21 avril 2008
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Je vous avais dit combien j'avais aimé "Les choses de la vie" J'ai eu envie de lire, très vite, d'autres titres de Paul Guimard. J'en ai trouvé facilement en bouquinerie.
Julien vend des billets de loterie nationale devant la gare St-Lazare. Ce vieil homme trop seul imagine la vie des piétons passant tous les jours devant lui. Entre François et Catherine il est certain qu'une histoire d'amour pourrait naître. Mais leur train de banlieue respectif arrive à 11 minutes d'intervalle...
Ce roman est d'une tendresse égale à sa tristesse. Je soupçonne d'ailleurs que la beauté, la douceur du texte viennent de cet entrelacement...
La solitude est l'héroïne principale. Chacun a la sienne. En lisant le récit individuel de Julien, François et Catherine, j'en comprenais toutes les nuances....le coeur bien lourd tant je les aimais ces trois là!
Dans le rôle secondaire: le destin. Ses mystères, ses hasards, ses enchainements d'incidents qui dessinent notre avenir. Qui tire les "ficelles"? Une question soulevée avec une ironie qui allège un peu la mélancolie de l'histoire, sans altérer aucunement son intensité.
Ce livre publié en 1957 est aussi un témoignage sur les interrogations de la génération après-guerre. Le contraste entre les progrès techniques et les moeurs bridés la désarçonne.
Les prémices des révoltes de mai 68 se devinent: un thème on ne peut plus à la mode ce mois-ci. Une bonne excuse pour ne pas retarder le moment d'arpenter, à votre tour, les trottoirs de la rue du Havre!
Edition Denoël et Le Livre de poche
Crédit couverture: Edition Le Livre de poche et Amazon.fr
Ce roman est d'une tendresse égale à sa tristesse. Je soupçonne d'ailleurs que la beauté, la douceur du texte viennent de cet entrelacement...
La solitude est l'héroïne principale. Chacun a la sienne. En lisant le récit individuel de Julien, François et Catherine, j'en comprenais toutes les nuances....le coeur bien lourd tant je les aimais ces trois là!
Dans le rôle secondaire: le destin. Ses mystères, ses hasards, ses enchainements d'incidents qui dessinent notre avenir. Qui tire les "ficelles"? Une question soulevée avec une ironie qui allège un peu la mélancolie de l'histoire, sans altérer aucunement son intensité.
Ce livre publié en 1957 est aussi un témoignage sur les interrogations de la génération après-guerre. Le contraste entre les progrès techniques et les moeurs bridés la désarçonne.
Les prémices des révoltes de mai 68 se devinent: un thème on ne peut plus à la mode ce mois-ci. Une bonne excuse pour ne pas retarder le moment d'arpenter, à votre tour, les trottoirs de la rue du Havre!
Edition Denoël et Le Livre de poche
Crédit couverture: Edition Le Livre de poche et Amazon.fr