Ce roman de Fabienne Juhel est ma 3ème lecture pour le prix Landerneau.
Arsène vit dans sa campagne bretonne. Il y est né. Comme ses parents et ses ancêtres.
Profonde la campagne, très profonde.
Pourtant la ville commence à empiéter sur le territoire.
Preuve: ces nouveaux voisins, qui ont transformé la vieille ferme du père Morvan en belle maison proprette.
Pourtant l'exode rural menace.
Preuve: ce bon vieux copain, Yvon, qui veut vendre son exploitation pour offrir un pressing à sa femme.
Est-ce ces changements qui déclenchent en Arsène une remontée de souvenirs?
Ses souvenirs et secrets qui peu à peu s'incrustent. Empiètent sur le réel.
Les morts côtoient les vivants. S'approchent de Juliette et Louis, les nouveaux enfants d'à côté, via un renard ou un rire malencontreux.
Arsène m'a entrainé avec lui dans sa spirale de folie. De plus en plus vite, de plus en plus loin.
Oh, là là: il m'a fait peur, le bougre!
Et ce qui est très étonnant, sans que je n'arrive à le trouver complètement antipathique.
C'est l'un des mystères de ce livre.
Pour connaitre les autres, ouvrez-le. Ce n'est pas moi qui vous en dévoilerais plus: vous m'en voudriez!
Clarabel Katell Lily et Papillon et Sylire ont fait de très beaux billets sur ce roman.
Editions Le Rouergue
Crédit couverture: Editions Le Rouergue et Fnac.fr