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  • : Insatiable lectrice
  • : Autour de ma vie gravitent des mots, des images, des émotions... Entrez dans ma constellation!
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je suis heureuse de vous accueillir pour partager avec vous toutes mes lectures, beaucoup de mes émotions et un peu de ma vie.

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 09:00
Je vous le souhaite, là-maintenant-tout de suite, même s'il est à peine commencé. Mais, je mets mon blog en pause dès ce matin.

Il me reste les 3/4 de ce que j'envisageais de faire dans la semaine à caser dans la seule journée d'aujourd'hui. 
Oh, la la: il ne faut absolument pas que je traine devant l'ordi. Admirez la volonté!

Et puis, demain....
Demain......Oh ouuuuuuuui!
Broum, broum....direction la Bretagne (la vraie, pas la nantaise!).

Le soleil (il parait), la mer, nos amis. Surtout nos amis. Le Bonheuuuuur!!!!!!



A la semaine prochaine!

Crédit photo: Linternaute.com
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 09:50

J'ai acheté dans un vide grenier, ce vieux livre, parce que je le trouvais beau: sa couverture rétro, ses pages craquantes et jaunies. Un objet de déco pour ma bibliothèque, en somme, mais que j'ai quand même feuilleté.

Il fut édité en 1932.

A cette époque, on écrivait des lettres pour demander des renseignements sur une jeune fille, sur ses parents et la dot qu'ils pourraient offrir, pour annoncer des fiançailles, le renoncement à un projet de mariage....
Des modèles de réponses sont  donnés et l'imagination ébranlée, j'ai souvent  eu l'impression de lire des nouvelles!
Ceci dit, ce guide pratique devait être destiné à une certaine élite. Peut-être que pour celle-ci l'époque de ce genre de correspondances n'est pas révolue?

Aujourd'hui je sais, enfin, rédiger une lettre à un étudiant pour lui offrir un poste de précepteur ou quel en-tête et salutation finale utiliser pour une missive au pape. Indispensable, non?!

La correspondance commerciale et d'affaires est nettement moins drôle, mais cette époque sans Internet est, malgré tout, burlesque.

Maintenant pour mettre en pratique mon tout nouveau savoir, j'invite les blogueuses à venir prendre le thé à la maison.


Mes chères blogueuses,

J'ai l'intention de réunir quelques amies jeudi prochain pour prendre le thé et bavarder un peu. Ce jour vous conviendra-t-il? J'ai invité la plupart de nos amies communes qui seront heureuses de vous voir. J'espère que vous pourrez vous rendre libres ce jour-là au moins un moment entre 5 heures et 8 heures.
Ne manquez pas d'apporter un peu de musique (.....)
Il est difficile d'avoir des hommes l'après-midi. Cependant le jeune René Dubreuil sera là ( ...)
Nous aurons aussi ce bon général Mariéjol, qui ne manquera de prier l'une de vous de lui chanter le grand air de Louise.
Vite un mot, mes chères blogueuses, pour me dire si vous acceptez et, d'ici là, recevez mes plus affectueuses pensées.

Anne



Auteur: Louis Chaffurin
Edition Larousse

Dans la même collection: "La parfaite ménagère". Toutes les connaissances qui peuvent utiles à une femme d'intérieur: alimentation, vêtements, entretien de l'habitation, etc.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 19:37

Très secouée par le récit d'Emmanuel Carrère, je voulais une lecture légère. Le roman de Tatiana Arfel est classé par l'éditeur dans sa collection merveilleux: je me suis dit que du mirifique serait parfait.


 
Giacomo est, maintenant, un vieux clown fatigué. Bientôt il sera "emporté", et il regrette de n'avoir pas su aimer, de ne pas pouvoir transmettre son amour du cirque à un enfant.

Une fillette grandit entourée d'indifférence.  Elle devient insignifiante, comme un ectoplasme terne.


Un petit garçon abandonné survit, dans un terrain vague, derrière une palissade. Dans sa tête, des images très colorées s'imposent. Ses doigts vont apprendre à les reproduire.

Et puis un quatrième personnage mettra son grain de sel à l'histoire: le Sort ou le Destin comme bon vous semble de le désigner.


Je vais avoir beaucoup de mal à parler de ce livre, parce qu'il a provoqué en moi des sensations étranges et assez indéfinissables.
Il est tout à la fois grave et beau, pragmatique et poétique.

Cette histoire est vraiment bien-nommée merveilleuse.

Et pourtant c'est bien de la vie qu'il s'agit là. La vraie, l'impitoyable qui blesse et stigmate les plus faibles.
Mais en contraste l'atmosphère n'est pas amère. Bien au contraire: elle dégage une certaine magie, accentuée par l'environnement du cirque. Magie quasi impalpable, reflet onirique de l'espoir et de l'amour.

J'ai eu l'impression de lire un livre destiné aux enfants qui, d'un coup de baguette, serait devenu perméable à l'adulte que je suis. Tout y est:  les phrases ont juste remplaçé les images.
Les émotions sont représentées par des couleurs. Les chapitres sont parfumés d'odeurs douces, gourmandes ou fleuries. Les friandises sucrées, chocolat ou barbe à papa, se dégustent au coeur des pages. Les mots font du bien.

Au milieu de ce roman, j'ai crains d'entrevoir l'ébauche d'une certaine longueur: ce n'était que l'écho de ma hâte à voir arriver le bonheur pour ces gens-là. Je trépignais comme une gamine impatiente, c'est tout.

Ma première lecture de la sélection du Prix Landerneau est un très, très beau coup de coeur.


Editions José Corti
Crédit couverture: Editions Corti et Fnac.fr




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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 18:43

Quand je travaille, je suis plantée, devant un bureau, en plein milieu d'un hall de maternité.
D'autres vies que la mienne virvoltent autour de moi.
Beaucoup restent hermétiques, d'autres s'entrouvrent avec un regard, un mot ou un sourire.
Alors, elles me touchent, m'intriguent, m'affectent ou m'amusent.

Aujourd'hui....

J'ai vu 2 copains pleurer dans les bras l'un de l'autre: l'un était devenu papa. J'ai larmoyé aussi. Les larmes d'hommes m'attendrissent toujours terriblement.

J'ai entendu une jolie petite fille toute mimie avec sa belle robe rose faire une grosse comédie parce que sa maman avait bu une gorgée de sa canette d'Orangina. Un drôle de contraste.

J'ai reçu une mère, hurlant, complètement paniquée: elle avait perdu sa fille! Je l'ai vite retrouvée: la dite enfant était dans le bureau de son gynéco pour un examen de fin de grossesse. L'indéfectible inquiétude maternelle...


Une visiteuse est montée dans une chambre avec un magnifique cheval à bascule en bois blanc tout enveloppé de papier cristal et de ruban. Il était beau comme dans les livres d'images.


Même pas besoin de regarder la télé pour assouvir mon content d'histoires quotidiennes...

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 10:35

Emmanuel Carrère me bouleverse toujours. Chaque fois que je finis l'un de ses livres, je me dis: "Terminé! Il est décidément trop sombre." .
Et puis,  "je retourne à l'abattoir" à chacun de ses titres.


L'auteur a côtoyé 2 familles endeuillées. Leur courage, leur lutte pour continuer à vivre sans les êtres aimés, lui ont donné une leçon de vie. Ou, tout au moins, lui ont permis de relativiser son mal être.

Il a écrit le récit de leurs douleurs. Parce qu'un écrivain a cette capacité de pouvoir offrir une histoire à ceux qui ne veulent jamais oublier, jamais "les" oublier.


Au lieu de dire "Lisez ce récit, il est magnifiquement beau !", je vais plutôt écrire "Ne lisez surtout pas ce récit, il est beaucoup trop fort !". Vous savez comme on crie à l'héroïne d'un film d'horreur "N'ouvre pas cette porte ! Tu ne pourras plus faire marche arrière et il en sera fait de toi !".

N'ouvrez surtout pas ce livre si vous n'aimez pas Emmanuel Carrère.  C'est son "pur jus": noirceur, manipulation de vos terreurs, incrustation dans vos nuits. Et cette touche d'égocentricité déjà présente dans "Un roman russe" pourrait bien vous agacer (moi, je fonds de compassion!).

N'ouvrez surtout pas ce livre, tout simplement, si vous n'avez aucune envie d'avoir le coeur à l'envers ou l'âme cabossée.

Mais si vous êtes kamikaze, maso ou tellement admiratif du style Carrère, à vos risques et périls, ouvrez le !
Dans la seconde suivante, vous saurez que vous n'auriez pas dû, mais ce sera trop tard.
Vous allez être engloutis sous une tonne d'émotions. Engloutis, pas étouffés. Parce que derrière toute la douleur, l'injustice et l'incompréhension, s'épanchent  l'amour, la joie, l'innocence de l'enfance, l'amitié et la bonté.
Les autres vies que les nôtres restent la vie. Malgré tout.

Cuné parle de dignité et de douceur à propos de ce récit.
En recherchant d'autres avis, j'ai découvert le blog de Flora: son billet dit combien elle fut touchée, elle aussi.
Par contre, Yves, lui, reconnaît de belles pages mais fut globalement déçu par sa lecture.

Editions P.O.L
Crédit couverture: Editions P.O.L et  Fnac.fr
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 10:50

Quelle galère Over Blog!
Hier le blog était tout désorganisé. Heureusement, ma technicienne perso m'a aidé à remettre de l'ordre.
Ce matin, restaient des problèmes qui m'ont franchement très énervée! J'ai tout changé: on verra plus tard, quand je serai calmée!
En attendant, j'ai l'impression de ne plus être chez moi, ici ;-(




Des livres, des livres, des livres

Quelques nouveaux arrivants squattent mes étagères...


6 de ces livres m'ont été offerts.
En effet, j'ai eu le bonheur, d'être pour la deuxième année, sollicitée par Elodie pour participer au "Prix Landerneau".
Je garde de très bons souvenirs des échanges que j'ai eu autour de ces lectures, l'année dernière avec les blogueurs... Même si, je conserve aussi quelques rancunes.... Les concernés sauront se reconnaître ;-)))
Sylire a pris le temps de tout expliquer sur ce prix ici.



Pour les autres livres de la pile, j'avoue fièrement que c'est moi qui me les suis offert!
Oui, oui fièrement! Puisque c'était uniquement pour contribuer à une bonne cause!
J'ai découvert, à Nantes, une nouvelle bouquinerie. Un bien joli endroit où la vente de livres, récupérés ou donnés, offre des possibilités d'insertion professionnelle.
Ici, faire une bonne action c'est acheter un poche entre 0,10cts et 1,50€ ou une édition originale entre 0,50cts et 2€!
Dommage, la boutique est fermée le samedi....




Et d'ici peu, je vais peut-être encore rajouter un nouveau squatteur!
Je me suis inscrire pour la première fois à "Masse critique" de Babelio. La pose de ma candidature fut laborieuse: j'suis vraiment pas trop douée moi! Alors merci à Guillaume et à la technicienne citée ci-dessus pour leur aide!
                                                                     untitled

Mais où est-ce que je vais bien pouvoir les ranger tous ces bouquins????

Allez, je verrai le problème plus tard, pour l'instant que je me contente de savourer, en toute quiétude, l'euphorie de cette nouvelle pile!



Cinéma

Zabou Breitman a réalisé l'un de mes films préférés "Se souvenir des belles choses".
Anna Gavalda écrit des histoires qui savent me toucher.
C'était donc une évidence, pour moi, d'aller voir ce film.




Il est beau, très beau. Fidèle au livre par ses dialogues, magnifique par ses images.
Le thème, délicat, est traité avec la pudeur nécessaire.

Deux petits regrets cependant: une BO à peine assez dynamique pour accompagner quelques scènes et le choix de Daniel Auteuil que je pense mal adapté au personnage.

Ce film nous a offert, à mon mari et moi, une discussion très intéressante...


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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 11:30

Une collègue m'a prêté ce roman d'Anna Gavalda.
De nombreux billets négatifs avaient été publiés et je n'avais aucune envie de le lire. J'ai voulu lui rendre sans même l'avoir ouvert, mais j'ai eu comme une "mauvaise conscience". Je me suis dit que j'allais au moins essayer de lire les premières pages...
Et j'ai senti la petite chaleur familère, juste là au creux du ventre, celle qui s'embrase quand je sais combien je vais aimer un livre.



C'est Charles. Il a 47 ans, vit sa vie un peu à côté. Pas franchement celle qu'il aurait voulu. Comme d'autres, s'en contente.
Et puis, il apprend la mort d'Anouk. Bien sûr qu'il ne la voyait plus depuis 20 ans, et alors? Cela n'empêche pas la peine. Une peine qui, peu à peu, va s'insinuer partout, va tout bousculer. Le deuil devient celui de l'enfance perdue, des amours jamais vraiment amour, d'une amitié déchue, des idéaux oubliés pour les profits.



Tout, tout, tout m'a bouleversée dans ce roman!
Je suis passée par toute une quirielle d'ébranlements, de bouffées de fièvre.
Mon coeur suivait le rythme de l'écriture: brève et percutante quand la vie fait mal, trainante et détaillée quand la vie revient. J'ai vécu physiquement l'histoire de Charles, d'Anouk et de Kate.

Ce livre, c'est l'histoire du deuil que nous devons faire du passé, de ces pages qui sont parfois si difficiles à tourner. De ces choix, qui n'en sont pas toujours et que pourtant nous n'acceptons jamais.
Mais c'est aussi l'histoire d'une renaissance. Si les deuils sont plaies béantes, quelqu'un, des "au diable tout ça", des "tant pis on verra bien", peuvent les rendre cicatrices.
C'est l'histoire de l'espoir qui reste à ceux qui perdent les leurs. A chacun de savoir quoi faire de cette espoir-là...

Dans ce livre, vivent des hommes, des femmes et des enfants tout abimés. Seuls, ils s'atrophient. Ensemble ils se fortifient.
Je pressens ce que beaucoup vont dire: "Pssst: sujet banal, déjà vu, et surtout déjà lu chez Anna Gavalda".
Oui, mais si vous dites cela, c'est parce que vous ne connaissez pas Charles le paumé, l'atypique Nounou , la dévouée Anouk, la toute triste Kate et les autres!
Qu'est-ce que j'en ai eu à fiche qu'ils soient cloitrés dans un sujet usé! Je les ai aimés, pleuré pour eux, ri avec eux. Je les ai aimés comme ils étaient, pour ce qu'ils étaient. Comme j'aime dans ma vraie vie.

Aïe!!! Déjà toutes ces lignes écrites! Beaucoup trop! 
Voilà un billet que peu vont avoir le courage de lire jusqu'au bout...

Mais pour ceux qui seront arrivés jusqu'ici: il me reste une confidence à leur faire.
La deuxième partie du roman n'a été écrite que pour moi! Et oui!

Elle m'a parlé de cette vie à la campagne pour laquelle on sacrifie son raisonnable, ses ambitions, son confort citadin. D'une maison où beaucoup est à faire mais dont les pierres rendent amoureux fou. De ses dépendances où des tas d'enfants "duvettés" peuvent dormir à même le plancher. De ces animaux qui courent, suivent partout, protégent, pondent, aboient, comprennent et consolent les bleus de l'âme.
Elle m'a parlé de cette vie que je touche presque.
De cette vie qui pourtant proche maintenant, me semble encore un rêve inacessible.
De cette vie qui exige un don avant de s'offrir: quelques semaines de stress et d'anxiété.


Ce livre écrit pour moi a été, quand même, lu et aimé par d'autres! 
Par exemple,par Bellesahi, Cathulu, Gambadou. Il y a  aussi Cuné, mais son billet s'est visiblement perdu dans les méandres de la blogosphère.

J'ai vraiment eu l'impression qu' Amanda et  Philippe, eux,  n'ont pas lu le même livre que moi.


Editions Le dilettante

Crédit photo: Editions Le dilettante et Fnac.fr

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 18:46
Le dessert basique (je refuse l'adjectif "banal" pour cette merveille!) par excellence.

Peut-être que tout le monde a déjà "sa" recette, mais peut-être pas...
Alors voilà la mienne, maintes fois testée et approuvée: ses proportions sont parfaites.


Mousse au chocolat au lait

. 2 tablettes de chocolat au lait pâtissier

. 8 œufs

. 1 grosse noix de beurre

  

Faites fondre le chocolat à feu très doux.

Versez-le dans un saladier.

Ajoutez le beurre, les jaunes d'œufs un à un.

Et pour finir les blancs battus en neige ferme.

Mettez au moins 12h au réfrigérateur.
(Horrible cette attente! D'ailleurs vous pouvez voir la trace d'un doigt trop impatient et gourmand sur la photo!)

(Pour une mousse au chocolat noir, il est préférable d'ajouter un peu de sucre en poudre.)


Bon week-end à tous!

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 14:00

J'ai eu le plaisir de recevoir ce livre de Caroline Vermalle, gagnante du concours "nouveau talent" organisé par la Fondation Bouygues Télécom.



A 83 ans, Georges, campagnard un peu bourru, sait que la fin approche. Pas pour autant qu'il apprécie d'être materné par sa fille!
Quand cette dernière s'offre un voyage, il profite de l'aubaine pour organiser une échappée belle, sur les routes du tour de France, avec son vieux voisin Charles.
Sans savoir qu'Adèle, sa petite-fille, est déléguée pour le "surveiller"....




Toute l'ambiance de ce roman est gentillette et bien souvent attendrissante.
Comme pour un roman jeunesse.
Sans doute, que la relation entre le grand-père et sa petite-fille, un peu paumée, est à peine vraisemblable. Mais peu importe! Je me suis mise en mode "lecture de conte" pour me laisser emporter par cette histoire aux accents naïfs.
Quelque chose a fonctionné entre ses mots et moi. Rien d'étonnant.
Parce que, ce périple des papys c'est "aller au bout de ses rêves avant de tirer sa révérence" et vous savez comme ce thème m'est cher.

L'environnement de l'intrigue n'est que plaisir: les routes de campagnes, la côte bretonne, les hôtels de bourgs, les restos de villages, les aires de pique-nique... J'adore!
Je passais toutes mes vacances à la campagne; j'ai retrouvé, avec ce livre, tout plein de souvenirs rigolos. Les dahlias dans le jardin, les verre Duralex, les parties de nain jaune, la soupière sur le buffet, les boites à sucre recyclées, l'odeur des vieux placards.... 

Inutile que je conclue en écrivant que derrière toute cette bonhomie se cachent quelques réflexions plus graves, puisque Saxaoul a très bien su le dire.
Lou a versé sa petite larme.
Praline , elle, a aimé se balader en Bretagne.


Editions Calmann-Lévy
Crédit photo: Editions Calmann-Lévy et Fnac.fr

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 11:55

LECTURE

"En famille"



Ce roman de Marie N'Diaye: j
e ne suis pas allée au delà de la page 80. Ah si, j'ai lu les 2 derniers chapitres. Qui m'ont d'ailleurs confirmé que j'avais bien eu raison d'abandonner.
Le style est pompeux, l'histoire surréaliste ou fantastique (je n'ai pas compris où la situer): bref pas du tout pour moi!

Editions de minuit




Maintenant 2 livres tout rikikis.


"Philippe"

 

J'avais noté ce récit de Camille Laurens chez Tamara l'année dernière. 
Je l'ai acheté un après-midi à la bouquinerie, l'ai ouvert dans le bus en rentrant et l'ai fini le soir même.

Très court mais trés intense.
Comment pourrait-il en être autrement quand les mots ne sont que douleur et révolte d'une maman devant la mort de son nouveau-né?

Dommage, le passage de l'explication médicale, avec les extraits du dossier, m'a paru mal intégré au récit; trop technique alors que les autres ne sont que sensibilité.

Dans les dernières pages, Camille Laurens dit les phrases de deuil que les autres prononcent ou pas, qui consolent ou font mal. Embarrassés et maladroits devant un tel chagrin, nous faisons ce que nous pouvons. C'est bien. Savoir dire ce qui apaise, serait mieux. Pour cela, ce témoignage nous donne quelques pistes.

Un livre "émotion" qui gonfle le coeur de compassion.

Editions Gallimard et Folio


"La libraire a aimé"

Ce livre de Sophie Poirier(alias Ficelle) se retrouve sur beaucoup de blogs en ce moment.
Un engouement qui puise, certainement, son origine dans la douceur de cette fable.
Les mots sont tout en nuances, jamais dénués d'humour.

Une femme qui n'est plus aimé, un homme qui n'a jamais aimée et la vie qui va sans qu'on bouge d'un iota.
Et puis, un jour on est bousculé, bouleversé et on prend son destin en main.
Ceci n'est pas à franchement parler un résumé de l'histoire: c'est juste la façon dont je l'ai perçue.

Un joli moment de lecture.

La fin "un peu floue" est en partie expliquée par les com' de l'auteure chez Laure.
Les avis de mes copines  Aifelle, Véro.

Edition Ana Editions

Crédit couvertures: Amazon.fr


CINEMA

Grosse fatigue pour Monsieur, météo pluvieuse, des nouvelles "flippantes"en fin d'après-midi...bref moral grisouillet. Jamais du style à se laisser aller, nous décidons de chasser la morosité, au ciné, avec une (soi-disant!) comédie.



Pour éviter d'être trop virulente, je ne vais me permettre qu'un seul adjectif.
Bon, je l'écris quand même en majuscule, histoire de bien marquer mon exaspération.
AFFLIGEANT!
Oh, et puis tiens je vais aussi le mettre en gras.
AFFLIGEANT!


 


BON WEEK-END A TOUS!

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Articles RÉCents

Ces mots là,

je les ai savourés un peu plus que tous les autres.

Avec de nombreux patients, Ernest faisait intervenir le concept de regret dans la thérapie. Il leur demandait d'analyser les regrets que suscitait leur comportement passé, et les exhortait à ne pas entretenir de nouveaux regrets dans l'avenir. "Le but, disait-il, est de vivre de telle sorte que dans cinq ans vous ne vous retourniez pas en regrettant amérement les cinq dernières années qui se seront écoulées."

 

Irvin D. Yalom 

"Mensonges sur le divan"

J'adhére

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle, de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Manifeste d'Antigone