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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 14:25


Crédit photo: Frédéric

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 18:30
Rentrer bien fatiguée.
Croquer dans une poire.
Câliner le chat.
Se sentir mieux.
Ré-enfiler son anorak, mettre sa main dans celle de son amoureux et sortir marcher.
Trouver du bois pour la cheminée.
Rentrer au chaud, se faire un thé.
Et se redire, encore, que le bonheur peut être simple.



Crédit photo: Moi


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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 19:15
Ce matin j'ai ouvert le volet: il pleuvait. J'ai trouvé ce paysage d'automne humide très beau.

Filou est rentré de son escapade nocturne. Je lui ai fait des câlins et il a fait des ronrons.

J'ai mangé mon pain de maïs. J'ai fait traîner ma tasse de thé pour finir mon livre.

Je me suis trouvée moche, alors j'ai rendu visite à Marie-Thérèse la coiffeuse du village.

J'ai préparé un plat de lentilles et une tarte aux poires.

Après déjeuner, délaissant blogs et bricolage, nous avons enfilé bottes, bonnet et gants.
Nous avons déposé une part de tarte chez notre "Mamie d'à côté" et sommes allés marcher dans la montagne.

Nous avons ramassé des coulemelles. Nous nous sommes dit que ce soir, avec oeufs brouillés et jambon sec, elles feraient un excellent diner.
J'ai fait un accro dans mon jean en passant des barbelés.

De retour dans le hameau, nous avons papoté avec nos voisins qui restaurent eux-même une vieille grange. Elle sera belle leur maison...

Nous sommes rentrés au chaud, chez nous. J'avais les joues rouges et le brushing de Marie-Thérèse saccagé.

Mon Chéri a mis le thé à chauffer. J'ai recousu mon pantalon.

Il fait noir déjà. Nous trainons chacun devant notre ordi.

Tout à l'heure, nous ferons le feu. Nous nous installerons devant pour diner. Je prendrais mon tricot. Nous papoterons, boirons notre tisane.
Et puis nous nous glisserons sous la couette. 

Demain il va peut-être neiger...


Crédit photo: moi.




Edit de dimanche soir, pour satisfaire la demande de ma copine Sylire:

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 11:15

Des gens qui ne parlent que le patois.
Et d'ailleurs les pancartes indicatrices donnent toujours le nom des hameaux en français, en occitan et en patois.
Tout près de chez nous, vit un couple de tous gentils vieux lozériens. J'ai travaillé, début septembre, auprès d'eux. Je parlais et Madame traduisait "mon français" à Monsieur. Je vous promets que de les entendre parler ensemble le patois était comme d'écouter un "p'tit air de fête".

Des LNA, des Express et quelques 4 L qui circulent.
Derrière leur volant, des Papys à l'indispensable casquette, sont "soubresautés" par les suspensions faitguées. C'est que ces pauvres voitures se doivent de parcourir aussi bien les chemins caillouteux que les routes goudronnées!
Un de mes patients a, dans sa grange, une 4L de 28 ans nickel. Figurez-vous qu'elle n'a que 26000 kms au compteur!
Pour l'anecdote, je rajoute que les plaques minéralogiques en 48 n'ont encore que 2 lettres. Et encore, nous n'en sommes qu'au GT!

Des poêles à bois défiants toutes les normes de sécurité.
Leur dessus est une énorme plaque en fonte brûlante où n'importe quel étourdi peut poser la main. Faut croire qu'ici les pieds sont trop sur terre pour avoir la tête dans les nuages.
Et puis d'abord, où serait posée cette marmite de soupe qui chauffe dessus toute la journée? Cette gamelle dont l'odeur emplie la pièce d'une envie irrésistible de s'attabler devant une assiette chaude...

Des Mamies qui portent la blouse toute la journée.
Leur sarrau est parsemé de nombreuses épingles à nourrice. Certaines n'ont pas de fonction bien définie. Elles sont là "au cas où...". Apparemment faut avoir vécu ici pour connaître la suite de cette phrase.
J'ai malgré tout appris qu'il en fallait une pour attacher son mouchoir, une pour ne pas perdre sa médaille pieuse et une qui doit toujours rester libre pour attacher sa culotte à sa jupe si l'élastique lache! Je n'ai pas osé demander si cette astuce était valable pour mes strings...

 

Mais attention, n'allez pas croire qu'ici le modernisme est inconnu!
Je vois des écrans plats posés sur les meubles en formica, des machines à laver près des fils à linge tendus devant la cheminée, des congélateurs d'aplomb sur la terre battue des granges.
Et ce sont de beaux tracteurs rutillants qui forment, sur les routes, des bouchons d'au moins 3 voitures.
Faut pas éxagérer, il y a longtemps qu'ici on ne travaille plus avec ce matériel-là!



Bon week-end à tous!

Crédit photo: Frédéric.
Cette faucheuse est une des quelques vieilles machines que nous avons dans notre grange.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 10:48
Je vous parle sans cesse de la campagne lozérienne. De sa beauté, de l'effet qu'elle peut avoir sur moi.
Il serait peut-être temps maintenant que je fasse honneur à tous ceux qui contribuent à mon bonheur d'être ici.

De par mon travail d'aide-soignante à domicile, j'ai la chance d'avoir été, tout de suite, très proche de mes autochtones. J'ai découvert, au coeur de ce département essentiellement rural, des personnes inconscientes de leur sagesse, de leur quiétude, de leur éthique. Ecrire que je reçois chaque jour des leçons de vie ferait un tant soit peu grandiloquent, alors disons que très souvent "ils m'en bouchent un coin". Un coin de mon âme.

J'ai rencontré Alphonse qui m'a appris qu'un "essentiel indispensable" pouvait être minimaliste.
Il vit dans un hameau, inaccessible l'hiver, avec 3 autres habitants. Il est né là, il vit là, il mourra là. C'est la maison de son grand-père tisserand qui, dans la vieille écurie, tissait la laine de ses moutons. Peut-être bien que les moutons d'Alphonse sont leurs descendants...
La maison est chauffée avec un vieux bidon astucieusement transformé en poêle à bois. Une casserole d'eau chauffe dessus en permanence; le robinet à la pastille rouge n'existe pas. La toilette se fait au broc, devant l'évier.
Ici le temps s'est arrêté. Et quand je regarde les yeux heureux d'Alphonse, je comprends que peu lui importe. 

J'ai regardé comme le travail aide à garder des forces, une motivation de vivre quand la vieillesse et ses douleurs s'installe.
A plus de 80 ans, Marie brosse encore son plancher au savon noir, Bleuette entretien assidûment son potager et Edmond élève toujours sa kyrielle de poules et dindons.

J'ai croisé le chemin du courage.
Louise gère seule ferme et enfants depuis que son mari est parti avant d'avoir pu vivre ses 40 ans. Elle sait pourtant encore sourire, donner du temps aux autres.
Jeanne fut vachère dès 6 ans, a perdu une petite fille de 3 ans, a gardé près d'elle sa maman grabataire jusqu'à son dernier souffle, est en deuil de son mari depuis peu. Elle sait pourtant encore parler du bonheur de lire.

Je pourrais aussi parler de Lucienne, de Louise, de Léa ou d'Emile, mais mon billet finirait par ressembler à un roman de terroir!

Je vais donc le conclure en rendant un hommage attendri à la gentillesse des lozériens, dissimulée derrière une nonchalance bourrue. C'est à qui s'inquiète de mon adaptation à la vie d'ici, à qui "demande après" mes enfants.
De chez eux, ils n'aiment pas que je reparte "les mains vides". Alors je rentre chez moi avec un cageot de pommes de terre ou de poires, un sac de ceps ou une boite d'oeufs, ou encore une part de fougasse.
Et même des chaussons et chaussettes tricotés maison!
Parce qu'ici parait que l'hiver est rude. Pas grave: auprès d'eux je prendrais, en temps voulu, des leçons de vie pratique.












Bon dimanche!

Comme dans les vrais romans, j'ai changé les prénoms de "mes gens".
Crédit photo: moi.
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 11:45

Mais, en ce moment, je vous néglige considérablement.
D'abord je travaille beaucoup. Et quand je reviens à la maison je n'ai plus qu'une envie: "Etre dehors". Tout est si nouveau, si beau autour de moi.


Le début d'automne est magnifique, ici.

Si les arbres commencent à dorer, les champignons à sortir (dommage notre flair lozérien n'est pas encore suffisamment aiguisé pour ramasser des paniers de ceps!) les journées sont encore chaudes.
Le midi nous déjeunons dehors au soleil. 

En fin de journée, quand je finis de travailler "pas trop tard", nous chaussons les chaussures de rando et nous grimpons. De là-haut, j'admire nos montagnes (petites les montagnes! Oui, oui Véro, je sais!). En moi, je sens se raviver, encore et encore, tout l'émerveillement de vivre ici. 
Quand la flemme l'emporte, je flâne dans le jardin. Je regarde les muscles (hummm...)de mon Chéri préparer le bois pour notre cheminée.

Le soir, c'est dîner devant la cheminée. Nous trainons, nous papotons (avec les soins à domicile, j'en ai des choses à raconter!) et après c'est déjà l'heure d'aller se coucher. Surtout d'aller se blottir sous la couette. 
Parce que chez nous il fait "pas chaud, pas chaud".
Les nuits, la température avoisine les 4° et notre poêle n'est toujours pas installé. Quelques aléas techniques...
Quant au menuisier, légèrement (!!!) en retard dans son programme, il n'a pas encore changé notre porte d'entrée.

Certes celle-ci est "rustiquement" bien jolie, mais les p'tits courants d'air se font une joie de se faufiller jusqu'à nous. 
 

Filou prend, aussi,  un peu de mon temps.
Tous les jours, entre les câlins et les représentations de clowns ou d'acrobates auxquelles il me fait assister,  il occulte ma lecture éventuelle de 2 ou 3 blogs.
Pour se faire pardonner, il m'offre les produits de sa chasse...(brrrrr!)



Sur ce, je m'en vais étendre mon linge au grand air, préparer une tarte aux pommes pour ce midi.
Puis, Frédéric et moi, allons nous balader. Nous déjeunerons dehors et passerons l'aprés-midi à "travailler" dans le jardin.

Si vous saviez comme je suis bien.

Bon dimanche à tous!

Crédit photos: Moi

 

 

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 20:05

Un changement de vie veut aussi dire, parfois, changement de moyen de locomotion. Ici, rouler à vélo est inenvisageable (à moins de vouloir frôler la syncope au bout de 500m!).
Alors...tiin tin tin....voilà mon "4X4 à moi toute seule":

 
Maintenant je suis parée pour rouler sur les chemins de traverse!

Crédit photo: Moi

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 11:48
La maisonnée s'est agrandie!



Nous espérons qu'il va nous épargner l'horreur des tapettes.
Mais pour l'instant son instinct de chasseur n'a pas l'air de beaucoup le titiller.
Il préfère les câlins et surtout distraire sa maîtresse quand elle veut lire. A grand coups de gambades, cabrioles, galipettes et miaulements il fait de son mieux pour détourner mon attention.
Et le pire c'est qu'il y arrive ce coquin!
A ce rythme mon challenge PAL est loin d'être gagné...
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 07:30

Le patrimoine en Lozère



Ce pont médiéval date de 1450.

Il permettait aux pèlerins de l'époque, de franchir le Tarn pour rejoindre le sanctuaire de Quézac.



Il reste, aujourd'hui encore, le seul accès au village pour les véhicules.

Il est, surtout et avant tout,  le symbole de mes premiers bonheurs en Lozère!


Crédit photo ancienne :  causses-cevennes.com      
Crédit photo récente (09/08): Anne

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 09:16
La flore de Lozère


Mon mari aime beaucoup cette photo.
 
Dans un poème, Apollinaire a associé la femme à la colchique: une fleur vénéneuse dont il faut s'éloigner. ;-(

Ce charmant poète écrit aussi: "...Tes yeux sont comme cette fleur-là violâtres comme leur cerne...". ;-((((

Et bien, heureusement que Frédéric est à 100 lieux de cette littérature, sinon  je me serais demandé quel message il essayait de me faire passer!

Crédit photo: Frédéric (Septembre2006)
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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone