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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 08:19

Une seule raison d'avoir acheté ce roman de A.M Homes: son titre. Les histoires de mamans et leurs enfants me font toujours envie. Sans doute, parce que nous n'aurons jamais fait le tour des relations filiales.

 

A 18 ans, Claire a accouché et "vendu" sa fille. Maintenant, à 40 ans, elle est psychanalyste. Se présente, à son cabinet, une nouvelle patiente Jodie: une jeune fille d'une vingtaine d'année, pleine d'angoisse parce qu'adoptée. Est-elle son enfant? Avec cette question en tête, Claire ne peut avoir une relation thérapeute-patiente éthiquement convenable.

 

 

Quel gâchis de ne pas avoir su exploiter un thème aussi passionnant! Je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture d'un ennui mortel. Les personnages sont froids, l'intrigue est hachée et décousue, l'évolution de l'histoire inintéressante. Je me suis forcée à lire jusqu'à la fin au cas où... J'aurais pu utiliser mon temps à un autre roman: le récit bascule dans l'invraisemblable et la fin ouverte n'éclaire pas grand chose.

A mon avis, il n'est pas nécessaire d'augmenter votre LAL. Merci qui?

 

(Belfond. Les étrangères)

Crédit couverture: Editions Belfond et Fnac.fr

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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 06:45

Paul Auster a déjà beaucoup de lectrices admiratives. Quelques unes m'ont convaincue qu'il fallait absolument que je le découvre. Allie, Florinette, Papillon ne vous sentez-vous pas un peu visées?

 

 

 

Après un grave collapsus et des mois d'hospitalisation, l'écrivain Sidney Orr rentre enfin chez lui. Diminué physiquement, c'est doucement qu'il réapprend le bonheur avec son épouse Grace, puis à reparcourir son quartier à pied et enfin à retrouver l'inspiration. Un roman s'ébauche dans un joli carnet bleu... Le pire est derrière lui. C'est ce que Sidney croit...

 

 

 

J'ai retrouvé les critiques du magazine "Lire" publiées en 2004, lors de la sortie de ce roman: "Auster réussit un véritable chef-d'oeuvre, mêlant jusqu'au vertige suspense, gravité et interrogations métaphysiques" ou encore "Le scénario tient de la chorégraphie hitchockienne" et même "Un des meilleurs romans de Paul Auster: de la haute voltige, au service du mystère". Si j'avais lu ça à l'époque, je me serais méfiée: "Tant d'éloges sentent le besoin de promouvoir ce livre, je vais me faire avoir.". Maintenant je sais que "Lire" ne présentait pas un miroir aux alouettes! La construction de cette histoire (un roman dans un roman) est époustouflante, son atmosphère lourde et envoutante comme le film "Sixième sens", l'intrigue bluffante jusqu'à la dernière ligne.

Dès les premières pages, j'ai compris que j'étais perdue. S'en est fait de moi: je ne pourrais plus jamais entrer dans une libraire sans m'arrêter devant les présentoirs "A" des auteurs alphabétiquement classés , plus jamais ressortir en laissant un "Auster" que je n'ai pas encore lu sur une étagère.

 

(Babel)

Crédit couverture: Editions Babel et Fnac.fr

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 11:31

Clarabel, Lily ont lu ce court roman d'Arnaud Guillon et m'avaient donné très envie de le découvrir.

 

 

 

 

Le décès d'Adrien, 91 ans, va réunir enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants dans la maison familiale normande...

 

 

 

 

 

 

Veiller le corps, préparer l'enterrement, et puis continuer sa vie... Mais ce ne peut jamais être aussi simple que cela. Parce qu'un deuil fait remonter des souvenirs, des regrets, des remords, des besoins d'explications, des envies de mises au point. Les quelques pages de ce roman le dit si bien! N'attendez pas d'intrigue intense, de suspense insoutenable, ni même de révélations chocs sur des secrets de famille inconcevables: vous seriez déçus. Arnaud Guillon manie les mots uniquement pour dire la vie. Ce n'est pas peu, c'est beaucoup et c'est beau.

Laure a lu "15 août" du même auteur

(Pocket)

Crédit couverture: Editions Pocket et Fnac.fr

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 14:08

D'abord il y a eu "Un heureux évènement" et "Clandestin" qui m'avaient donné envie de relire Eliette Abécassis, ensuite il y a eu les avis tentateurs de Patch et Majanissa et pour finir l'étiquette "0,90 cts" collée sur ce livre....

