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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 12:20

Fin

Voilà plus de 3 mois que je n'ai pas ouvert mon blog et, il faut que je me rende à l'évidence, aucun manque ne se fait sentir, aucune envie ne revient de me replonger dans cet univers.

J'ai retrouvé le plaisir de lire, en solitaire, sans contrainte. De ne plus être submergée d'envies incontrôlables et sans fin de nouveaux titres, qui finalement me faisaient perdre de vue mes véritables désirs. J'apprécie de ne plus passer des heures devant l'ordi.

Je rechausse mes chaussures de marche. Je retrouve ces heures creuses à rêvasser qui me sont indispensables. Je me laisse vivre entre un travail qui me comble et ma campagne environnante qui me rend, bien souvent, indolente.

Alors forcément, je ne suis plus trop au fait des nouveautés littéraires, mais je suis devenue intarissable sur les années de fin de vie. Je ne sais plus qui est le dernier auteur en vogue, mais je peux vous raconter des tas d'anecdotes sur le quotidien de mes paysans. Je ne connais plus le roman incontournable du moment, mais je peux transmettre les leçons de vie que j'apprends chaque jour.

Mon monde a changé. Et dans celui-là je ne trouve plus de place pour mon blog. Tout simplement.

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 12:45

Et voilà Noël est passé sans que je ne trouve, la semaine d'avant, le temps de m'installer tranquillous devant l'ordi. Comment faites-vous les mères de tout petits pour tout gérer? Sans doute mon grand âge (je prends une année de plus en ces périodes de fêtes!) m'empêche-t-il d'être performante!

 

Donc Noël est passé. Il y a eu: notre Fifille auprès de nous pendant 4 jours. Un changement de dizaine pour Monsieur copieusement arrosé fêté. Forcément abondance de calories gastronomiques. Des cris d'énervement en jouant à Time-up (ouah, j'étais la seule à connaitre Cyril Collard et Patricia Cornwell!). Des fous rires en dansant avec un bâton lumineux devant la Playstation. Des grasses mat' et des siestes.

 

Le réveillon du Nouvel an fut plus calme. Nettement moins faim et plutôt fatiguée par une semaine de boulot 'entre fêtes" bien chargée.

 

Et aujourd'hui, en ce premier jour 2012, je n'ai qu'une seule chose en tête et surtout dans le coeur: l'arrivée de notre Fiston mardi soir! Il revient de Chine après 15 mois d'absence. Pour 1 mois et demi! "Dans ses bagages" il nous emmène une jeune fille aux jolis yeux bridés que nous ne connaissons que via "Skype". Je suppose que je n'ai pas besoin de vous décrire mon état d'excitation....

 

Sur ce,  je laisse les petits de Toupie vous souhaiter, à vous qui passez par là, une BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012!

 

  120101 Les petits de Toupie (18)

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 16:45

Je me dis qu'il faut absolument que je fasse un billet sur ce roman de Nicole Krauss. Parce que c’est un très bon livre, qui doit, je crois, se trouver dans plusieurs PAL. Il serait dommage de ne pas le dépoussiérer.

 

9782070355617Je m’installe devant mon ordi...

Et puis je me rends compte que je ne pourrais pas écrire l’avis élogieux que j’aurais voulu. J’ai fini cette histoire il y a plus d’une semaine et il ne m’en reste plus rien. Ou presque. Autant j’ai pris plaisir à me plonger dans cette intrigue à tiroirs, autant je n’ai rien gardé au fond de mes tripes. Tout simplement, à ce moment-là, je ne pouvais être réceptive à des émotions "pas de la vraie vie". Mon cœur était déjà trop plein.

Il y a bientôt 3 semaines l’un de nos patients est décédé. Doucement. Le cœur était usé, c’est tout. Mais ce grand-père était quelqu'un d’important pour moi.

Et voilà toute la problématique de travailler à domicile, à la campagne. Les soignés et leur famille sont aussi nos voisins. Parfois nous devenons proches. Voire très proches...

Pourtant, au moment du deuil, nous devons rester des professionnelles. Ne pas se laisser aller. Dire au revoir en gardant la dignité obligatoire à notre fonction alors que le cœur est gonflé de douleur. Un conflit émotionnel qui donne à la tristesse de la perte une couleur particulière.

 

Voilà. Je crois que j'avais juste envie d'en parler. De raconter cette petite "histoire de l'amour" entre Papy et moi.

 

Si mes récepteurs avaient été dispos, j’aurais pu écrire un vrai billet  comme celui d'Emeraude, de Laure ou de Jules.

 

 

Crédit couverture: Fnac.fr

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:20

A Nantes nous avions une carte "ciné illimité". Nous allions en salle environ 3 fois la semaine. Ici le ciné est à plus de 25km, alors autant vous dire que nous y allons très peu. Voire pas du tout l'hiver avec les routes enneigées. Et ce n'est pas la télé qui comble notre goût pour le cinéma, puisque nous ne l'avons pas! Alors nous nous rabattons sur des achats immodérés de DVD.

Je ferais un billet, de temps à autre, sur ceux que j'ai particulièrement aimés....

 

 

3475001009739Bien avant Cannes et son fameux "Polisse" je connaissais déjà Maïwenn. En tant qu'actrice dans "Les parisiens" de Lelouch (dont je suis une éternelle inconditionnelle!), puis comme réalisatrice de "Le bal des actrices". J'avais beaucoup aimé ce film féminin, tendre et drôle, tourné dans l'improvisation. L'originalité de la mise en scène m'avait terriblement accrochée.

Quand je suis tombée sur "Pardonnez-moi" (son tout premier film) dans un vide grenier,  je me suis précipitée dessus!

Et là: le choc! Rarement une histoire m'a fait autant d'effet. Peut-être mon histoire personnelle peut-elle expliquer cette émotion. Mais peut-être pas. Le talent tout atypique de Maïwenn peut tout à fait en être responsable à lui tout seul.

Pour résumer, en une seule phrase:  Enceinte Violette décide de filmer sa famille autant pour offrir un film à son enfant que pour essayer de combattre son traumatisme de fillette martyre.

Malgré le sujet, ne vous attendez pas à verser des litres de larmes. De nombreuses scènes sont drôles voire même carrément déjantées. Celles poignantes en sont encore plus touchantes, mais rendent le cinéma de Maïwenn, comme je l'ai déjà dit ci-dessus, particulièrement singulier. On adhère ou pas. C'est du tout ou rien. Pour moi c'est Tout, avec un "T" majuscule et bien gras.

 

 


 

J'ai entendu parler de ce film à la radio (plus aucun souvenir de qui en parlait avec tant d'ardeur) et l'ai trouvé

51ZY2D7-EAL. SL500 AA300

(à un prix honteusement bas!) dans mon hyper habituel.

L'histoire: Un médecin se fait agresser dans une banlieue par des ados. Son frère, policier, est chargé de trouver la bande coupable.

Vous allez me dire que ça a tout l'air d'un énième polar social? Ce n'est pas faux et pourtant celui-ci a eu, à mes yeux, "des p'tit kekchoses en plus". La présence de Roschdy Zem (qui me rend toute midinette!) et la sincérité du jeune Samir Makhlouf. Le côté assez féministe et les maladresses de la réalisation qui au final la rendent touchante.

Ce "Tête de turc" de Pascal Elbé ne me restera pas comme un film inoubliable, mais je l'ai assez apprécié pour en faire un billet. Billet qui contrecarrera un peu tous les avis négatifs que j'ai pu lire sur le Net. Je suis, de toute façon, habituée à avoir un avis décalé sur le cinéma!

 

 


 

3607483168431

 

Voilà "la (tristement célèbre) rafle" du Vélodrome d'hiver en juillet 1942 racontée par Rose Bosch. "Film vérité" dit la jaquette. Alors on pleure beaucoup. Alors le mal au ventre persiste jusqu'à la dernière minute. Alors, regardé une fin d'aprèm, ce film plombe une soirée et une nuit.

Pourtant je pense qu'il faut le regarder pour ne pas oublier. Pour que ne recommence pas une telle abomination. C'est ce qu'on dit habituellement, non, pour de tels films?

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 18:45

Et voilà mes 3 autres belles lectures estivales!

 

 

9782757802182

Je connaissais déjà Karine Reysset avec "En douce", un roman que j'avais beaucoup aimé.

"A ta place" est un cadeau. Il est arrivé chez moi le 14 juillet, et n'a même pas eu le temps de s'installer dans ma PAL. Quelle impatience à le lire et quel bonheur de l'avoir lu!

Cécile et Chloé sont des adolescentes amies "à la vie, à la mort". Un rendez-vous manqué et il en est finie de cette fusion. 13 ans plus tard, elles se retrouvent...si différentes...

J'ai été singulièrement touchée par cette histoire d'amitié. Rien à voir avec l'intrigue bien orchestrée ou avec la psychologie subtile des personnages. J'ai vibré avec ce roman tout simplement parce qu'il est terriblement, terriblement féminin. Ce sera mon argument le plus enjôleur pour vous donner envie de lire ce livre. A vous de voir s'il vous suffit...

...Sinon Antigone en offre d'autres ici!

Éditions Points

 

 


 

 

 

9782070318155Je lis quelquefois qu'on peut classer des livres dans une catégorie "livre ovni". Je ne comprends, sans doute, pas trop la subtilité de ce terme, et pourtant je crois que celui-ci peut être classé comme tel. Le style de Gisèle Fournier dans "Perturbations" n'a rien du français "comme il faudrait". La narration passe du "il" ou "elle" au "je" sans transition, ne met aucun paragraphe alors même que l'espace temps change. Aucun dialogue non plus. N'ayez pas peur surtout. Cette originalité n'entrave en rien la compréhension de ce huit clos. J'ai parfaitement entrevu les jalousies, les infidélités, les désirs, les mauvaises consciences ou les lâchetés des habitants de ce village où une jeune femme disparaît.

J'ai trouvé dans ce roman un peu du "Rapport de Brodeck". Et ce n'est pas rien!

Éditions Folio


 


 

 

 

9782264056177Malgré la pression répétée voire parfois insistante de 2 copines, la littérature asiatique ce n'est vraiment pas mon fort ! J'y trouve toujours un côté cucul ou gnangnan (notez la subtile différence!). Et puis, j'ai lu dans Cosmo (comme quoi on n'est pas obligé de toujours faire dans l'intello!) un article très élogieux sur l'univers de Haruki Murakami. Vite je farfouille dans ma PAL et, là, je tombe (au miracle!) sur "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil"! Offert par Flo en juin 2009, il attendait zennement son heure.

Je n'ai pas lu ce bouquin, je l'ai dévoré! Emportée par l'histoire d'un homme. Son enfance, sa vie d'étudiant puis d'adulte fier de sa réussite. Rien que de l'ordinaire. Sauf qu'à l'aube de la quarantaine il retrouve l'amour de son enfance. Elle est devenue une femme très mystérieuse. Qui est-elle vraiment? A-t-elle un rapport avec des affaires mafieuses? Pendant des pages j'ai cru que l'intrigue se construirait autour de cette question. Et puis non, j'ai été menée en bateau: le roman ne prend pas la tournure d'un polar intense. Il continue ailleurs. Baigné dans une atmosphère très forte. Serait-ce donc là ce fameux univers d'Haruki Murakami?

Éditions 10/18

 

 

Nous sommes le 31 octobre et  j'ai enfin bouclé mes billets été! Je dois être la bonne dernière! L'en faut bien une, non?

 

 

111025 Fripouille sur le net (2)Mon Fripouille aime bien les blogs! (Pssssst, quel bazar sur ce bureau!)

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 20:25

C'est vrai que parler de ses lectures estivales fin octobre est un peu anachronique. Mais puisqu'elles n'ont rien de romans de plage, je ne m'en sens pas gênée plus que ça.

5 livres se détachent allègrement d'une douzaine lus, ce qui est plutôt un bon millésime.

 

Voilà déjà mes 2  immenses, immenses coups de coeur.

 

9782253124115

D'abord "La première marche" d'Isabelle Minière. C'est l'histoire d'une petite fille confrontée à l'indifférence ou à l'incapacité d'aimer de sa maman. Qui s'évade dans ses rêves pour vivre. Si au fil des pages le coeur est mis au supplice, le dernier chapitre allège l'ensemble. Quand la petite trouve une solution pour passer le cap de son enfance tristoune.

J'avais noté ce livre suite à de nombreux billets élogieux. Puis acheté et délaissé dans ma PAL, déçue que j'avais été par "Un couple ordinaire". Or l'un n'a absolument rien à voir avec l'autre. Pas d'ironie dans celui-ci : les sentiments sont tout en sensibilité et l'émotion est à fleur de mots. Pas d'humour non plus: rien que des douleurs qui serrent. Une lecture toute en triste tendresse.

Par contre quel dommage cette couverture du Livre de poche! Afficher une fillette aux cheveux raides alors que l'héroïne les a tout bouclés dénote d'un bien mauvais choix. Celle d'Actes sud, si jolie, aurait méritée d'être conservée.

 

 

 

9782742756414

J'avais déjà eu un coup de coeur pour "Et mon coeur transparent" de Véronique Ovaldé: avec "Les hommes en général me plaisent beaucoup" la magie a encore fonctionné.  C'est une histoire terrible: la fille d'un soldat nazi perd sa maman et se retrouve séquestrée par son père, avec son petit frère, dans un appartement. A peine pubère, elle tombe éperdument amoureuse du voisin qui arrive à les sortir de leur "prison".  .

Peu à peu les aspects de cette passion dévorante se révèlent. La docilité, la soumission, l'abnégation, la dépendance sexuelle. Puis l'envie de s'en sortir pour pouvoir, peut-être et enfin, aimer simplement.

L'espoir est palpable derrière les mots. Crée une tension, une peur pour les dernières phrases.

Je n'ai pas craqué, n'ai pas regardé la fin avant l'heure. J'ai juste lu à toute vitesse cette histoire qui envahissait mon quotidien. Une vraie lecture choc.

 

 

Pssssst, il est déjà bien tard!

Allez j'éteins l'ordi et laisse la suite pour les jours à venir.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 19:24

...quoique pas tout à fait: nous déjeunons encore dehors en tee-shirt, les parterres de fleurs sont toujours multicolores et le ciel d'après-midi garde son bleu azur. Alors je profite du dehors, de mon jardin, le plus possible. Bien consciente du provisoire de cet état de grâce. Imaginez à la même époque l'année dernière nous avions déjà eu notre première neige!

Malgré tout,  la nuit et sa fraîcheur arrive vite. Alors il me reprend comme une petite envie de me remettre devant l'ordi pour combler ces heures entre chien et loup...

Je vais préparer un billet sur mes belles lectures estivales. En attendant (parce que je n'ai toujours pas l'intention de me mettre une pression quelconque!) voilà ce qui a rempli ma vie ces 4 derniers mois.

 

Eté 2011 (5)

 

Ce fut: une très bonne nouvelle. J'ai signé mon CDI au centre de soins où je travaille, avec toujours autant de bonheurs, depuis plus d'un an et demi. Il ne me restait plus que ce "ptit bout de papier" pour pouvoir affirmer combien notre "exode" à la campagne est une réussite complète.

 

Ce fut: un moment difficile à accepter. Celui où notre fils nous a dit passer directement de la "case" Nouvelle Zélande à celle de la Chine sans même passer par celle de la France. Il devrait revenir un petit mois début 2012, avant un nouveau départ... Nous allons devoir nous habituer à lui parler, à l'embrasser via une webcam.

 

Ce fut: l'arrivée de Fripouille. Notre chez nous était bancale depuis que Filou était parti, cet hiver, vers d'autres horizons. Toupie a accueilli ce "petit frère" avec joie. Ils jouent, se poursuivent, se chamaillent des heures avant de finir par se lécher et se câliner. Et nous, nous sommes complètement attendris ou gagas (c'est selon!) devant nos z'animaux.

 

Ce fut: Fifille en vacances ici, des amies qui sont passées, les légumes de notre premier potager, des fêtes inter-villages avec leurs jeux inavouables (j'ai ma fierté!) et leur bal musette, de chouettes balades en 4X4, des heures de chaise longue.

 

Ce fut: notre 2ème bel été en Lozère.

 

Crédit photos: une normande, une vendéenne et moi la lozèrienne.

 

(Merci à Prettywoman pour son gentil mail qui demandait de mes nouvelles. Je l'ai malencontreusement supprimé et n'ai donc pas pu répondre. Toutes mes excuses.)

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 17:50

Même si mon blog tourne au ralenti les éditions Quadrature me restent fidèles et continuent de m'envoyer gentiment leurs parutions. Pour mon plus grand plaisir puisqu'elles ont réussi à me faire lire et surtout à apprécier des nouvelles. Genre qui m'indifférenciait complètement voilà encore 1 an.

 

Ici l'auteure se nomme Lunatik. Pseudo bien étrange mais qui, finalement, refléte bien la globalité de ce recueil.

 

28001100414600M

Parce que si le style, à la fois simple et soigné, est linéaire au fil des histoires, les sujets le sont beaucoup moins.

Ainsi, au détour de quelques belles histoires d'amour sensuelles, on est brutalement projeté au côté d'un fou meurtrier. Ou en quelques secondes on quitte le brut campagnard pour rejoindre la solitude urbaine. Et c'est quand nos lèvres gardent encore la trace d'un sourire, que nos yeux commencent à se mouiller.

Le contraste entre certaines histoires est déroutant. Passer de l'assassinat du Père Noël au viol d'une enfant: il fallait oser.

Et pourtant l'ensemble du livre dégage, au final, une certaine continuité. Passer du meilleur au pire parait normal sous les mots de Lunatik. Etonnant.

 

Si aucune nouvelle ne m'a laissée de glace je voudrais, quand même, en dégager une: "Raconte-moi une histoire". Voilà ici le conte du petit chaperon rouge revu et corrigé façon "téci"! Jubilatoire! J'ai adoré!

 

Le meilleur recueil que j'ai pu lire jusqu'à présent. Bon, c'est vrai que je n'en ai pas des dizaines derrière moi...mais quand même!

 

 

Editions Quadrature

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 18:05

Ce livre d'Elsa Osorio est un cadeau qui était comme perdu dans le fond de ma PAL depuis au moins 2 ans....

 

 9782757816684

 

Luz a maintenant 20 ans. Elle est maman depuis déjà un an. Un jeudi chaud elle atterrie à l'aéroport de Madrid. De l'hôtel elle téléphone à un certain Carlos. Lui donne rendez-vous dans un bar.

Luz, fille volée d'une détenue politique argentine, va enfin rencontrer son vrai père...

 

 

Je ne suis pas certaine qu'Elsa Osorio serait ravie que je qualifie son roman de thriller! Et pourtant je l'ai dévoré comme tel. D'ailleurs tous les ingrédients y sont: des méchants manipulateurs voir même des tueurs, quelques poursuites à l'issue incertaine, des femmes et un bébé en danger, les imbroglios d'une histoire qui n'en finit pas de se dénouer en jouant avec nos nerfs. Je vous promets que ces pages-là sont douloureuses à refermer.

 

Sans doute l'auteure serait-elle plus heureuse que je vante les thèmes de son histoire. Oh, mais je peux le faire aussi! J'ai lu sur la "guerre sale" de 1975 en Argentine des épisodes aussi difficiles que passionnants. J'ai appris l'existence des centres de détention clandestins. J'ai vu, aussi, à travers tous ses mots un magnifique hommage aux "grand-mères de la Place de mai". 

 

Mais, finalement, peu importe ce que l'on met en avant. L'essentiel est la "substantifique moelle". Là où l'horreur se mèle à l'amour. Où l'amour maternel se substitue à la haine. Où l'inévitable empathie ressentie pour Luz, Myriam, Liliana ou Dolorés offre un moment de lecture exceptionnel.

 

Le billet "coup de coeur" de Sylire (tiens, le terme thriller y apparait aussi!) vous mènera vers plein d'autres liens.

 

Editions Métaillé ou Points

Crédit couverture: Fnac.fr

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 18:45

Sylire a déjà eu un coup de coeur pour ce roman de Susana Fortes; elle était certaine qu'il me plairait. Pourtant le sujet, l'histoire d'un couple reporters de guerre, n'est pas vraiment de ceux qui me tentent d'un premier abord. Mais bon comme il est aussi question d'une romance, je me suis lancée.

 

9782350871530

Robert Capa et Gerta Taro, l'un juif hongrois et l'autre juive allemande émigrés, se rencontrent dans Paris en 1935. Pas de coup de foudre immédiat, mais une passion pour la photographie qu'ils vont commencer à partager. Très vite, alors que les affrontements en Espagne débutent, ils mêlent leurs convictions politiques à leur art. Ils deviennent, alors, de vrais reporters. Et aussi des amants passionnés. Qui veulent être au coeur même des conflits. Qui prennent de plus en plus de risques....

 

 

Pas vraiment (voir pas du tout!) calée en histoire espagnole, j'ai quelquefois eu du mal à saisir les tenants et aboutissants des batailles. Heureusement leurs descriptifs restent courts, et l'accent est plutôt mis sur les hommes. Insurgés, militaires ou témoins. Tous frôlent le pouvoir euphorisant du danger et l'addiction aux bouffées d'adrénaline qui rendent ensuite toute vie paisible terne et ennuyeuse. En refermant le livre, j'avais compris pourquoi un photographe reporter peut jouer jusqu'à sa vie.

 

Il pourra, sans doute être reproché à ce livre de ne pas être une réelle biographie de Robert Capa et Gerta Taro, mais je pense que justement c'est son côté romancé qui le rend abordable pour des lecteurs, comme moi, vite rebutés devant la lecture de documents. Surtout que rien n'empêche de faire ses propres recherches pour mieux saisir ce qu'ont pu être ces photographes exceptionnels. Ce que, comme Sylire, je me suis empressée de faire. Principalement pour regarder les photographies évoquées. C'est une chose que je reproche à ce livre: ne pas avoir une annexe illustrée. Il est pénible d'interrompre régulièrement sa lecture pour faire une recherche sur l'ordi.

 

Ce sera ma seule déconvenue, puisque ce roman m'a littéralement emportée. Le style de Susane Fortes est magnifique: tout proche de la poésie parfois. Il ressort de son écrit une tendresse et une admiration pour ses personnages qui se transmettent instantanément. Et puis toutes les scènes d'amour sont d'une sensualité....

 

Editions Héloïse d'Ormesson

Crédit couverture: Fnac.fr

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone