Dix neuf secondes

Au début de « Dix neuf secondes », la vie est «normale» :dans le RER, des gens, chacun avec leurs problèmes quotidiens, se côtoient pour quelques instants. Seulement, ils ne leur restent plus que dix-neuf secondes à subir peines de coeur , problèmes existentiels. Un attentat...et tout est résolu pour eux.

Sur le quai, le narrateur attendait sa femme. Elle n'est pas descendue de la rame... Le drame est aussi pour lui, qui reste.

Pierre Charras m'a offert quelques heures de lectures troublantes. Dans la première partie, les personnages nous ressemblent et l'intrigue très crédible nous rappelle le fragilité de la vie. Pas le temps de se remettre, et on assiste à un autre bouleversement: la douleur du deuil mène le narrateur à la folie.

Un livre qui m'a donné quelques frissons dans le dos.

Comments

[Lene]

Je vois qu'on a le même ressenti mais c'est dommage de révéler ce qui est justement si troublant dans ton résumé ;)

[antigone]

Merci pour ce titre Anne ! Je m'empresse de le noter !

[Anne]

J'espère qu'il te plaira...

[Joelle]

C'est vraiment un livre qui marque !

[Anne]

Oh que oui!

[nathalie]

J'ai terminé ce roman hier soir ...  Après, la 1er partie, j'ai fais une pause car je ressentais comme un drame, j'ai pas voulu savoir tout de suite, la suite ...  J'ai entrecoupé ma lecture en lisant les 2 livres de M. Fermine "Neige" et "Le violon noir" ... Et puis, j'ai repris, la suite de " Dix-neuf secondes" sans pause préalable, cette fois ! Waouh, j'en reste ce matin encore, à bout de souffle ! Si la 1 ière partie du livre est un descriptif des personnages où chacun a son quotidien à résoudre, les 2 ième et 3ième parties sont à couper le souffle ! Merci pour le titre de ce livre ...

[Cuné]

J'en ai entendu beaucoup de bien, et tu me confortes : je le lirai.