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  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 07:49
Noêlle Chatelet est un écrivain que j’admire beaucoup : son écriture toute de délicatesse, de sensibilité me touche énormément. Et ce n’est pas avec ce roman que je vais changer mon opinion, même s’il ne détrône pas « La courte échelle » ou la « Trilogie des couleurs » dans le classement de ses romans que je préfère.
 
Denise naît hermaphrodite. Au moment, de la puberté son corps se met à « devenir fou ». Caractères sexuels féminins et masculins se disputent le droit d’exister. Et l’enfant devient un « monstre ».
Cette dualité sexuelle qui fait souffrir jusqu'à la folie est sans doute le thème principale de ce récit, mais pour moi, c'est plutôt un réquisitoire pour la tolérance de la différence. Quand le corps humain n’est pas dans la norme, le regard des autres est pesant, intransigeant et dédaigneux. Tant pour la personne que pour sa famille. Et comme  l’écrit si bien Noêlle Chatelet, non seulement cette discrimination fait souffrir mais donne aussi envie à l’autre de s’isoler : « La normalité des autres est fatigante quand on est différent, au point de ne plus vouloir faire d’efforts, au point de parfois rêver de ne plus vivre qu’avec ceux qui se ressembleraient… » C’est vraie que c’est un "archétype bateau" mais il est bon de se la répéter régulièrement !
Tout au long de cette lecture, j’ai pensé à « Mon corps en désaccord » d’Anne Zamberlan qui m’avait beaucoup émue. Son obésité l’isolait de la société, et elle n’était que souffrance. Je l'ai lu il y a très longtemps et depuis je n'ai plus  jamais regardé une femme forte sans penser à elle.
Bref, avec « La tête en bas » beaucoup de sujets de réflexions nous sont offerts, et c’est bien de les saisir !
 
(Points)
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 07:24

Je viens de lire mon premier roman de Tahar Ben Jelloun.Je sais que pour beaucoup il est un auteur "chouchou" (Livrovore, Elfe...), et j'avais vraiment envie de le découvrir.

Là c'est l'histoire d'une amitié très forte entre Mamed et Ali. Le premier est né à Tanger, le second arrive de Fès vers la fin des annèes cinquante, et sur une trentaine annèes nous allons suivre leur histoire. Le Maroc au moment de la répression, les coutumes lourdes pour une nouvelle génèration, l'émigration pas si simple font évoluer leur relation. Leur affection réciproque peut-elle résister?

Mamed et Ali se raconte tour à tour et  j'ai eu l'impression de recevoir leurs confidences, d'être en sorte un troisième élèment dans leur amitiè. L'écriture simple, fluide inspire cette complicité. 

Je comprends maintenant pourquoi cet auteur est admiré: il fait partie de ceux qui réussissent à nous faire "entrer dans une histoire". Preuve d'un talent certain.

(Points)

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 09:13
De Stéphanie Janicot, j’avais beaucoup aimé « Non, ma mère n’est pas un problème », mais avec ce roman mon avis est plus modéré. Non que l’écriture ne soit pas convaincante ou que les personnages restent inconsistants, mais le thème est trop commun sans que rien de nouveau n’y soit apporté.
Un jeune homme allemand, lourd de culpabilité collective, lors d’études en France loge chez une femme juive et sa petite fille. Le grenier regorge de reliques familiales, à partir desquels il va reconstituer l’histoire de leur lignée.
J’ai eu l’impression au fil des pages de relire « Rue des Rosiers » de Jacques Lanzmann, que dit au passage, j'ai trouvé bien supérieur.
De plus, vers le milieu de l'histoire j’avais deviné la fin et ne pas être surprise suffit pour gâcher l’opinion que je peux avoir d’une lecture.
Je sais que pour Amandine ce fut une « lecture coup de cœur », ce qui prouve encore une fois combien chaque livre peut avoir sa chance, peut trouver ses lecteurs.
 
(Livre de poche)
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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 22:03

Après la lecture très forte de "Son frére", j'avais vraiment besoin d'une lecture détente. Je me suis plongée dans un roman de Douglas Kennedy. De lui, j'avais déjà lu : "L'homme qui voulait vivre sa vie", "Les désasarrois de Ned Allen" et "Les charmes discrets de la vie conjugale"
Leur suspence m'avait bien piègée, mais avec "Rien ne va plus" la magie n'a pas pris.


Pendant onze ans,David Armitage écrit des scénarios sans qu'aucun d'eux ne soit acheté.
Et puis enfin la chance  tourne: succès télévisuels, contrats faramineux, nouvelle vie amoureuse avec une jeune et jolie productrice....
Riche, célèbre, nouvelle coqueluche d'Hollywood, tout va bien dans la première partie de l'histoire!
Dans la seconde partie, justement "rien ne va plus" pour David mais aussi pour moi! J'ai commencé à réellement m'ennuyer. Les mésaventures du scénariste sont démesurées, elles perdent de leur crédibilité. Les ficelles sont trop grosses pour me surprendre, et la fin genre "conseils bien-être et sérénité bidons" ne risquait d'améliorer mon apprèciation globale.

(Pocket ou Belfond)

 

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 08:45
Un jour une copine à qui je prête régulièrement mes livres préférés m’a dit : « Mais ce n’est pas possible, tu ne lis que des choses tristes ! ». Et bien oui, comme a pu l’écrire Laure hier « C’est pas ma faute si les meilleurs livres sont aussi les plus noirs ! »
Voilà donc ce livre de Philippe Besson qui ne fera pas exception : je lui donne une note de 5/5 et il est déchirant.
 
Pendant 152 pages j’ai vécu aux côtés des deux fréres Thomas et Lucas. Avec l’un j’ai partagé l’annonce de sa maladie incurable, toute la terreur et les décisions qu’elle engendre, avec l’autre la douleur pressentie du deuil à venir et son désir de partager les derniers moments. Deux toiles de fond complètement contrastées pour ce récit : l’hôpital sombre lieu de douleurs infinies et la mer lumineuse mais qui réclame elle aussi ses victimes.
 
Un livre vraiment très fort dont le thème ne doit pas rebuté : la tendresse fraternelle évite le pathos.
 
Mais bon c’est vrai que je vais faire suivre cette lecture par une plus légère...je devrais pouvoir trouver dans ma haute PAL !
 
(Folio) 
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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 10:00
A la suite de sa première année aux Beaux arts, une jeune fille part en vacances en Inde. Elle rencontre Gautier, tombe amoureuse. L’envie lui vient alors d’écrire leur histoire au fur et à mesure qu'ils la vivent. Et bientôt, elle ne sait plus faire la différence entre son amour réel et celui imaginaire. A la fin de leur histoire elle comprend qu’ « Ecrire, c’est avoir l’esprit ailleurs. Ça m’a fait te perdre de vue… »
 
J’avais lu 2 autres romans de Laurence Cossé qui m’avaient passionnée, mais avec celui-là, malgré le thème attirant, je me suis ennuyée. Le personnage n’a pas eu assez de consistance pour m’impliquer dans sa vie et pour me faire oublier la mienne.
 
(Gallimard)
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15 mai 2006 1 15 /05 /mai /2006 09:24
 
Alors que circulent actuellement sur nos blogs des louanges des éditions 10/18 (que j’approuve largement), me voilà à écrire un avis défavorable sur une de leur publication !
 
 
Novembre 1918, alors que la paix revient, une épidémie de grippe espagnole arrive en Amérique. La famille Morison ne sera pas épargnée. Tour à tour, chacun des fils puis le père va narrer cette tragédie.
 
Sur la quatrième de couverture, on peut lire en autres : « Une histoire dégageant une telle chaleur humaine dégèle le cœur de tout critique…et fait fondre en larmes plus d’un lecteur. » Bon que je n’ai pas eu le cœur dégelé, c’est normal : je ne suis pas critique et mon cœur est  plutôt chaud, par contre je suis bien lectrice et je suis loin d’avoir fondu en larmes ; ou alors ça aurait été de dépit d’avoir dépensé du temps et de l’argent pour ce livre. Je n’ai absolument pas été réceptive à l’histoire, me suis ennuyée tout du long. Sans explications à vous donner…
 
J’avais acheté ce roman parce que je cherchais «Au revoir à demain » du même William Marwell et que seul celui-ci était disponible dans ma bouquinerie. Peut-être que je l’achèterai quant même puisque ce n’est pas vraiment le style de l’écriture qui m’a déçu.  
 
(10/18)
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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 08:24
Ce livre était inscrit depuis bien longtemps sur ma liste de « Livres à trouver », je ne sais d’ailleurs absolument plus pourquoi. Dimanche, lors d’une balade dans une petite ville de bord de mer, je le déniche dans une bouquinerie…
 
Colin a 1 an quand sa maman part. Colin a 3 ans quand il meurt victime d’un chauffard. Félix, son papa, va nous raconter les 2 années qu’ils ont vécu ensemble : leur complicité, quels stratagèmes ils ont employés pour pallier à l’absence maternelle. Et comment, lui essaie de vivre maintenant.
 
Ce roman est presque un thriller : on pressent que l’histoire bascule mais ce n’est palpable qu’au creux de notre ventre. L’atmosphère s’alourdit, mais comme avec un orage on ne sait pas quand et où il éclatera…
Quant au personnage principal, pour moi, ce n’est Félix mais l’amour paternel. Beau et attendrissant au début, il prend un aspect assujettissant au fil des pages.
J’ai été complètement chavirée par cette lecture. Nous, les mamans, pensons-nous suffisamment à la force de l’attachement d’un papa pour son enfant ?
J’ai essayé de trouver l’avis d’un bloggeur sur ce livre ou d'autres d'Eric Fottorino : sans succès. Quelqu’un connaît-il cet auteur?
Pour moi, c’est carrément le coup de foudre !!!!
 
(Folio)
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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 09:21

Voillà ça y est j'ai fini le dernier roman de Dan Brown!

"Deception Point" est un thriller "scientifico-politique" beaucoup moins prenant que "Da Vinci Code", mais mon temps de lecture impartie j'avais quand même bien du mal à le refermer!

Les héros sont beaux, intelligents, gentils échappent à la mort de justesse tout plein de fois en 48h. Les méchants sont corrompus, orgueilleux et très forts mais ne gagnent pas à la fin. L'intrigue est bien menée et rebondit maintes fois. Bref, pas de grande littèrature mais peu importe, je me suis laissée mener par le bout du nez jusqu'au dénouement, y est pris bien du plaisir et c'est déjà beaucoup!

Un bon roman quand fatigue ou soucis prennent trop de place dans notre "P'tite tête"!

Vous pouvez lire aussi la critique d'Isabelle.

(JC Lattés)

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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 07:57
 
Une amie vient de me prêter un pavé dont la lecture va certainement durer plus d’une semaine. C’est « Deception Point » de Dan Brown ; l’auteur de « Da Vinci code » comme le reprécise la couverture…au cas où quelqu’un l’ignorerait encore !
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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone