Insatiable lectrice
"Toujours un livre ouvert à lire, toujours un livre refermé à partager"
Je viens de lire mon premier roman de Tahar Ben Jelloun.Je sais que pour beaucoup il est un auteur "chouchou" (Livrovore, Elfe...), et j'avais vraiment envie de le découvrir.
Là c'est l'histoire d'une amitié très forte entre Mamed et Ali. Le premier est né à Tanger, le second arrive de Fès vers la fin des annèes cinquante, et sur une trentaine annèes nous allons suivre leur histoire. Le Maroc au moment de la répression, les coutumes lourdes pour une nouvelle génèration, l'émigration pas si simple font évoluer leur relation. Leur affection réciproque peut-elle résister?
Mamed et Ali se raconte tour à tour et j'ai eu l'impression de recevoir leurs confidences, d'être en sorte un troisième élèment dans leur amitiè. L'écriture simple, fluide inspire cette complicité.
Je comprends maintenant pourquoi cet auteur est admiré: il fait partie de ceux qui réussissent à nous faire "entrer dans une histoire". Preuve d'un talent certain.
(Points)
Après la lecture très forte de "Son frére", j'avais vraiment besoin d'une lecture détente. Je me suis plongée dans un roman de Douglas Kennedy. De lui, j'avais déjà lu : "L'homme qui voulait vivre sa vie", "Les désasarrois de Ned Allen" et "Les charmes discrets de la vie conjugale"
Leur suspence m'avait bien piègée, mais avec "Rien ne va plus" la magie n'a pas pris.
Pendant onze ans,David Armitage écrit des scénarios sans qu'aucun d'eux ne soit acheté.
Et puis enfin la chance tourne: succès télévisuels, contrats faramineux, nouvelle vie amoureuse avec une jeune et jolie productrice....
Riche, célèbre, nouvelle coqueluche d'Hollywood, tout va bien dans la première partie de l'histoire!
Dans la seconde partie, justement "rien ne va plus" pour David mais aussi pour moi! J'ai commencé à réellement m'ennuyer. Les mésaventures du scénariste sont démesurées, elles perdent de leur crédibilité. Les ficelles sont trop grosses pour me surprendre, et la fin genre "conseils bien-être et sérénité bidons" ne risquait d'améliorer mon apprèciation globale.
(Pocket ou Belfond)
Voillà ça y est j'ai fini le dernier roman de Dan Brown!
"Deception Point" est un thriller "scientifico-politique" beaucoup moins prenant que "Da Vinci Code", mais mon temps de lecture impartie j'avais quand même bien du mal à le refermer!
Les héros sont beaux, intelligents, gentils échappent à la mort de justesse tout plein de fois en 48h. Les méchants sont corrompus, orgueilleux et très forts mais ne gagnent pas à la fin. L'intrigue est bien menée et rebondit maintes fois. Bref, pas de grande littèrature mais peu importe, je me suis laissée mener par le bout du nez jusqu'au dénouement, y est pris bien du plaisir et c'est déjà beaucoup!
Un bon roman quand fatigue ou soucis prennent trop de place dans notre "P'tite tête"!
Vous pouvez lire aussi la critique d'Isabelle.
(JC Lattés)
je les ai savourés un peu plus que tous les autres.
Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."
Irvin D. Yalom
"Mensonges sur le divan"