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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 13:05

Suite aux critiques enthousiastes sur "Les vestiges du jour", j'avais très envie de découvrir l'univers, parait-il bien particulier, de Kazuo Ishiguro. C'est avec ce titre trouvé à la biblio du CE que j'ai pu y pénétrer.

 

 

 

 

Adultes, ceux qui sont allés en pensionnat se souviennent avec une tendre nostalgie, avec rancoeur ou peut-être révolte de ces "années-là". Les souvenirs de Kath sont plus puissants; ils représentent non seulement son passé mais aussi son présent et son avenir. Et même le sens de sa vie...

 

 

 

Vous n'avez rien compris à ce résumé tout nul? Normal et tant mieux! Il ne faut rien savoir de ce livre. Il faut l'ouvrir, le lire, se dire qu'on a deviné, puis que, tout compte fait, non ce n'est pas ça. Plus loin réaliser qu'on avait raison, à moins que, finalement, peut-être pas... Ce roman est une atmosphère floue où on se laisse cerner. Quand je lisais, autour de moi tout était brouillardeux, oppressant. Ceux qui connaissent le film "Le village" de M.Night Shyamalan, ont du éprouver des sensations similaires.

Un roman d'atmosphère donc, oui mais pas seulement. Parce que, Kazuo Ishiguro a du se dire, ce serait trop simple, pas assez douloureux. Alors des réflexions pas du tout confortables s'incrustent. Vous savez du genre qui pèsent lourd sur une conscience. L'éthique, le revers du progrès, l'orgueil humain, la destinée, la fraternité, l'amour...

Clarabel a été décontenancée, Clochette bouleversée, Cuné a eu mal, Lily a été éprouvée et sonnée, Karine perturbée. Moi, j'ai été tout ça à la fois...

Mais la richesse de l'humain est aussi d'avoir une âme sensible propre, ainsi Amanda, Cathulu et Jules, elles, ont abandonné leur lecture. Ceux qui savent comprendront...

(Editions des 2 terres ou Folio)

Crédit couverture: Editions Folio et Fnac.fr

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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 09:12

J'ai déjà parlé sur mon blog de Jacqueline Harpman cette auteure belge qui me plait bien. J'ai lu beaucoup de ses romans et j'avais celui-ci, sous le coude, dans ma PAL.

 

Catherine, jeune adolescente, tombe sous le charme d'un ami de son père quadragénaire. Passade, somme toute banale, d'une enfant pour un homme ou amour véritable? Les années passent et la réponse devient évidente...

 

 

Que dire de ce titre? Un seul mot suffirait: "moyen"....

Bien sûr trop bavarde pour m'en contenter, j'ajoute que c'est une histoire qui se laisse lire distraitement: au cours de ma lecture mon quotidien était toujours dans un coin de ma tête (fait très significatif pour déterminer si un livre m'emballe ou pas).

L'histoire d'une jeune fille belge au milieu du XXe siècle calquée sur celle d'une jeune fille anglaise du XVIIIe siècle, n'est surement pas un choix judicieux. Quel dommage! Jacqueline Harpman a été capable d'écrire un de mes livres favoris "Moi qui n'ai pas connu les hommes", des histoires d'amour magnifiques comme "L'orage rompu", des récits aussi drôles qu'émouvants comme "La dernière année", alors je suis d'autant plus déçue...

 

(Livre de poche)

Crédit couverture: Editions Livre de poche et Amazon.fr

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 09:06

Hier, j'ai fait une petite balade bretonne.

Je suis entrée dans une bouquinerie...

 

Et j'ai trouvé un roman de Françoise Lefèvre: "La première habitude" en J'ai lu à 2€30!

Trop contente la Anne!!!!

 

Encore plus, quand j'ai pu saisir "Un roman russe" d'Emmanuel Carrère (POL) à 5€ et, un livre que je cherchais depuis des années, "L'île d'Arturo" (Folio) d'Elsa Morante à 2€30 !

J'ai aussi, enfin, dégoté LES bottes que je désespérais de trouver! Et même soldées à 50 %!

La météo était plutôt clémente pour la région.

Les instants avec mon mari ont été tendres et complices.

Y'a des jours comme ça, où la vie est généreuse...

Je vous souhaite, à vous aussi, un bon week-end, plein de petits bonheurs!

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 17:00

Florinette savait que ce roman de Françoise Lefèvre me faisait envie, alors elle me l'a prêté. Tout gentiment: ce qui, bien sûr, n'étonnera personne!

 

 

 

A l'intérieur Cécile est remplie de vides: vide d'un amour perdu, vide d'un enfant mort, vide d'espoir vain. Tous ces vides prennent beaucoup, beaucoup de place, alors à l'extérieur elle est obèse...

 

 

 

Les premiers mots lus, c'était trop tard, je me suis trouvée prise dans la spirale du livre qu'on ne peut pas lâcher. Hier je suis arrivée tout juste à l'heure au boulot, j'ai remplacé ma pause thé (pourtant sacrée!) par un moment lecture solitaire et me suis levée de bonne heure ce matin pour le finir!

Ce roman est une petite merveille. Des mots toujours au bord des larmes, mais que la tendresse sauve. Des mots jolis comme ceux des poèmes que je ne lis jamais. Une histoire de détresse, de vie gâchée, d'ostracisme et pourtant une belle histoire colorée par une amitié pure et suave.

Beau, ce roman reste pourtant un conte cruel. Alors forcément le monde sombre, les personnages méchants sont les plus forts. Je le referme le coeur lourd mais...l'esprit émerveillé.

Je sais que ceux qui aiment l'écriture de Sylvie Germain doivent le noter sans hésiter.

 

Merci encore Florinette pour ce moment d'émotions.

 

Clarabel l'a lu aussi...ce qui n'étonnera personne!

 

(Babel)

Crédit couverture: Editions Babel et Fnac.fr

 

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 17:02

C'est Cathulu, une tentatrice bien connue, qui m'a donné envie de lire ce roman de Nathalie Kuperman.

 

 

 

 

Sandra sait qu'elle a "tout pour être heureuse": un gentil mari, 2 beau-fils sans soucis, une adorable petite fille, un bel appartement. Le temps (et l'envie) lui manque pour peaufiner le ménage. En employant Marta 3h par semaine, elle espère que son quotidien deviendra parfait. Elle se trompe...

 

 

 

Je ne sais trop pourquoi, j'avais dans l'idée que ce roman serait léger, voire drôle. La couverture toute colorée renforçait mon a priori. Ce texte s'est révélé être tout l'inverse!

Après un début tout tranquille une atmosphère lourde se met, très vite, en place. Le suspense est stressant, la tension palpable, le dénouement latent et je n'avais de cesse d'arriver à la dernière ligne (j'ai même failli tricher!). Une fin qui, en plus, ne m'a pas déçue. Comme c'est trop souvent le cas quand je l'attends avec frénésie!

Sandra porte en elle une folie sous jacente que sa femme de ménage va réveiller. Et son histoire m'a troublée. Beaucoup de personnes sont, comme elle, à la lisière de la dépression. En contact avec un élément déclenchant, qui pourtant parait insignifiant, elles basculent vers l'angoisse, la violence ou la folie. J'en connais. C'est pourquoi j'ai tant été émue par cette lecture, que j'ai éprouvé tant de tendresse pour Sandra.

Par contre, Tamara l'a trouvé agaçante. Nos affinités ne peuvent pas être toutes les mêmes...

Ce que confirment  Antigone, Bellesahi, Gachucha, Lily, qui ont aussi cotoyé Sandra et Marta avec des sentiments pas forcément semblables...

Jules a trouvé ce roman finalement assez drôle!

(Folio)

Crédit couverture: Folio et Fnac.fr

 

 

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 17:00

Philippe Besson est un auteur que j'aime beaucoup. Son écriture touche certaines de mes sensibilités. Même "L'enfant d'octobre", objet de tant de polémiques, n'avait pas réussi à écorner mon admiration.

 

 

 

Thomas revient dans sa bourgade de bord de mer. Sa peine pénitentiaire de 5 ans est expiée.

Mais personne n'a oublié: la tempête, la sortie en mer, la mort de l'enfant, le doute: négligeance ou meurtre. Personne n'a pardonné les articles de presse. Personne ne veut plus de Thomas ici.

Alors pourquoi revient-il?

 

 

 

La pluie, le vent, le gris donnent, dès le début, l'atmosphère sombre de ce récit. Les phrases sont courtes, claquent comme des coups au coeur. J'ai palpé dès les premières pages la souffrance de Thomas. Une douleur pesante qui se nuance de colère, de la frustration d'être aboulique devant une vie toute tracée.

Touchée par l'histoire je n'ai, curieusement, ressenti aucune sympathie ou compassion pour Thomas. Son attitude, ses motivations, son détachement m'ont indisposée. Personnalité bien trop loin de ce que je suis...En contraste, la détresse des personnages secondaires m'a semblée plus juste, mieux exprimée.

Un bon roman, mais qui ne détrône ma préférence pour "En l'absence des hommes".

Patch a aimé, Clarabel beaucoup moins!

 

(Pocket)

Crédit couverture: Pocket et Fnac.fr

 

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 09:08

J'ai eu beau essayer de replonger doucement dans mon quotidien et la blogosphère, en 24h l'ambiance des vacances était déjà loin...

La vie reprend son court et je me remets vaillamment à mes billets de lectures.

 

 

La croisée des chemins

 

Ce roman m'a été offert par son auteur, Eric Van Hamme.

 

 

Marc, consultant parisien efficace et implacable, se charge d'une mission dans une usine d'accordéons à Brive. A 100 lieues de sa vie citadine, bien loin de son milieu habituel, de multiples interrogations le submergent et remettront bien vite en cause sa façon d'envisager la vie.

 

 

Un premier livre publié bien prometteur! L'écriture est agréable, la personnalité des personnages est passionnante et si l'intrigue, vers le milieu, n'était pas étouffée par trop de détails, elle m'aurait captivée. J'ai trouvé dommage aussi la fin un peu trop facile.

Une lecture agréable qui me laisse une envie de suivre les prochaines publications de ce Monsieur.

Son blog est ici.

(Editions Menaibuc)

 

 

La serveuse était nouvelle

 

Dès sa parution, j'avais eu envie de lire ce court roman de Dominique Fabre, mais j'ai attendu sagement sa sortie en poche.

 

 

 

Pierre est garçon de café dans un bar-brasserie près de la gare d'Asnières. Sa vie tranquille et solitaire s'enchaine à celles des clients. Une dispute entre les époux propriétaires du café risque de perturber l'ordre établi.

 

 

 

Le récit se déroule sur environ 2 semaines d'octobre. Il pleut, l'atmosphère est pleine de spleen automnal, les trottoirs sont gris, les passagers des TER sont mornes. Et moi, je lisais pendant une promenade matinale face à la montagne....hummm, le bonheur d'être si loin de cette vie banlieusarde accentuait celui de ma lecture!

J'ai trouvé Pierre très attachant. Sa solitude, sa peur de vieillir le rend émouvant. Quant à l'écriture, elle diffuse une tristesse à la fois tendre et douce. C'était beau.

(Editions Pocket)

 

 

Un minuscule inventaire

 

Déjà les vacances c'est bien mais avec un Jean-Philippe Blondel dans les valises c'est plus que bien!

Jusqu'à présent sa plume s'accordait parfaitement à ma sensibilité et cette fois encore la magie a opéré.

 

 

Anne quitte Antoine. Elle prend leurs 2 enfants et part vivre avec son amant. L'époux accepte un peu laxiste, se demande même si ce divorce ne lui permettrait pas de commencer une autre vie ailleurs. Pour commencer, il profite d'un vide grenier pour se débarrasser de tous ces objets lourds de souvenirs...

 

 

J'ai retrouvé avec plaisir les thèmes chers à l'auteur: les sans-abris, la mauvaise conscience, l'amitié masculine, les parents insipides, l'ennui des dimanches en province...

Une histoire toute simple qui pourrait ressembler à la notre. Surtout pour moi qui garde tout et n'importe quoi, pour peu qu'un souvenir s'y rapporte. Les hasards trop improbables, dans la deuxième partie, rendent la fin du récit peu crédible; mais non moins accrocheur.

C'est un poche qui m'a enlevé toute envie de participer aux traditionnelles parties de jeux de société des vacances et qui m'a réveillé un matin à 6h, trop pressée, que j'étais, de lire la suite de la veille au soir!

(Edition Pocket)

 

 

Les cafards n'ont pas de roi

 

A peine engagée sur l'autoroute du retour, j'ouvre ce roman de Daniel Evan Weiss, qui m'avait été chaudement recommandé par un libraire.

 

 

 

Une colonie de cafards vit heureuse dans l'appartement d'Ira et de son amoureuse. Forcément, ces petits insectes sont toujours repus de résidus alimentaires; la femme n'étant pas franchement la reine "du coup d'éponge". Jusqu'au jour où le couple se sépare. Une nouvelle fiancée, maniaque et "fan de Tupperware", prend demeure et la famine s'installe...

 

 

Les premiers chapitres m'ont permis de ne rien voir de la route! Sur fond d'auto-radio, au côté d'un mari concentré je riais toute seule. La vision qu'ont ces insectes du genre humain, de leurs moeurs "bizarres" est hilarante.

Mais passées 100 pages, j'ai complètement décroché. Les cafards abandonnent leur observation cynique et essaient de chasser la ménagère indésirable. L'humour vire au très mauvais gout, des scènes limite pornographiques s'incrustent, l'invraissemblable devient ridicule.

Fait très rare pour moi, j'abandonne avant la fin.

(Edition Folio)

 

Voilà fin des vacances et fin des lectures 2007.

Ma PAL et moi sommes prêtes pour 2008: c'est partiiiii !

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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 07:45

Allez les filles, on oublie le blues du post-fêtes, le cafard des fins de vacances et on va se consoler en allant faire LES SOLDES!

Soyons, ce matin au moins, pleines d'espoir: il va bien avoir une petite chose  pas chère qui va nous aller pile poil...

 

Crédit photo: Ebay.fr

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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 07:40

Avant les vacances, on trouve la dernière semaine boulot épuisante, on n'a qu'une hâte c'est partir! Mais on oublie une chose: le retour est encore plus difficile que l'attente du repos!

Je tape ce billet le moral dans les chaussettes...Retour hier soir dans la grisaille du béton, valises pleines de linge sale, frigo vide...Et ce matin reprise du travail...Ouh, là c'est dûr...

Nous avons passé de vraies, de vraies vacances! La neige nous a surpris, et nous sommes restés bloqués 3 jours dans notre petit hameau de 7 habitants (en comptant les 2 petiots qui ont la chance d'y grandir!). Heureusement que j'ai toujours la manie d'acheter des provisions pour un régiment! C'était juste dommage pour le pain frais et les cartes postales!

Je précise que dans notre nid à flanc de montagne, nous n'avions même pas de réseau. Aucune possibilité d'envoyer un SMS ou un mail de voeux! Quand je vous dis que nous avons passé de vraies vacances...

Je vais me remettre tout doucement dans le bain "internet": je m'excuse à l'avance pour mes réponses de voeux qui vont se faire un peu attendre. Mais je vous remercie déjà bien fort !

 

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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 10:57

Après une semaine quelque peu particulière: 55h de travail, plusieurs nuits à 4h de sommeil, quelques excès, une digestion difficile, une année de plus au compteur, un micro-onde qui tombe en rade je crois que je vais...que je vais....oh ouuuuui, PARTIR !

 

 

Ce soir, allez droit devant!

Cette maisonnette, au coeur de la Lozère, nous attend...

 

Joyeux réveillon et bonne première semaine 2008 à tous!

 

Crédit photo: lozere-resa.com

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone