Même si on ne lit pas (ou peu!) la presse People, nous savons tous que Siri Hustvedt est l'épouse du grand Monsieur Auster. Je viens de faire sa connaissance...
Léo, professeur d'histoire, est féru de peinture. Lors d'une exposition il découvre l'oeuvre de Bill. Conquis il achète l'un de ses tableaux et se lie d'amitié avec l'artiste. La relation entre les hommes restera inébranlable. Leur vie durant ils vont tout partager: leurs soucis conjugaux, leur paternité, les deuils...
Ces quelques lignes ne présentent qu'un faible aspect du livre. Le thème de l'amitié immuable, n'est qu'un parmi beaucoup d'autres. L'amour, la folie, l'art, la subtilité des liens familiaux, la toxicomanie pour n'en citer que quelqu'uns. Et c'est là que, pour moi, le bas blesse. Je me suis sentie tellement submergée par cette multitude de sujets, que l'émotion a, quelquefois, eu du mal à faire surface. L'exaltation devant l'intrigue fut souvent stoppée par le virage qu'elle prenait ou ternie par la longueur des propos. Je suis complètement ignare en matière de peinture, c'est peut-être aussi pour cette raison que les pages entières de descriptions d'oeuvres m'ont semblées interminables.
Florinette, même si elle partage mon avis sur la trop longue première partie, a été enthousiasmée par ce roman. Et je sais que vous avez été nombreux dans ce cas: alors ceux qui l'ont noté dans leur LAL ou PAL ne vous laissez pas décourager par votre "serviteure".
(J'ai lu) *Edition affreuse pleine de coquilles à éviter!
Crédit couverture: Edition J'ai lu et Fnac.fr