j'avais décroché depuis trop longtemps pour l'apprécier ou m'émouvoir.

J'ai fini ce livre il y a plusieurs jours, et je me dis que je suis bien sévère. Peut-être que je l'aurais moins été aussitôt après ma lecture mais, aujourd'hui, il me reste déjà si peu de ces pages que l'indulgence reste endormie.

Les antithèses de mon billet sont chez Cathulu, Clarabel, Lily, Papillon et Sylire.
L'avis d'Yv se rapproche un peu du mien.

Editions Le Passage
Crédit couverture: Edition Le Passage et Fnac.fr

 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 09:50

J'ai acheté dans un vide grenier, ce vieux livre, parce que je le trouvais beau: sa couverture rétro, ses pages craquantes et jaunies. Un objet de déco pour ma bibliothèque, en somme, mais que j'ai quand même feuilleté.

Il fut édité en 1932.

A cette époque, on écrivait des lettres pour demander des renseignements sur une jeune fille, sur ses parents et la dot qu'ils pourraient offrir, pour annoncer des fiançailles, le renoncement à un projet de mariage....
Des modèles de réponses sont  donnés et l'imagination ébranlée, j'ai souvent  eu l'impression de lire des nouvelles!
Ceci dit, ce guide pratique devait être destiné à une certaine élite. Peut-être que pour celle-ci l'époque de ce genre de correspondances n'est pas révolue?

Aujourd'hui je sais, enfin, rédiger une lettre à un étudiant pour lui offrir un poste de précepteur ou quel en-tête et salutation finale utiliser pour une missive au pape. Indispensable, non?!

La correspondance commerciale et d'affaires est nettement moins drôle, mais cette époque sans Internet est, malgré tout, burlesque.

Maintenant pour mettre en pratique mon tout nouveau savoir, j'invite les blogueuses à venir prendre le thé à la maison.


Mes chères blogueuses,

J'ai l'intention de réunir quelques amies jeudi prochain pour prendre le thé et bavarder un peu. Ce jour vous conviendra-t-il? J'ai invité la plupart de nos amies communes qui seront heureuses de vous voir. J'espère que vous pourrez vous rendre libres ce jour-là au moins un moment entre 5 heures et 8 heures.
Ne manquez pas d'apporter un peu de musique (.....)
Il est difficile d'avoir des hommes l'après-midi. Cependant le jeune René Dubreuil sera là ( ...)
Nous aurons aussi ce bon général Mariéjol, qui ne manquera de prier l'une de vous de lui chanter le grand air de Louise.
Vite un mot, mes chères blogueuses, pour me dire si vous acceptez et, d'ici là, recevez mes plus affectueuses pensées.

Anne



Auteur: Louis Chaffurin
Edition Larousse

Dans la même collection: "La parfaite ménagère". Toutes les connaissances qui peuvent utiles à une femme d'intérieur: alimentation, vêtements, entretien de l'habitation, etc.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 19:37

Très secouée par le récit d'Emmanuel Carrère, je voulais une lecture légère. Le roman de Tatiana Arfel est classé par l'éditeur dans sa collection merveilleux: je me suis dit que du mirifique serait parfait.


 
Giacomo est, maintenant, un vieux clown fatigué. Bientôt il sera "emporté", et il regrette de n'avoir pas su aimer, de ne pas pouvoir transmettre son amour du cirque à un enfant.

Une fillette grandit entourée d'indifférence.  Elle devient insignifiante, comme un ectoplasme terne.


Un petit garçon abandonné survit, dans un terrain vague, derrière une palissade. Dans sa tête, des images très colorées s'imposent. Ses doigts vont apprendre à les reproduire.

Et puis un quatrième personnage mettra son grain de sel à l'histoire: le Sort ou le Destin comme bon vous semble de le désigner.


Je vais avoir beaucoup de mal à parler de ce livre, parce qu'il a provoqué en moi des sensations étranges et assez indéfinissables.
Il est tout à la fois grave et beau, pragmatique et poétique.

Cette histoire est vraiment bien-nommée merveilleuse.

Et pourtant c'est bien de la vie qu'il s'agit là. La vraie, l'impitoyable qui blesse et stigmate les plus faibles.
Mais en contraste l'atmosphère n'est pas amère. Bien au contraire: elle dégage une certaine magie, accentuée par l'environnement du cirque. Magie quasi impalpable, reflet onirique de l'espoir et de l'amour.

J'ai eu l'impression de lire un livre destiné aux enfants qui, d'un coup de baguette, serait devenu perméable à l'adulte que je suis. Tout y est:  les phrases ont juste remplaçé les images.
Les émotions sont représentées par des couleurs. Les chapitres sont parfumés d'odeurs douces, gourmandes ou fleuries. Les friandises sucrées, chocolat ou barbe à papa, se dégustent au coeur des pages. Les mots font du bien.

