Pendant les soldes, j'ai acheté ce roman de Marie-Hortense Lacroix, uniquement guidée par l'édition. J'aime ce que publie Arléa, en particulier leur collection 1er/mille, qui édite les premiers romans de talents prometteurs comme, en autres, Laurence Tardieu ou Maxence Fermine.
Myriam est une pianiste renommée. Dés l'enfance, elle n'a vécu que pour son art. Mettre au monde Lucie n'y change rien. Ce serait sacrilège de négliger la musique pour des sentiments! En apprenant qu'elle sera bientôt grand-mère, sa maxime devient désuète...
Cette histoire simple pleine d'humour, avec des personnages à la "Anna Galvada", au style fluide, ne pouvait que me plaire. Et elle m'a plu, mais...pas complètement emportée. Le début est parfait. Ensuite, l'intrigue passe au second plan, relayée par des considérations philosophiques sur la vie. Aussi justes soient-elles, elles alourdissent le roman et font perdre de la consistance aux personnages. C'est dommage: il en est fallu de peu que je glorifie ce livre.
(Arléa)