 

Au coeur de Jérusalem, vit une communauté judaïque hassidique. Chacun respecte scrupuleusement ses lois religieuses. Rachel le sait...Rachel sait, donc, que Nathan, son mari tant aimé, peut la répudier puisque 10 ans après leur union son ventre n'a porté aucune descendance.

 

 

Je ne peux pas dire que je n'avais pas été prévenue! Majanissa m'avait bien mise en garde: je serai en colère. Et bien je l'ai été! Mais comment pouvait-il en être autrement quand je lis que l'intelligence de la femme ne lui est donnée que pour cuisiner, nettoyer, élever des enfants? Comment pouvait-il en être autrement quand les mots "égalité" ou "partage" ne sont que des lettres mises bout à bout, sans aucune signification? Comment pouvait-il en être autrement quand le corps et même la santé d'une femme ne sont que broutilles? Désolée Majanissa, finalement  je suis plus écoeurée, révoltée qu'en colère.

Mais pourtant j'ai beaucoup aimé cette lecture...Le récit ne se cantonne pas uniquement à la dénonciation d'un certain intégrisme. Il relate aussi une belle histoire d'amour, telle qu'on les aime à la "Roméo et Juliette", celles avec de la passion, du sexe et des larmes.

Et puis, j'ai vu aussi de l'espoir dans ce texte sombre. La génération qui suit celle de Rachel et Nathan, représentée par la jeune soeur et son amoureux, commence à transgresser les dogmes. D'ailleurs Rachel, elle-même, n'en a-t-elle posé les prémices en consultant un gynécologue? Nathan, n'a-t-il pas cédé à son père sans quelques réticences?

Je crois tellement en l'humain, qu'inconsciement  je ne pouvais sans doute pas concevoir ce récit sans un peu d'espérance en une civilisation meilleure...

 

(Livre de poche)

 

 Crédit couverture: Edition Livre de poche et Fnac.fr

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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 17:00

Clarabel, Cathulu et Choupynette promettaient à qui prendrait ce roman de J.M Erre  en main, un moment de franche rigolade, un instant de joie, une lecture parsemée de rires. Je me le suis offert en mal de toutes ces allégresses en ce moment; mais sceptique, malgré la confiance que j'accorde à ces dames, parce que moi les livres drôles avant qu'ils me fassent rire... il en faut beaucoup.

 

 

Max Corneloup écrit des feuilletons radiophoniques et ses revenus mensuels sont aléatoires. Aussi quand l'agent immobilier Mr Naudet accepte de lui louer un agréable 2 pièces dans Paris, il est enchanté de l'aubaine. Hélas pour peu de temps! Ses voisins dessous, dessus, de pallier ou d'en face s'avèrent, au choix: hargneux, déjantés, machiavéliques, vicieux...et même pour certains un peu de tout ça à la fois! Promiscuité contrariante d'abord, très inquiétante ensuite, quand un meurtre sera commis...

 

 

Alors là, merci les filles de m'avoir tentée forcée à acheter ce roman! Je l'ai réellement trouvé hilarant!

Et pas bêtement hilarant, bien au contraire; il est truffé de remarques judicieuses sur le comportement de l'humain en cohabitation. Moi qui vit dans en copropriété je peux vous assurer que la caricature est tout juste exagérée!

Pas bêtement hilarant parce que l'intrigue, digne d'un polar pur souche, est outrageusement bien construite! Je n'ai rien deviné, rien vu arriver de la chute: en imagination elle surpasse de très loin la mienne, que je considère pourtant comme fertile!

Qui est cet auteur, ce Mr Erre? Ma seule info je la tiens de Choupynette: il est de Montpellier! C'est un peu mince...mais quoi qu'il soit, quel qu'il soit,  je lui voue un engouement qui me fera dépenser, sans réfléchir ou consulter mon solde bancaire, mes "sous-sous" dès que sortira son prochain roman! Un sacré compliment de ma part, moi l'accoutumée des "occas'" et "poches"...

(Points)...quel dommage que la couverture d'origine (Buchet-Chastel), tellement réussie,  n'ait pas été reprise!

Crédit couverture : Points et Fnac.fr

 

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 10:08

Il y a quelques mois j'avais découvert Françoise Henry avec un roman qui m'avait tellement plu, que j'ai voulu lire, très vite, une autre de ses publications.