Au milieu de ce roman, j'ai crains d'entrevoir l'ébauche d'une certaine longueur: ce n'était que l'écho de ma hâte à voir arriver le bonheur pour ces gens-là. Je trépignais comme une gamine impatiente, c'est tout.

Ma première lecture de la sélection du Prix Landerneau est un très, très beau coup de coeur.


Editions José Corti
Crédit couverture: Editions Corti et Fnac.fr




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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 10:35

Emmanuel Carrère me bouleverse toujours. Chaque fois que je finis l'un de ses livres, je me dis: "Terminé! Il est décidément trop sombre." .
Et puis,  "je retourne à l'abattoir" à chacun de ses titres.


L'auteur a côtoyé 2 familles endeuillées. Leur courage, leur lutte pour continuer à vivre sans les êtres aimés, lui ont donné une leçon de vie. Ou, tout au moins, lui ont permis de relativiser son mal être.

Il a écrit le récit de leurs douleurs. Parce qu'un écrivain a cette capacité de pouvoir offrir une histoire à ceux qui ne veulent jamais oublier, jamais "les" oublier.


Au lieu de dire "Lisez ce récit, il est magnifiquement beau !", je vais plutôt écrire "Ne lisez surtout pas ce récit, il est beaucoup trop fort !". Vous savez comme on crie à l'héroïne d'un film d'horreur "N'ouvre pas cette porte ! Tu ne pourras plus faire marche arrière et il en sera fait de toi !".

N'ouvrez surtout pas ce livre si vous n'aimez pas Emmanuel Carrère.  C'est son "pur jus": noirceur, manipulation de vos terreurs, incrustation dans vos nuits. Et cette touche d'égocentricité déjà présente dans "Un roman russe" pourrait bien vous agacer (moi, je fonds de compassion!).

N'ouvrez surtout pas ce livre, tout simplement, si vous n'avez aucune envie d'avoir le coeur à l'envers ou l'âme cabossée.

Mais si vous êtes kamikaze, maso ou tellement admiratif du style Carrère, à vos risques et périls, ouvrez le !
Dans la seconde suivante, vous saurez que vous n'auriez pas dû, mais ce sera trop tard.
Vous allez être engloutis sous une tonne d'émotions. Engloutis, pas étouffés. Parce que derrière toute la douleur, l'injustice et l'incompréhension, s'épanchent  l'amour, la joie, l'innocence de l'enfance, l'amitié et la bonté.
Les autres vies que les nôtres restent la vie. Malgré tout.

Cuné parle de dignité et de douceur à propos de ce récit.
En recherchant d'autres avis, j'ai découvert le blog de Flora: son billet dit combien elle fut touchée, elle aussi.
Par contre, Yves, lui, reconnaît de belles pages mais fut globalement déçu par sa lecture.

Editions P.O.L
Crédit couverture: Editions P.O.L et  Fnac.fr
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 11:30

Une collègue m'a prêté ce roman d'Anna Gavalda.
De nombreux billets négatifs avaient été publiés et je n'avais aucune envie de le lire. J'ai voulu lui rendre sans même l'avoir ouvert, mais j'ai eu comme une "mauvaise conscience". Je me suis dit que j'allais au moins essayer de lire les premières pages...
Et j'ai senti la petite chaleur familère, juste là au creux du ventre, celle qui s'embrase quand je sais combien je vais aimer un livre.



C'est Charles. Il a 47 ans, vit sa vie un peu à côté. Pas franchement celle qu'il aurait voulu. Comme d'autres, s'en contente.
Et puis, il apprend la mort d'Anouk. Bien sûr qu'il ne la voyait plus depuis 20 ans, et alors? Cela n'empêche pas la peine. Une peine qui, peu à peu, va s'insinuer partout, va tout bousculer. Le deuil devient celui de l'enfance perdue, des amours jamais vraiment amour, d'une amitié déchue, des idéaux oubliés pour les profits.



Tout, tout, tout m'a bouleversée dans ce roman!
Je suis passée par toute une quirielle d'ébranlements, de bouffées de fièvre.
Mon coeur suivait le rythme de l'écriture: brève et percutante quand la vie fait mal, trainante et détaillée quand la vie revient. J'ai vécu physiquement l'histoire de Charles, d'Anouk et de Kate.

Ce livre, c'est l'histoire du deuil que nous devons faire du passé, de ces pages qui sont parfois si difficiles à tourner. De ces choix, qui n'en sont pas toujours et que pourtant nous n'acceptons jamais.
Mais c'est aussi l'histoire d'une renaissance. Si les deuils sont plaies béantes, quelqu'un, des "au diable tout ça", des "tant pis on verra bien", peuvent les rendre cicatrices.
C'est l'histoire de l'espoir qui reste à ceux qui perdent les leurs. A chacun de savoir quoi faire de cette espoir-là...

Dans ce livre, vivent des hommes, des femmes et des enfants tout abimés. Seuls, ils s'atrophient. Ensemble ils se fortifient.
Je pressens ce que beaucoup vont dire: "Pssst: sujet banal, déjà vu, et surtout déjà lu chez Anna Gavalda".
Oui, mais si vous dites cela, c'est parce que vous ne connaissez pas Charles le paumé, l'atypique Nounou , la dévouée Anouk, la toute triste Kate et les autres!
Qu'est-ce que j'en ai eu à fiche qu'ils soient cloitrés dans un sujet usé! Je les ai aimés, pleuré pour eux, ri avec eux. Je les ai aimés comme ils étaient, pour ce qu'ils étaient. Comme j'aime dans ma vraie vie.

Aïe!!! Déjà toutes ces lignes écrites! Beaucoup trop! 
Voilà un billet que peu vont avoir le courage de lire jusqu'au bout...

Mais pour ceux qui seront arrivés jusqu'ici: il me reste une confidence à leur faire.
La deuxième partie du roman n'a été écrite que pour moi! Et oui!

Elle m'a parlé de cette vie à la campagne pour laquelle on sacrifie son raisonnable, ses ambitions, son confort citadin. D'une maison où beaucoup est à faire mais dont les pierres rendent amoureux fou. De ses dépendances où des tas d'enfants "duvettés" peuvent dormir à même le plancher. De ces animaux qui courent, suivent partout, protégent, pondent, aboient, comprennent et consolent les bleus de l'âme.
Elle m'a parlé de cette vie que je touche presque.
De cette vie qui pourtant proche maintenant, me semble encore un rêve inacessible.
De cette vie qui exige un don avant de s'offrir: quelques semaines de stress et d'anxiété.


Ce livre écrit pour moi a été, quand même, lu et aimé par d'autres! 
Par exemple,par Bellesahi, Cathulu, Gambadou. Il y a  aussi Cuné, mais son billet s'est visiblement perdu dans les méandres de la blogosphère.

J'ai vraiment eu l'impression qu' Amanda et  Philippe, eux,  n'ont pas lu le même livre que moi.


Editions Le dilettante

Crédit photo: Editions Le dilettante et Fnac.fr

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 14:00

J'ai eu le plaisir de recevoir ce livre de Caroline Vermalle, gagnante du concours "nouveau talent" organisé par la Fondation Bouygues Télécom.



A 83 ans, Georges, campagnard un peu bourru, sait que la fin approche. Pas pour autant qu'il apprécie d'être materné par sa fille!
Quand cette dernière s'offre un voyage, il profite de l'aubaine pour organiser une échappée belle, sur les routes du tour de France, avec son vieux voisin Charles.
Sans savoir qu'Adèle, sa petite-fille, est déléguée pour le "surveiller"....




Toute l'ambiance de ce roman est gentillette et bien souvent attendrissante.
Comme pour un roman jeunesse.
Sans doute, que la relation entre le grand-père et sa petite-fille, un peu paumée, est à peine vraisemblable. Mais peu importe! Je me suis mise en mode "lecture de conte" pour me laisser emporter par cette histoire aux accents naïfs.
Quelque chose a fonctionné entre ses mots et moi. Rien d'étonnant.
Parce que, ce périple des papys c'est "aller au bout de ses rêves avant de tirer sa révérence" et vous savez comme ce thème m'est cher.

L'environnement de l'intrigue n'est que plaisir: les routes de campagnes, la côte bretonne, les hôtels de bourgs, les restos de villages, les aires de pique-nique... J'adore!
Je passais toutes mes vacances à la campagne; j'ai retrouvé, avec ce livre, tout plein de souvenirs rigolos. Les dahlias dans le jardin, les verre Duralex, les parties de nain jaune, la soupière sur le buffet, les boites à sucre recyclées, l'odeur des vieux placards.... 

Inutile que je conclue en écrivant que derrière toute cette bonhomie se cachent quelques réflexions plus graves, puisque Saxaoul a très bien su le dire.
Lou a versé sa petite larme.
Praline , elle, a aimé se balader en Bretagne.


Editions Calmann-Lévy
Crédit photo: Editions Calmann-Lévy et Fnac.fr

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 11:55

LECTURE

"En famille"



Ce roman de Marie N'Diaye: j
e ne suis pas allée au delà de la page 80. Ah si, j'ai lu les 2 derniers chapitres. Qui m'ont d'ailleurs confirmé que j'avais bien eu raison d'abandonner.
Le style est pompeux, l'histoire surréaliste ou fantastique (je n'ai pas compris où la situer): bref pas du tout pour moi!

Editions de minuit




Maintenant 2 livres tout rikikis.


"Philippe"

 

J'avais noté ce récit de Camille Laurens chez Tamara l'année dernière. 
Je l'ai acheté un après-midi à la bouquinerie, l'ai ouvert dans le bus en rentrant et l'ai fini le soir même.

Très court mais trés intense.
Comment pourrait-il en être autrement quand les mots ne sont que douleur et révolte d'une maman devant la mort de son nouveau-né?

Dommage, le passage de l'explication médicale, avec les extraits du dossier, m'a paru mal intégré au récit; trop technique alors que les autres ne sont que sensibilité.

Dans les dernières pages, Camille Laurens dit les phrases de deuil que les autres prononcent ou pas, qui consolent ou font mal. Embarrassés et maladroits devant un tel chagrin, nous faisons ce que nous pouvons. C'est bien. Savoir dire ce qui apaise, serait mieux. Pour cela, ce témoignage nous donne quelques pistes.

Un livre "émotion" qui gonfle le coeur de compassion.

Editions Gallimard et Folio


"La libraire a aimé"

Ce livre de Sophie Poirier(alias Ficelle) se retrouve sur beaucoup de blogs en ce moment.
Un engouement qui puise, certainement, son origine dans la douceur de cette fable.
Les mots sont tout en nuances, jamais dénués d'humour.

Une femme qui n'est plus aimé, un homme qui n'a jamais aimée et la vie qui va sans qu'on bouge d'un iota.
Et puis, un jour on est bousculé, bouleversé et on prend son destin en main.
Ceci n'est pas à franchement parler un résumé de l'histoire: c'est juste la façon dont je l'ai perçue.

Un joli moment de lecture.

La fin "un peu floue" est en partie expliquée par les com' de l'auteure chez Laure.
Les avis de mes copines  Aifelle, Véro.

Edition Ana Editions

Crédit couvertures: Amazon.fr


CINEMA

Grosse fatigue pour Monsieur, météo pluvieuse, des nouvelles "flippantes"en fin d'après-midi...bref moral grisouillet. Jamais du style à se laisser aller, nous décidons de chasser la morosité, au ciné, avec une (soi-disant!) comédie.



Pour éviter d'être trop virulente, je ne vais me permettre qu'un seul adjectif.
Bon, je l'écris quand même en majuscule, histoire de bien marquer mon exaspération.
AFFLIGEANT!
Oh, et puis tiens je vais aussi le mettre en gras.
AFFLIGEANT!


 


BON WEEK-END A TOUS!

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 09:16

Il est de ces romans que l'on ne fait même pas passer par la PAL. Trop persuadé et impatient du bonheur à venir.

Il est de ces romans qu'on voudrait aimer par-dessus tout parce qu'on apprécie l'auteur, parce qu'il nous a été offert par quelqu'un que l'on aime beaucoup.

"Boomerang" de Tatiana de Rosnay est de ces romans-là.

 

Alors combien je suis navrée de devoir écrire que, non décidément, cette histoire-là ne m'a pas emportée.

L'écriture m'a parue, tout d'abord, un peu simpliste, alourdie de répétitions.

Peu importe, me suis-je dit, restent les personnages et l'histoire.
Mais, là non plus, la sauce n'a pas pris.

La personnalité de ces hommes ou femmes ne m'a pas vraiment touchée. Leurs "psychologies", leurs traumatismes, avaient un goût de "déjà mainte fois lu". 
Quant au récit, il contient quelques aberrations géographiques (seuls les lecteurs d'ici pourront les percevoir) et temporelles qui m'ont déstabilisée. Peut-être cela a-t-il suffi à me rendre l'intrigue trop improbable et à me gâcher le suspense?

J'ai trouvé ce roman, tout simplement, sympathique.
Il est de ces romans dont on attend beaucoup plus que ça.

J'aurais tellement, mais tellement, voulu publier un billet comme celui de ChiffonnetteClarabel, Cuné, Laure et Martine.

Vous avez lu toutes leurs louanges? Alors, ne laissez pas ma propre imperméabilité vous décourager.

Editions Héloïse d'Ormesson
Crédit couverture: Editions Héloïse d'Ormesson et Fnac.fr

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone