Bien longtemps que ce
Jean-Philippe Blondel se trouvait dans ma PAL. Trop longtemps, me suis-je dit...
207 pages pour 40 ans de la vie d'un homme.
40 ans de souvenirs associés à ces chansons qui agissent comme un réflexe de Pavlov.
Résumé complètement succinct (certains diront sans doute nul!), mais "Juke-Box" va rejoindre ces livres dont j'ai beaucoup de mal à parler. Vous savez, ceux dont l'intrigue n'est pas matière première, ceux qui parlent au coeur.
Ici, je n'ai pas tremblé pour le héros, je n'ai baigné dans un suspense intenable. Je me suis "juste" laissée porter par les sensations.
Mélancolie pour ce petit garçon qui ne comprend pas la vie, tristesse pour cet adolescent abasourdi par une cassure, agacement pour cet homme erratique, amusement devant ce père de famille submergé. Et dans les dernières pages le bouquet final: l'explosion de toutes ces émotions à la fois.
Bref, j'ai vibré!
Au début, la construction du texte m'a paru hétéroclite. Et même déconcertante. Avant que je ne comprenne qu'elle ne faisait que s'adapter à l'esprit du héros.
Les souvenirs d'enfance ne sont que des flashs: les chapitres sont comme de petites nouvelles.
Un drame anéanti, se fait indescriptible: il n'est dévoilé qu'à demi-mots.
Pour un paumé la vie se traine: l'histoire prend une tournure légèrement ennuyeuse...et ainsi de suite, créant inévitablement une empathie chez le lecteur. .
Je n'ai saisi certaines subtilités du récit qu'une fois le livre refermé. Alors, je suis repartie pour un tour, revenant sur des pages, relisant entièrement certains chapitres.
Je crois, tout simplement, que je n'avais pas envie de le quitter.
Amanda,
Cuné,
Florinette,
ICB,
Laure,
Papillon et
Tamara l'ont lu.
Vous verrez parmi tous ces billets certains datent de 2006.
Tiens, ça non plus, ça ne nous rajeunit pas!!!!
Editions Robert Laffont et Pocket
Crédit couverture: Editions Pocket et Fnac.fr

PAL:
201-1+3 (merci les offres commerciales!)