 

 

Blottie sur son canapé, une femme reste inerte: une immense fatigue, l'angoisse de ses 40 ans, un passage difficile à vivre. Près d'elle, le piano de son adolescence... Il faut qu'elle se bouge, qu'elle s'assoie devant. Parce qu'après quelques notes, elle sait qu'elle pourra se souvenir de son professeur de piano, de sa grand-mère, s'évoquer toute la douceur d'alors pour vaincre le désespoir d'aujourd'hui.

 

Déception! Je suis restée hermétique à cette histoire. Rien n'a réussi à m'accrocher. Pourtant le style est plutôt poétique, les personnages pouvaient être attachants. Les scènes, en particuliers les promenades de la grand-mère et sa petite fille dans la ville de Pau, auraient pu me sembler émouvantes; je les ai juste trouvées belles.

Ce roman paru en 2002 n'a pas été édité en poche, s'il vous tente, essayez la biblio ou l'occas'. Et s'il vous plait, venez m'expliquer à côté de quoi je suis passée...

 

(Pauvert)

 

Crédit couverture: Editions Pauvert et Amazon.fr

 

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 07:18

Au printemps, j'ai assisté à une conférence (sur le thème:"Aime-t-on trop ses enfants?") animée par Marcel Rufo, médecin responsable de la Maison de Solenn. Je m'étais, alors, dis que je lirais bien l'histoire de cette adolescente à qui cet hôpital doit son nom. Au mois de mai, avec son post élogieux, Caro[line] a renforcé mon envie.

 

 

J'ai commencé par ce récit écrit par la maman de Solenn, Véronique Poivre d'Arvor. Elle relate, du mieux qu'elle peut, les 19 années qu'ont été la vie de sa fille. Son enfance et son adolescence détruite par l'anorexie et la boulimie, mais aussi toute la souffrance de son entourage. Elle l'avait écrit juste après le suicide de Solenn en 1995: une forme de thérapie. Elle l'a finalement publié en 2005, après l'inauguration de "La maison de Solenn". Ses droits d'auteur sont entièrement reversés à cette structure.

 

 

 

Ensuite, j'ai lu ces lettres que son papa, Patrick Poivre d’Arvor, lui écrit quand elle est hospitalisée une première fois. Il croit encore pouvoir sauver sa fille. Il lui dit tout son amour. Avec une certaine naïveté, et une force farouche de refuser une échéance fatale, il se dit : « Elle ne peut pas continuer à refuser de s’alimenter en se sachant tant aimée.».

 

 
 
Dans le dernier volet, Patrick Poivre d’Arvor parle des semaines qui ont suivies le décès de Solenn. Les mots disent toute la souffrance d’un père, mais aussi toute la culpabilité d’un homme qui n’a pu empêcher le suicide. S’entremêlent des lettres de condoléances, des extraits de romans et des témoignages qui l’aident au deuil.
 
 
 
 
 
Refermés ces 3 livres me laissent un drôle de poids sur le cœur. Les repas familiaux qui deviennent des champs de bataille, la colère, l'impuissance et le découragement qui ne résolvent rien: tellement de vies sont saccagées par l’anorexie et la boulimie. Je me retrouve pleine de triste compassion devant ce quotidien des malades et de leurs familles. Cependant, égoïstement, soulagée d’avoir passé le cap de l’adolescence de mes enfants.
 
J’ai été beaucoup plus émue par le témoignage de Véronique Poivre d’Arvor que par celui de son mari. Lui, trop souvent, mêle sa douleur à des rancunes contre le monde des médias. Véronique, elle, s’efface pour ne raconter que sa fille...et c’est beau…
 
 
"A Solenn", "Lettres à l'absence" et "Elle n'était pas d'ici" sont publiés en Livre de Poche.
 
Il existe aussi un coffret de ces 3 volumes chez Albin Michel.
 
Crédit couvertures : Livre de Poche, Albin Michel et Fnac.fr
 
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 09:22

J'ai acheté ce roman de Gert Hofmann lors de mon dernier séjour en Lozère. Il faisait partie des "coups de coeur" d'un libraire de St Chély d'Apcher.

 

 

Un vieux professeur juif de philosophie se retire dans une petite bourgade allemande. Il veut parachever tranquillement l'oeuvre de ses pensées. Mais en cette année 1937, l'antisémitisme commence à contaminer les esprits. Le narrateur, fils adolescent du médecin de la ville, assiste à la persécution du philosophe...

 

 

 

Pourtant très court, ce roman est d'une lecture laborieuse. Les dialogues sont insérés dans le texte, ce qui empêche la fluidité du texte. Mais je m'y suis peu à peu accoutumée et l'histoire m'a finalement fascinée. L'auteur évoque parfaitement l'influence vicieuse des propagandes et la montée insidieuse de la bassesse. C'est d'autant plus nauséeux que vue à travers le regard d'un enfant.

Si certains l'ont lu, vous pourrez le comparer à "Matin brun" de Franck Pavloff.

Donc, un très bon livre mais, sans doute, pas vraiment de saison. Je crois, que le mois studieux de septembre lui conviendrait mieux!

 

(Babel)

Il existe aussi en version jeunesse (Actes Sud junior).

Crédit couverture: Editions Babel et Fnac.fr

 

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 16:00

Je vous ai déjà parlé de Jacqueline Harpman: c'est une auteure que j'apprécie beaucoup. Ce roman faisait partie des quelqu'uns de sa bibliographie que je n'ai pas encore lu.

 

 

 

Trois générations de femmes vivent sous le même toit. Le toit d'une magnifique propriété familiale du XVIIIe siècle, qui se délabre: les revenus de ces dames étant insuffisants pour entretenir pareil héritage.

De quoi seront-elles capables pour sauver leur domaine?...

 

 

 

Plus léger que les autres textes de cette auteure belge, voilà  une véritable "lecture-plaisir". Le style fait penser à quelques comédies très british, les nombreux détails de déco-architecture-rénovations sont accrocheurs, les personnages sont "adorables" et même si l'intrigue n'est pas très étoffée elle m'en demeure pas moins exempte de quelques surprises. Reste la morale, humoristique et pas très respectable: l'amour d'une famille pour son patrimoine peut pousser à quelques extrêmes pas bien jolis...

Tout au long de son roman, Jacqueline Harpman fait  quelques clins d'oeil: elle l'assimile à une mauvaise imitation du roman de Barbey d'Aurvilly "Le bonheur est dans le crime". Tant et si bien que j'ai eu très envie de le lire: ça tombe bien, je l'ai en Librio dans ma PAL!

Clarabel a posté un avis plus nuancé que le mien sur Amazon.

 

(Livre de poche)

 

Crédit couverture: Edition Livre de Poche et Fnac.fr

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 18:53

Le mois dernier, une ancienne collègue m'a, après un délai irrespectueux, enfin rendu des livres m'appartenant. Sans doute pour adoucir quelque peu sa négligence, elle m'a offert ce roman de Milena Agus que vous êtes déjà si nombreux à avoir lu.

 

 

Une jeune femme retrace l'histoire de sa grand-mère née au début du siècle. Une vie en Sardaigne où les dogmes en cours ne sont adaptés ni à son tempérament, ni à ses rêves et encore moins à ses aptitudes d'écriture. Elle sera considérée comme folle par sa famille, objet sexuel par son mari, mère indifférente par son fils. Seule sa petite fille l'aime et surtout semble savoir qui elle était  réellement.

 

 

Avec ma peine qui rend difficile toute lecture, je voulais choisir un roman qui ne pourrait que m'étourdir. J'ai donc ouvert celui-ci qui au vue de toutes vos excellentes critiques me faisait presque croire au chef-d'oeuvre.

Et je le referme pas vraiment conquise. Je vais mettre cela sur le compte de ma difficulté à me concentrer, mais l'histoire m'a semblée, par moment, confuse. Déjà par le fait qu'aucun personnage ne soit désigné par son prénom, ensuite par la construction même de l'intrigue: mélange des époques, paragraphes mal délimités. Difficile de me laisser bercer quand rien n'est évident.

Par contre, j'ai aimé les personnages. Cette femme qui vit à travers ses fictions, qui s'handicape avec sa sensibilité et son romanesque extrêmes, qui souffre dans son corps me donnait l'envie de rencontrer un jour une telle grand-mère. Les scènes où ses voisines l'entourent, la chouchoutent m'ont semblé les plus belles de ce récit. Et puis, tous ces plats préparés en commun, ces repas partagés représentent l'Italie telle que je me l'imagine...

Je partage l'opinion de tous sur la réussite du dernier chapitre...

Pour des avis plus objectifs: Clarabel, Cuné, Gachucha, Laure et Papillon ont été exaltées, Gambadou, Lilly , Philippe et Sylire aussi, mais un tout petit peu moins.

 

(Liana Levi)

Crédit couverture: Editions Liana Levi et Fnac.fr

 

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone